La piscine n'était pas très grande, mais elle était alimentée par un petit cours d'eau. Il n'y avait pas de sortie, donc elle pensait que peut-être l'eau s'écoulait quelque part sous terre. Son regard se posa sur les rochers brisés sur le côté et les petites herbes qui en jaillissaient, surtout là où tombaient les rayons du soleil.
« C'est magnifique, » dit-elle, sentant son souffle chaud sur son visage.
« Tu sais d'où provient l'eau de cette piscine ? » demanda-t-il, alors qu'il touchait sa nuque et la caressait. Le souffle d'Anastasia se coupa tandis que son cœur martelait sa cage thoracique. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas senti son toucher intime que maintenant, avec son doigt qui glissait sur le tissu de sa chemise, son estomac se contractait, pris de papillons.
