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Les gardiens de Valinor (Tome 2): Retour en terrain inconnu.

pimprenelle307
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Synopsis
La vie a repris son cours. Eowyn et Adrien savourent les vacances de la Toussaint après les péripéties de ces derniers jours, mais des rêves envahissants vont perturber le calme précaire. Quand le passé de sa famille s'invite à Valinor, Adrien n'aura pas d'autres choix que de découvrir la cachette d'un objet aussi mystérieux que puissant, attirant la convoitise de sorciers peu scrupuleux. Fées et alchimistes se dresseront devant Adrien et ses amis, les obligeant plus que jamais à se mettre en danger...
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Chapter 1 - PROLOGUE :

À mon petit frère. Les blessures du passé ne s'oublient pas avec le temps, mais elles s'appréhendent avec plus de sagesse.

« Tu sais… Un jour, j'ai décidé que moi, je voulais vivre en assumant bien tous mes souvenirs. Même mes souvenirs les plus tristes. Même ceux qui continuent de me faire mal. Même ceux que je voudrais complètement oublier. Si je fais des efforts et que je ne les fuis pas, si je garde espoir, alors un jour, je deviendrais quelqu'un qui ne sera plus « écrasé » par ses propres souvenirs… Même le plus petit de mes souvenirs, je le garderai précieusement dans mon cœur !… Et un jour, après avoir surmonté toutes ces difficultés, tous nos souvenirs deviendront des moments précieux… »

Natsuki Takaya – Fruits Basket.

 Les flammes dansaient autours de ses yeux, l'hypnotisant et le terrorisant en même temps. La chaleur était insupportable, mais il ne reculait pas. Ses pieds étaient comme ancrés au sol. Un à un les maillots de basket prenaient feu et bientôt l'armoire entière s'était embrasée. Il entendait des cris et des pas précipités, mais le son était lointain, comme à plusieurs dizaines de mètres. On l'entraîna à l'extérieur du gymnase et il resta assis sur un banc un temps indéterminé, jusqu'à ce qu'on le secoue assez vigoureusement.

Adrien leva la tête et reconnu un uniforme de policier. Il commença à réaliser ce qu'il avait fait, mais il ne pouvait pas l'expliquer sans finir dans un hôpital psychiatrique, alors il mentit :

Non… Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé.

Ça, au moins, c'était vrai ! Puis tout s'enchaîna sans discontinuité : les longues heures à répondre aux questions, le regard accusateur de ses camarades de classe, la tristesse de ses parents. Des flashs de cette période s'entrechoquaient dans sa tête, le faisant grimacer et gémir. Il avait chaud, très chaud, sa main le brûlait. Il avait envie de poser sa main sur son crâne pour consumer toutes ces pensées douloureuses. Il voulait les oublier, les effacer de son passé et ne plus en entendre parler.