Il y a à peine vingt-quatre heures, la déesse Sif endurait une autre journée ennuyeuse.
Son mari était occupé quelque part à se plaindre de la résurrection précoce d'Odin et du vol du paradis biblique tout entier, et de la quasi mort de leur fille par un Niddhoggr nouvellement évolué.
Abaddon et ses forces semblaient devenir de plus en plus puissants chaque jour, tandis que les dieux comptaient encore sur la reformation de la première lame pour les sauver.
Cependant, Sif avait ses propres pensées personnelles sur la question, bien qu'elle ne se souciait jamais de les exprimer.
Après tout, elle ne pensait pas vraiment que quelqu'un serait intéressé à l'entendre parler, alors elle choisit de ne rien dire du tout.
Les panthéons divins étaient remplis d'hommes qui préféraient que les femmes soient vues, utilisées et non entendues.
À moins d'être un dieu primordial, ou un enfant direct de l'un d'eux, vos mots n'avaient presque aucun poids.
