Pendant mon introspection, j'ai reçu des informations des clones de Marcus qui ont continué l'exploration du manoir.
Ils n'ont trouvé aucune créature à l'intérieur, mais en explorant certains balcon et le cimetière, ils ont repéré pas mal de chiens et de corbeaux infectés. L'un d'eux m'a rapporté avoir trouvé le bureau de Spencer avec un coffre-fort dissimulé derrière une tapisserie.
Je décide de me diriger directement vers ce clone de Marcus après avoir récupéré le Zombie G qui gardait la porte. Après deux minutes de course à travers ce manoir horriblement calme, j'arrive enfin au bureau de Spencer.
Le bureau de Spencer est une pièce somptueusement décorée, avec des meubles en bois sombre et des tapis persans. La lumière chaude du soleil se reflète sur les étagères remplies de livres reliés en cuir.
En entrant, je remarque immédiatement la tapisserie à moitié arrachée du mur, révélant le coffre-fort dissimulé derrière. Normalement, même en demandant l'inspection des pièces, il y aurait peu de chance que ce clone de Marcus repère ce coffre dissimulé, mais quelqu'un a sûrement tenté d'en voler le contenu. Des traces de sang indiquent que le voleur n'est sûrement plus de ce monde.
Je m'approche du coffre-fort, mon esprit anticipant ce que je pourrais y trouver. Les possibilités sont vastes : des documents compromettants sur Umbrella, des recherches confidentielles sur les virus, peut-être même des armes ou des échantillons biologiques précieux. Le fait que quelqu'un ait risqué sa vie pour y accéder signifie que son contenu doit être extrêmement précieux.
Le clone de Marcus se tient à proximité, observant silencieusement. Contrairement au premier coffre que j'ai ouvert dans le bureau du mafieux il y a quelque mois, je suis bien plus fort.
Je me concentre un instant, sentant une vague de chaleur envahir ma main droite. Ma peau commence à se transformer, prenant une teinte sombre et rugueuse. Mes doigts s'allongent, devenant des griffes acérées et menaçantes. La métamorphose est rapide et impressionnante : des os renforcés émergent, entourés de muscles puissants, donnant à ma main l'apparence d'une arme redoutable.
Avec un grondement, j'enfonce mes griffes massives dans la porte du coffre-fort. Le métal résiste à peine sous la pression, se pliant et se déformant autour de mes griffes. Je sens la structure du coffre céder sous ma poigne, mais au lieu de simplement arracher la porte, c'est tout le coffre qui se détache du mur avec un craquement assourdissant.
Je tire le coffre entier, le métal râpant contre la pierre tandis que des débris et de la poussière tombent autour de moi. Le coffre pèse lourd, mais ma force surhumaine le soulève sans effort. Le clone de Marcus, immobile à côté de moi, observe la scène avec une neutralité déconcertante.
Je pose le coffre à mes pieds et examine rapidement l'intérieur, encore intact. Mes griffes retournent à leur forme normale, mes doigts reprenant leur apparence humaine en quelques instants. La transformation laisse une légère sensation de picotement dans ma main, un rappel de la puissance qui sommeille en moi.
Mon excitation et rapidement refroidit lorsque je découvre uniquement de l'argent en grande quantité dans ce coffre. "c'était prévisible, on ne laisse pas des documents ou des objets compromettant dans un coffre en surface." pensais je en récoltant les liasses de dollars.
500 000 dollars viennent s'ajouter au 150 000 que j'ai économisé dans mes chasses nocturnes. Au moins, l'argent ne prends pas d'espace dans le coffres.
Après avoir fini d'inspecter le bureau sans rien trouver d'utile, je récupère les sangsues du clone de Marcus avant d'ouvrir la fenêtre. L'air frais de l'après-midi entre dans la pièce alors que je regarde en bas, vers le cimetière. Sans hésitation, je saute vers le sol en contrebas.
Le bruit sourd de mon atterrissage résonne dans le calme oppressant de la journée, attirant rapidement l'attention des créatures qui rôdent dans les parages. je remarque je mes chaussures sont tombé en morceaux a cause de cet acrobatie, me laissant pieds nue.
Presque immédiatement, je vois des formes sombres se détacher de l'ombre des arbres, des silhouettes se mouvant rapidement dans ma direction. Une meute de chiens mutants, leurs yeux luisants d'une lumière malsaine, s'avance en grondant, leur démarche fluide et prédatrice.
Leurs muscles tendus sous la peau décharnée, leurs griffes raclent le sol avec une agressivité palpable. Leurs babines retroussées laissent apparaître des crocs acérés, brillants sous la lumière tamisée par les nuages. Ils sont une dizaine, leurs mouvements coordonnés et déterminés, comme s'ils étaient dirigés par une seule volonté meurtrière.
En levant les yeux, je remarque une nuée d'oiseaux mutants convergeant vers moi. Le ciel est obscurci par la multitude de silhouettes ailées, des corbeaux aux plumes sombres et aux becs affûtés, leurs cris perçants brisant le calme de l'après-midi. Parmi eux, je distingue des faucons, leurs serres étincelant dangereusement, et un pygargue, majestueux mais sinistre, ses ailes massives battant l'air avec une puissance redoutable.
La foule d'animaux mutants forme un cercle menaçant autour de moi, leurs mouvements synchronisés comme une danse macabre. Les corbeaux descendent en piqué, leurs becs prêts à frapper, tandis que les chiens avancent en grondant, leurs yeux fixés sur moi avec une intensité féroce.
Je sens l'excitation monter en moi, un mélange d'adrénaline et de détermination. Chaque créature ici présente est une nouvelle opportunité, un ajout potentiel à mon armée. Je serre les poings, prêt à affronter cette horde de mutants, sachant que chaque victoire me rendra plus fort.
Le premier chien bondit, ses crocs acérés prêts à m'arracher un morceau. Je pivote sur mon pied gauche, esquivant son attaque de justesse, et tend ma main pour toucher sa peau décharnée. En un instant, il disparaît, absorbé dans mon usine. Un deuxième chien suit immédiatement, tentant de me mordre à la jambe. Je saute en arrière, mon pied effleurant sa tête avant de le capturer d'un simple contact.
Les corbeaux plongent en piqué, leurs becs affûtés comme des lames. Je balance mon corps de côté, évitant leurs attaques coordonnées, et étends mes bras pour les toucher au passage. L'un après l'autre, ils disparaissent dans mon usine, transformés en alliés potentiels.
Un faucon fond sur moi, ses serres étincelantes visant mon visage. Je me baisse rapidement, sentant le vent de ses ailes frôler ma tête. Je tends ma main vers lui, et d'un simple contact, il rejoint les autres créatures capturées. Le processus se répète alors que je continue à esquiver et à capturer les oiseaux et les chiens, mes mouvements devenant une danse fluide entre attaque et esquive.
Enfin, le pygargue entre en scène, ses ailes massives battant l'air avec une puissance redoutable. Il plane au-dessus de moi, calculant son moment pour frapper. Les derniers chiens encore debout tentent leur chance, mais je les neutralise rapidement, les envoyant dans mon usine avec des mouvements précis et rapides.
Le pygargue plonge, ses serres ouvertes et prêtes à lacérer ma peau. Je me prépare, sachant que cette créature nécessitera plus d'efforts pour être capturée. Il frappe, et je roule sur le côté, évitant de justesse ses serres tranchantes. Je me relève rapidement, tendant la main pour le toucher, mais un message apparait.
DING
Fusion virus T détecté ou "?" l'absorption prendra 20 secondes.
Le temps sera diminué de 10 secondes en raison du bonus sur les mutations au virus T.
20, 9
Contacte interrompu, veuillez recommencer.
Le contenu du message me surprends tellement que le pygargue réussit presque à me toucher.
Nous échangeons plusieurs passes, lui attaquant et moi esquivant, chacun cherchant une ouverture. Enfin, dans un mouvement calculé, je feins une esquive, attirant le pygargue à s'engager pleinement. Au dernier moment, je change de direction, tendant ma main pour saisir son aile. Il se débat violemment, mais je maintiens ma prise, luttant contre sa force.
DING
Fusion réussi virus T détecté ou "?" l'absorption prendra 20 secondes.
Le temps sera diminué de 10 secondes en raison du bonus sur les mutations au virus T.
20, 9, 8, ... 1, 0
Fusion réussi virus T absorbé avec succès disponible dans l'usine, veuillez le nommer.
" Nomme le Aquila" dis je en repensant a un épisode de Jdg sur l'aigle et le pygargue puisque Aquila signifie aigle en latin.
1 Aquila sera produit tous les heures. Vous disposer de 10 Aquila directement dans l'usine.
Vous obtenez un bonus pour la capture de toutes espèces ayant réussi une fusion parfaite avec le virus T.
Après ce petit interlude, je récupère tout les clones de Marcus puisque le manoir n'a plus rien d'intéressant avant de briser une porte en métal derrière le manoir.
Bizarrement, c'est une saloperie de cabane de jardin avec plusieurs entrée alors pourquoi mettre une porte plus solide alors que les deux autre porte sont en bois. Je prends la porte de droite profitant que le soleil est encore bien présent pour aller explorer les alentours.
Le sentier commence à l'orée d'une dense forêt, où les arbres, anciens et tordus, semblent former une canopée naturelle, obscurcissant la lumière du soleil. Les branches noueuses s'entrelacent au-dessus de ma tête, créant une voûte ombragée et étouffante. Des lianes pendent comme des serpents immobiles, ajoutant une touche de mystère à l'atmosphère déjà inquiétante.
Le sol du sentier est irrégulier, parsemé de racines apparentes et de pierres couvertes de mousse. Des feuilles mortes crissent sous mes pas, et de temps en temps, des insectes fuient ma présence, disparaissant dans la végétation dense. L'air est lourd, chargé de l'odeur de terre humide et de végétation en décomposition, un rappel constant de la nature sauvage et impitoyable de cet endroit.
À mesure que j'avance, le sentier devient de plus en plus étroit, les arbres semblant se rapprocher, formant un couloir naturel oppressant. Les rayons de lumière qui parviennent à percer la canopée projettent des ombres mouvantes sur le sol, ajoutant une dimension surréaliste à mon voyage. Des cris d'animaux nocturnes résonnent au loin, amplifiant la sensation de danger imminent.
Finalement, j'aperçois la cabane de Lisa Trevor à travers les arbres. Elle est nichée au cœur de la forêt, entourée de végétation épaisse. La cabane elle-même est une structure délabrée, construite en bois vieilli et en pierre. Des planches cassées et des fenêtres barricadées témoignent de son état de délabrement avancé. Une aura de désolation et de mystère entoure ce lieu, comme si le temps s'était arrêté ici.
À travers les murs délabrés de la cabane, j'entends des murmures indistincts, entrecoupés de pleurs étouffés. Une voix féminine, tremblante et empreinte de tristesse, semble appeler faiblement : "Papa... Maman..." Ces mots, à peine audibles, sont porteurs d'une douleur insondable, d'une quête désespérée de réconfort et de réponses.
Le mélange de ces râles gutturaux et des pleurs murmurants crée une cacophonie déchirante, une mélodie de souffrance qui hante l'esprit. Le son semble venir de partout et de nulle part à la fois, résonnant à travers la cabane et la forêt environnante, comme un écho perpétuel de la tragédie qui s'est déroulée ici.
Chaque "Papa... Maman..." est un appel poignant, un cri désespéré de l'âme tourmentée de Lisa Trevor, cherchant ses parents perdus dans les ténèbres. La douleur et la solitude qu'elle exprime sont presque tangibles, envahissant l'air et amplifiant l'atmosphère sinistre du lieu.
Ce râle, accompagné des pleurs murmureurs, me glace le sang et me rappelle la tragédie et les horreurs qui se sont déroulées ici.
Inconsciemment et malgré les dangers, mon empathie prend le dessus et je franchis la porte de la cabane. j'entre rapidement avant de voir la créature désolé devant l'âtre d'un feu recourbée sur elle même.
Son apparence est un mélange déconcertant de terreur et de pitié. Lisa Trevor, une victime des cruelles expérimentations d'Umbrella, se tient devant moi, mais elle n'est pas agressive. Au contraire, elle semble contemplative, ses yeux vides de toute malice, comme si elle cherchait quelque chose en moi.
Son visage, à peine visible sous les longues mèches de cheveux sales et emmêlés, est défiguré par des sutures et des cicatrices, témoins des nombreuses interventions chirurgicales qu'elle a subies. Ses yeux, bien que voilés par la douleur et la folie, brillent d'une lueur étrange, presque enfantine, comme si elle cherchait une connexion humaine perdue depuis longtemps.
Le corps de Lisa est enveloppé dans une robe déchirée et sale, ses lambeaux pendent tristement, révélant des membres malformés et disproportionnés. Ses bras et ses jambes sont couverts de bandages ensanglantés et de tissus cicatriciels, ajoutant à l'horreur de son apparence. Une grande chaîne en métal, symbole de sa captivité, traîne derrière elle, cliquetant sur le sol à chaque mouvement.
Sur son dos, elle porte ce qui semble être des restes humains, les visages de ses parents cousus sur sa chair dans une tentative macabre de retrouver un semblant de famille. Ces visages, figés dans des expressions de douleur éternelle, ajoutent une dimension profondément tragique à sa présence.
Elle avance lentement, ses pieds nus et sales traînant sur le sol de la cabane. Chaque pas est accompagné d'un léger gémissement, un son qui semble être un mélange de souffrance et de curiosité. Elle s'arrête à quelques mètres de moi, levant légèrement la tête comme pour mieux me voir, ses yeux scrutant mon visage avec une intensité déconcertante.
Ses murmures, toujours présents, deviennent plus distincts. "Papa... Maman..." répète-t-elle doucement, sa voix tremblante résonnant dans l'air lourd de la cabane. Son regard n'exprime pas de haine ni de violence, mais plutôt une profonde tristesse et une recherche désespérée de réconfort.
Je reste immobile, captivé par cette apparition à la fois terrifiante et pitoyable. Lisa Trevor, dans toute son horreur et sa tragédie, se tient devant moi, une âme perdue dans un corps monstrueux, cherchant une connexion humaine dans un monde qui l'a cruellement trahie.