Chereads / Resident evil : L'avènement d'un monstre / Chapter 60 - Chapitre 59 : des vacances très attendus

Chapter 60 - Chapitre 59 : des vacances très attendus

Au cours de la matinée, l'atmosphère dans le bureau était électrique, amplifiée par l'annonce soudaine d'une prise de parole du président prévue pour la soirée. Kevin, consultant son smartphone constamment mis à jour, fut le premier à capter l'information.

« Hé, vous avez vu ça ? Le président va s'adresser à la nation ce soir. Ça doit être important, » annonça t-il, levant les yeux de l'écran pour nous regarder.

Je me penchai pour mieux voir l'écran de son téléphone. « Espérons qu'il ait de bonnes nouvelles. On devrait regarder ensemble, prévoir une sorte de soirée de visionnage. »

Chris, toujours à l'affût de toute information pouvant influencer nos affaires, acquiesça. « Absolument. Ça pourrait être directement lié à ce que nous avons discuté hier soir. »

Après avoir pris notre petit déjeuner dans une atmosphère chargée de spéculation, nous avons continué notre journée avec une série de rencontres très attendues. Notre premier rendez-vous était avec Madame Reynolds, une influente conseillère en sécurité nationale, dans un café discret près de Dupont Circle.

« Bonjour Madame Reynolds, merci d'avoir pris le temps de nous rencontrer aujourd'hui, » dis-je en lui serrant la main.

« C'est toujours un plaisir de discuter avec des esprits aussi vifs, Gérald. Quelles nouvelles me rapportez vous ? » répondit-elle avec un sourire, tout en s'installant à notre table réservée.

Nous avons échangé des informations et discuté de potentiels points de collaboration, tout en sirotant du café noir. Kevin a pris des notes méticuleuses, s'assurant que rien n'était laissé au hasard.

La matinée a continué sur cette lancée, chaque rencontre apportant son lot de discussions et de négociations, jusqu'à ce que nous nous dirigions vers le siège du conseil des nations pour une session de l'après-midi. L'ambiance y était formelle, avec des délégués de divers pays rassemblés pour discuter de questions urgentes.

L'atmosphère au siège des Nations Unies était solennelle et chargée d'anticipation. Le grand hall était rempli de délégués de divers pays, tous attendant avec impatience la réunion spéciale convoquée par le président Adam Benfort. Je me trouvais à un endroit privilégié, juste derrière le président, un honneur accordé en reconnaissance de mon rôle croissant sur la scène internationale.

Kevin, en tenue impeccable de garde du corps, se tenait à proximité, son regard balayant constamment la salle pour évaluer tout potentiel danger. Pendant ce temps, j'avais encouragé Chris et Sophie à profiter de l'occasion pour prendre du temps ensemble, sachant qu'ils avaient rarement des moments de répit dans notre rythme effréné.

Le président Benfort s'avança vers le podium, ajustant son micro avant de commencer son discours, captant immédiatement l'attention de tous les présents et des millions de téléspectateurs à travers le monde.

« Mesdames et messieurs, délégués des nations du monde, citoyens qui nous regardez, » commença t-il, sa voix forte résonnant dans le silence. « Aujourd'hui, nous nous trouvons à un moment crucial de notre histoire, un moment où la collaboration et l'innovation doivent être au cœur de nos actions. »

Il fit une pause, balayant du regard l'assemblée avant de continuer. « C'est dans cet esprit que je suis fier d'annoncer une mesure exceptionnelle pour un homme dont les contributions transcendent les frontières et redéfinissent le bien-être non seulement aux États-Unis mais à travers le monde. »

Le président se tourna légèrement pour me regarder, un geste qui ne passa pas inaperçu. « J'ai décidé d'accorder à Monsieur Gérald King le statut de diplomate d'intérêt stratégique. Ce statut est une reconnaissance de ses efforts sans précédent dans les domaines de la recherche médicale et de la santé publique. »

« Monsieur King a non seulement innové avec des solutions qui ont sauvé des milliers de vies, mais il a aussi travaillé sans relâche pour assurer que ces avancées soient accessibles à tous. Son engagement pour la santé mondiale et la sécurité est un exemple pour nous tous. »

Kevin, à côté de moi, murmura discrètement, « Bon coup, ça va changer la donne. »

Je hochai la tête, conscient de l'impact de ces mots et du poids de la responsabilité que ce nouveau titre comportait.

Le président conclut, « Nous sommes à une époque de grandes opportunités et de défis considérables. Avec des leaders comme Monsieur King, je suis convaincu que nous pouvons faire face à ces défis ensemble. Merci. »

Alors que les applaudissements éclataient dans la salle, je sentis une vague de détermination me traverser. Ce statut n'était pas seulement un honneur, mais aussi un appel à agir avec encore plus de conviction et d'engagement. Kevin et moi échangeâmes un regard entendu, prêts à naviguer dans les nouvelles eaux que ce statut diplomatique allait certainement dévoiler.

 

Nous avons quitté la ville dans la lumière tamisée du crépuscule, prenant la route vers Raccoon City. À bord du véhicule, l'atmosphère était silencieuse, chacun perdu dans ses pensées après la journée chargée. Profitant de ce moment de calme, j'ai sorti mon téléphone pour appeler mes filles, Lisa et Sherry, que j'avais adoptée il y a quelques années.

« Salut, c'est papa. Vous êtes prêtes pour l'Espagne ? » dis je, la voix empreinte d'excitation.

À l'autre bout du fil, Lisa répondit avec enthousiasme. « Oh, oui ! Sherry et moi avons déjà commencé à faire nos valises. On a tellement hâte ! »

Sherry, plus réservée mais tout aussi heureuse, ajouta : « On se demandait quand tu allais appeler. On a plein de questions sur le voyage ! »

Je ris doucement, promettant de leur donner tous les détails une fois rentré. « Je serai à la maison dans peu de temps. Préparez vos questions, je suis prêt pour l'interrogatoire ! »

Nous avons raccroché peu après, et le reste du trajet se fit rapidement. En arrivant à Raccoon City, les lumières de la ville scintillaient comme des étoiles tombées du ciel. Je déposai Chris, Sophie, et Kevin à leurs domiciles respectifs, leur conseillant de prendre du temps pour eux.

« Allez, prenez une soirée de repos, vous l'avez mérité. On se retrouve demain pour finaliser les préparatifs, » dis-je en les laissant sortir du véhicule.

Chris, toujours aussi stoïque, acquiesça simplement, tandis que Sophie, avec un sourire fatigué, répondit : « Merci, Gérald. Une bonne nuit de sommeil sera parfaite. »

Kevin, l'éternel optimiste, lança en s'éloignant : « Profite bien de ton temps avec tes filles, patron ! »

Je leur adressai un dernier signe de la main avant de repartir vers mon penthouse. Une fois arrivé, l'ascenseur me monta directement à l'étage supérieur où m'attendait une vue à couper le souffle de la ville nocturne. En ouvrant la porte, j'ai été accueilli par le doux chaos de mes filles et Jill, qui discutaient dans le salon.

Lisa se précipita vers moi dès mon entrée. « Papa ! Tu as pris trop de temps ! » s'exclama-t-elle en m'enlaçant.

Sherry, plus mesurée, me tendit une liste. « Voici ce qu'on a préparé. On a pensé à tout pour le voyage, même à tes snacks préférés. »

Jill, debout avec une tasse de thé à la main, me salua avec un sourire. « Salut, Gérald. Les filles sont excitées depuis des jours. Elles n'arrêtent pas de parler de l'Espagne. »

Je les ai toutes embrassées, me sentant immédiatement plus détendu dans la chaleur de ma famille. « Eh bien, j'ai hâte de tout entendre. Mais d'abord, dites moi comment vous avez géré sans moi aujourd'hui. »

Après une soirée chaleureuse passée à jouer et à rire avec mes filles, je les ai bordées, leur déposant un baiser sur le front avec un murmure apaisant pour une bonne nuit. Leur chambre se plongea dans la douceur de l'obscurité, éclairée seulement par une petite veilleuse qui projetait des étoiles sur le plafond.

En retournant au salon, je trouvai Jill debout près de la porte qui menait à sa chambre. Avec un sourire suggestif, elle m'invita d'un geste à la suivre. Elle avait changé de tenue, optant pour quelque chose de plus confortable et élégant, ce qui ajoutait une touche de légèreté à l'atmosphère déjà détendue de la soirée.

Comprenant son invitation, je l'ai suivie dans sa chambre. Elle ferma doucement la porte derrière nous, glissant le verrou pour nous assurer une intimité totale, un geste qui marquait clairement ses intentions de ne pas être dérangée.

L'intérieur de la chambre était baigné dans la douce lumière des bougies qu'elle avait allumées, créant une ambiance chaleureuse et accueillante. La musique douce qui jouait en arrière-plan enveloppait l'espace, ajoutant une couche supplémentaire de tranquillité et de connexion entre nous.

Nous avons passé la soirée à renforcer notre lien, partageant des moments de complicité et de tendresse qui reflétaient notre confort et notre familiarité l'un avec l'autre. C'était une soirée où nous avons simplement profité de la présence de l'autre, célébrant notre relation dans la quiétude de notre espace privé.

Plus tard, juste avant de me retirer pour la nuit, j'ai sorti mon téléphone pour coordonner les préparatifs de notre départ le lendemain. J'ai envoyé un message à Marcus, Wesker Junior, William, et Alexia :

« Rendez-vous demain matin à 8h. Assurez-vous d'être prêts, vous entrerez directement dans l'Usine pour quelques jours. »

Le lendemain, après une nuit reposante, j'ai rejoint mes collaborateurs scientifiques au point de rencontre préétabli.

« Bonjour à tous, merci d'être ponctuels. Préparez vous a des nouvelles découvertes » dis-je en activant l'entrée.

Après avoir vérifié que tout était en ordre, je suis retourné chercher mes filles. Jill, fidèle à elle-même, avait décidé de rester à Raccoon City pour gérer ses propres affaires. Elle nous a embrassés avec affection avant de nous voir partir.

« Soyez prudents et envoyez moi des tonnes de photos, » nous a-t-elle dit avec un sourire tendre.

Avec mes filles à mes côtés, nous avons rejoint Kevin à l'aéroport. L'excitation de l'aventure à venir brillait dans leurs yeux. Là, Kevin nous attendait déjà, chargé de veiller à notre sécurité pendant le voyage.

« Tout est prêt, Gérald. On n'attend plus que vous pour embarquer, » annonça t-il en vérifiant les alentours.

Quant à Chris et Sophie, ils avaient choisi de rester à Raccoon City pour se rapprocher l'un de l'autre. Je leur avais souhaité bonne chance dans leurs efforts pour développer leur relation, en espérant que le temps passé ensemble leur permettrait de tisser des liens plus forts.

« Profitez bien de ce temps ensemble, » avais-je conseillé avec un clin d'œil, sachant que ces moments pourraient s'avérer précieux.

Nous avons pris mon jet privé tôt le matin, et l'excitation de Lisa et Sherry était palpable. Elles bondissaient sur leurs sièges, énumérant toutes les activités qu'elles espéraient faire en Espagne. Malgré leur joie, une ombre pesait sur mon esprit, car ce voyage n'était pas seulement pour les vacances. J'avais également des affaires sérieuses à régler avec les plagas.

À notre arrivée à Madrid, le soleil brillait avec une intensité accueillante, enveloppant la ville d'une chaleur estivale. Après avoir récupéré nos bagages, nous avons retrouvé Kenneth, Edward, et Wesker à un café discret près de l'aéroport. Les filles, munies de guides touristiques, étaient déjà absorbées par les images colorées des sites célèbres.

Nous nous sommes assis à une table à l'écart, où nous pouvions parler sans attirer l'attention. Wesker, toujours aussi direct, a pris la parole dès que nous nous sommes installés.

« Le territoire de Salazar est plus isolé que nous le pensions, en plein cœur de la campagne espagnole, » murmura-t-il en jetant un coup d'œil aux alentours pour s'assurer de notre discrétion.

Je hochai la tête, préoccupé. « Faites passer le mot à Claire. Elle partira en éclaireur avec Léon et Enrico. Je veux qu'ils évaluent la situation avant que nous intervenions plus directement. »

« Et Brad, Forest, et Richard ? » demanda Kenneth, griffonnant quelque chose sur son bloc-notes.

« Qu'ils me rejoignent ici dès demain. J'ai besoin d'un rapport complet sur ce qu'ils ont pu glaner parmi les politiques et les fonctionnaires locaux, » répondis-je, tout en gardant un œil sur mes filles qui discutaient à quelques tables de là.

Edward acquiesça, « Considère ça fait, Gérald. On s'occupe de tout. »

Les trois hommes se sont levés et ont quitté le café sans éveiller le moindre soupçon, se fondant parmi les touristes et les locaux. Je suis retourné vers mes filles, passant instantanément en mode papa poule.

« Alors, les filles, prêtes à explorer Madrid ? » demandais je avec un sourire, reprenant mon rôle de père dévoué.

« Oui ! » crièrent elles en chœur. Sherry pointa un grand parc sur son guide. « On peut aller là ? Il paraît qu'il y a des paons qui se promènent en liberté ! »

« Bien sûr, » dis je, alors que nous nous dirigions vers notre première destination. En chemin, je les laissais choisir des souvenirs dans les petites boutiques pittoresques, et je jouais avec elles, faisant semblant d'être un monstre doux qui les poursuivait sur les places pavées, provoquant leurs rires joyeux.

Cette journée, malgré le poids de mes responsabilités, était dédiée à mes filles, leur bonheur illuminant les rues anciennes de Madrid sous le regard bienveillant du soleil espagnol.

(Note d'auteur : RE4 approche ^^)