Les braises dans la cheminée crépitaient, projetant des ombres dansantes sur les murs de la petite cabane. L'odeur de pin se mélangeait à l'arôme persistant du feu, créant une sensation de confort difficile à conserver, vu le chaos qui menaçait à l'extérieur. Je m'écartai légèrement pour plonger mon regard dans celui de Jacques, cherchant le moindre signe de doute ou de peur. Au lieu de cela, je trouvai une détermination inébranlable qui faisait battre mon cœur.
« Je ferai tout ce qu'il faut pour te protéger, Aimée, » dit-il, d'une voix basse et assurée. « Mais tu dois me promettre quelque chose. »
« Quoi donc ? » demandai-je, le front plissé.
« Promets-moi que tu ne feras rien d'insensé. Je ne veux pas te perdre, » répondit-il, son regard perçant le mien comme s'il cherchait une vérité cachée.
