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Chapter 18 - Acheter un arc et un sac

"Le prix de l'argile Homos est de onze cristaux par kilo, quant au minerai il coûte quinze par kilo," dit le marchand, et Guillaume savait qu'il avait ajouté un cristal de plus à chaque kilo.

"Apportez-moi vingt kilos de chaque," mais il voulait que le marchand l'aide avec autre chose. Donc, il ne fit pas d'histoire cette fois-ci. "Je veux aussi un sac de stockage, un équipé de runes d'expansion et de réduction de poids."

"Cela… pourrait coûter un peu," le marchand marqua une pause avant de réfléchir et de calculer combien de richesse ce gamin devant lui possédait. "Je n'ai pas ce qu'il vous faut, mais je connais un ami qui en a un."

Guillaume savait que ce que le marchand voulait dire, c'était que les sacs qu'il avait ici coûtaient tous plus que ce qu'il pouvait se permettre. C'est pourquoi il lui avait laissé faire un petit profit auparavant, pour l'utiliser afin de trouver un sac approprié qui ne lui coûterait pas trop cher.

Les sacs de stockage avec des runes gravées dessus étaient utilisés comme des dispositifs de stockage. Cependant, la différence réside dans la grande taille du sac, et son incapacité à enlever tout le poids.

Mais grâce à cela, leur prix était toujours inférieur à celui des dispositifs de stockage. Et c'était un prix que Guillaume pouvait se permettre actuellement.

"Combien cela coûtera-t-il ?" Guillaume demanda calmement.

"Au moins cinq mille cristaux d'esprit," dit le marchand.

"Avec vos honoraires bien sûr," Guillaume ne laissa pas le marchand faire à sa guise cette fois. Le prix était déjà trop élevé, et le marchand le savait dès le début.

Alors, le marchand ne put qu'acquiescer. Il savait que s'il devenait gourmand et demandait un prix plus élevé, ce petit gamin ne pourrait pas se le permettre et il perdrait toute l'affaire.

"Attendez-moi le temps que je prépare tout pour vous," le marchand s'excusa et n'oublia pas de faire servir à Guillaume une autre tasse de thé par un ouvrier.

Le marchand prit une demi-heure avant de revenir. Il ne portait rien d'autre qu'un sac en cuir noir avec des écritures clignotant de symboles argentés.

C'était un sac à dos, facilement porté par deux lanières sur le dos. "Voici, j'ai mis tout ce que vous avez acheté à l'intérieur."

Guillaume prit le sac et sentit à quel point il était léger. Le sac semblait comme s'il ne contenait rien. Il l'ouvrit en cliquant sur un bouton rouge au centre avec son pouce. Le sac devait être lié avec le pouvoir de l'esprit et une fois fait, il pouvait facilement examiner tout à l'intérieur et prendre ce dont il avait besoin.

Il y avait tout ce qu'il avait acheté à l'intérieur du sac sans affecter son poids. Guillaume tapota le sac satisfait avant de jouer un peu avec, sentant son poids lorsqu'il le tenait sur une épaule ou les deux.

"Voici," Guillaume paya alors presque toute sa richesse avant de quitter l'étal et le marchand heureux derrière lui.

Il ne tressaillit même pas en le faisant. Tout cela se transformerait en force plus tard. Quant aux cristaux, il trouverait de nombreuses occasions d'en obtenir davantage.

Dans cette affaire, il lui restait quelques centaines de cristaux. Il n'avait pas l'intention de les garder pour lui-même, car il lui manquait encore quelque chose pour faire ce qu'il voulait.

Alors qu'il sortait du marché, il utilisa ses vieux souvenirs de l'académie et se dirigea vers une certaine direction.

Comme son armoire, cette direction le mena vers la périphérie de l'académie, mais du côté opposé. Pour couvrir la distance rapidement, il commença même à courir.

Même en courant, il traversa l'immense superficie de l'académie en cinq heures ! Juste au moment où il s'arrêta, il reprenait son souffle fortement.

Guillaume avait eu une légère augmentation de son pouvoir de l'esprit, mais pas suffisamment pour soutenir sa course sur toute cette distance sans prendre quelques pauses pour se reposer.

"J'ai besoin de devenir plus fort," alors qu'il s'appuyait contre un arbre pour se reposer, il commença à examiner le grand bâtiment qui se dressait devant lui.

Il n'était pas un grand bâtiment unique, mais il ressemblait plutôt à une série de petites maisons accolées les unes aux autres dans un grand espace. La partie la plus élevée n'était que de trois étages, et tout le complexe était entouré d'un mur de bas niveau.

Un grand panneau était suspendu au-dessus des portes principales ouvertes. "Le Département de Forge" était écrit dessus avec de grosses lettres dorées.

"Il est temps de s'en occuper," après dix minutes de repos, il recommença à marcher.

Il avait acheté l'argile et le minerai, même l'arc. Mais ce qui lui manquait, c'était les flèches. Et il prévoyait de les forger lui-même.

Ce lieu était particulièrement calme pendant les heures de pointe d'une journée normale de l'académie. Après tout, peu de disciples ou de maîtres appréciaient la forge. Il en allait de même pour l'alchimie. Mais Guillaume savait combien les deux étaient précieux dans le monde des maîtres de l'esprit.

Juste à cent mètres des portes principales, il pouvait clairement entendre les coups de marteau bruyants sur les enclumes. Entendre un son si familier à nouveau le fit sourire sans qu'il ne s'en rende compte.

"Bonjour petit frère, tu veux faire quelque chose ici ? Pour quel disciple ?" Alors qu'il venait de passer les portes, une femme d'âge mûr se tenait devant lui avec des souffles haletants.

Son corps était long, plus grand que lui d'un mètre ! Presque deux mètres vingt de hauteur. Des cheveux noirs longs bouclés à l'arrière de sa tête prenant la forme d'une grosse rose, bras et abdomen exposés tout en mettant en valeur ses muscles solides malgré le fait d'être une dame.

Guillaume ne la connaissait pas. À voir l'emblème du marteau doré sur le côté de sa poitrine, il sut qu'elle devait être une maîtresse ici.

Comme elle le traitait gentiment, Guillaume décida de lui montrer ses manières en retour.

"Désolé de déranger la maîtresse, je suis ici pour m'occuper de mes propres affaires," Guillaume dit respectueusement. Mais ce qu'il dit fit froncer les sourcils à la dame.

Il semblait que la forge avait laissé des traces même sur son visage. Son sourire avait du mal à être décrit comme tel, rendant son visage laid et non joli comme la loi sacrée dans le monde des filles.

"Tu veux apprendre à forger ?" la maîtresse demanda juste pour s'assurer qu'elle avait bien entendu. Elle le mesura de haut en bas en disant cela, sans aucune manière offensive comme Guillaume le ressentit.

Il savait qu'elle reconnaissait son statut ici à ses vêtements. Et en regardant son corps fragile, elle ne put s'empêcher d'ajouter :

"Tu sais, nous ne limitons personne à venir et essayer, mais dans ton cas…" elle marqua une pause car elle ne savait pas quels mots utiliser pour décrire cette situation délicate.