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Chapter 8 - Chapitre 7 : Proteger et servir

Après m'être changé en un ensemble détente, je fis appel à Jordan, qui émergea de mon usine dans un état impeccable, dépourvu de toute blessure ou trace de sang. Son apparence était aussi parfaite que d'habitude, son visage impassible trahissant peu d'émotion.

« Tu as une identité en ville ? » demandai je d'un ton calme, mais direct, alors que je scrutais son expression avec attention.

« Oui, je suis infirmier pour l'hôpital de Racoon city », répondit il d'une voix légèrement terne, révélant peu de détails sur sa vie apparente.

« Très bien », acquiesçai je, sachant que sa couverture professionnelle pourrait s'avérer utile dans nos manœuvres futures. « Tu vas visiter les maisons à vendre et en acheter une pour au plus 200 000 dollars, avec un prêt si nécessaire. Ensuite, tu iras à l'orphelinat pour demander des informations sur les adoptions. »

(Nda : je sais que l'orphelinat est censé avoir déjà étais nettoyer mais pour l'histoire, je juge que l'événement aura lieu après les événements de Re 0 et 1)

Après avoir fourni à Jordan les 20 000 dollars nécessaires pour sa mission, il acquiesça et quitta la pièce, m'appelant "Maître" avec un respect qui témoignait de notre relation de confiance. Sa loyauté sans faille était un atout précieux dans mes futures plans .

Alors que Jordan se mettait en route, je fis sortir le mafieux pour obtenir des informations sur les autres planques des chefs de la pègre à Racoon. Cependant, ma surprise fut grande lorsque je découvris que tous les autres repaires avaient été nettoyés par Umbrella. La pensée qu'une force aussi puissante avait éliminé tous la pègre de Racoon City sans être repéré me laissa perplexe, mais je savais que je devais agir avec prudence dans cette situation délicate.

Pensif, je réfléchis à la meilleure stratégie à adopter. L'idée de mêler les STARS à l'orphelinat sous prétexte que notre chef Iron en était le directeur me vint à l'esprit. En présentant cette action comme une initiative de bienfaisance envers les enfants, aucun de mes collègue ne serait contre.

15/06/1998

J'ai enfin eu un jour de repos . Jordan m'a déjà contacté pour me dire qu'il a acheté une maison en centre ville pas loin de l'orphelinat mais qu'il n'était pas possible pour lui de même voir les enfants.

Alors que je me trouvais encore dans mon lit, mon esprit vagabondait à la recherche d'une solution. Mon esprit imaginait quelques scénario avec plus ou moins de réalisme. Je frisonne en imaginant être accueillit par Mister X au portail de l'orphelinat . Cependant, cette quiétude fut rapidement interrompue par un toc toc à ma porte.

Je me levai avec une lenteur délibérée, m'étirant paresseusement avant de me diriger vers l'entrée. À ma grande surprise et mon plus grand plaisir, c'était Jill qui se tenait là, vêtue d'une tenue décontractée et arborant un sourire radieux.

« Tu fais quelque chose aujourd'hui, beau blond », lança-t-elle avec une lueur espiègle dans les yeux, faisant battre mon cœur un peu plus fort.

Je lui rendis son sourire, incapable de cacher ma propre joie à sa vue. « Autant j'aimerais passer beaucoup de temps avec vous, charmante créature », répliquai je avec un soupçon de taquinerie dans la voix. Jill m'ayant donné une idée par sa présence.

« Cependant, je compte rendre visite aux enfants de l'orphelinat avec quelques bricoles pour leur faire plaisir. Aimeriez vous m'accompagner dans cette aventure? »

Jill sembla réfléchir un instant, son regard scrutant le mien avec une intensité troublante. Puis, après un moment de silence qui sembla durer une éternité, elle hocha lentement la tête, son sourire s'élargissant.

« Le Chef Iron est directeur de l'orphelinat près du commissariat, on devrait y aller, je choisirai les objets pour les petites filles et toi pour les garçons; il y a un magasin de jouet sur la route », proposa-t-elle d'un ton enjoué, avançant déjà vers la porte avant même que je ne la suive, veillant à verrouiller derrière moi pour assurer notre intimité.

« J'aimerais passer par une boulangerie pour acheter quelques viennoiseries pour eux, tu penses qu'ils sont combien dans l'orphelinat? » demandai je en la rattrapant, mes pas se mêlant aux siens dans une harmonie naturelle.

Jill se retourna pour me répondre, son regard pétillant d'une douce compassion. « D'après ce que j'en sais, il y a une trentaine d'enfants dans l'orphelinat, et sa pleine capacité est de 50 », expliqua-t-elle, soulignant ainsi l'importance de notre geste.

Son attention se porta ensuite sur mes vêtements, et je sentis un léger frisson me parcourir alors qu'elle les scrutait avec un regard amusé. « Tu devrais passer au magasin acheter un ensemble décontracté, parce que là, tu risques d'effrayer les enfants », plaisanta-t-elle gentiment en ajustant un pli dans ma tenue.

Je ne pus m'empêcher de sourire face à sa remarque, reconnaissant l'importance de donner une image rassurante et accueillante aux enfants que nous allions rencontrer.

Nous nous rendons au magasin de vêtements situé à côté de l'appartement, où Jill prend l'initiative de choisir un ensemble pour moi. Elle opte pour un pantalon bleu marine assorti à une chemise bleu azur, agrémentée de chaussures de ville assorties. En essayant l'ensemble, je constate que la silhouette musclée que j'ai acquise après ma réincarnation transparaît à travers la chemise, mais l'ensemble ne semble pas trop serré, ce qui me convient parfaitement. Je décide donc de garder les vêtements sur moi et de passer à la caisse pour les acheter.

Après avoir payé à la caisse, je range mes anciens vêtements dans un sac en plastique, puis je le tends à un sans-abri qui se tient à côté du magasin. Bien qu'ils ne soient pas sales, ils ne sont tout simplement pas très beaux. Cependant, le regard reconnaissant que me lance l'homme me confirme que ce geste simple lui apporte un peu de réconfort.

« Tu es vraiment généreux, Gérald », remarque Jill alors que nous nous dirigeons vers une boulangerie, son regard pétillant de reconnaissance. Je ne peux m'empêcher de remarquer son regard carnassier posé sur mes fesses, ce qui me fait esquisser un sourire amusé.

« Pas vraiment, maintenant que je passe plus de temps en uniforme, autant avoir l'air bien en civil, et si mes anciens vêtements peuvent aider quelqu'un, autant les donner », expliquai je à Jill, avançant dans la boulangerie déserte malgré l'heure matinale.

Alors que je me dirigeais vers la caissière, je choisissais une sélection de beignets, donuts, petits pains et chaussons aux pommes, mon regard parcourant les délices alléchants qui garnissaient les étalages. Cependant, ma satisfaction fut de courte durée lorsque je découvris que ma générosité avait un prix : je me retrouvai soudain 200 dollars plus léger. C'était alors que je réalisai que nous étions dans une boulangerie française haut de gamme, ce qui expliquait pourquoi elle était si déserte malgré l'heure matinale.

Jill éclata de rire derrière moi en constatant le montant dépensé pour un simple petit déjeuner. Nous décidâmes alors de nous rendre directement à l'orphelinat, préférant ne pas attendre plus longtemps pour partager ces délices avec les enfants, tant qu'ils étaient encore chauds et délicieux.

Alors que nous nous approchions de l'orphelinat, je ne pus m'empêcher de ressentir une pointe d'appréhension en voyant les pointes acérées qui surplombaient le mur. Malgré le portail vert orné d'un joli dessin, cette impression de sinistre qui émanait de l'enceinte me serrait le cœur.

En chemin, je fis un signe discret à Jordan, qui se tenait sur le pas de l'escalier de sa nouvelle maison, un journal à la main, lui indiquant de nous rejoindre à l'orphelinat plus tard. J'avais l'intention de lui faire confronter le personnel en présence de Jill et moi.

« Je ne sais pas ce que tu en penses, Jill, mais je trouve que le haut du mur est vraiment glauque », fis-je remarquer en pointant du doigt les pointes menaçantes.

Jill me regarda avec un sourire rassurant. « Tu t'en fais trop, c'est juste pour la protection des enfants. Souviens toi que le Chef Iron est le directeur, donc c'est sûr », tenta-t-elle de me rassurer.

Intérieurement, je poussai un long soupir de résignation. Pour l'instant, je décidai de garder mes préoccupations pour moi, sachant que le bien-être des enfants était notre priorité absolue.

Le portail s'ouvrit pour révéler un homme maigrichon qui nous regardait d'un air suspicieux. « Qu'est-ce que vous voulez? » demanda-t-il d'une voix méfiante.

Avant que Jill n'ait eu le temps de répliquer avec sa répartie légendaire, je pris les devants, avançant légèrement avec un grand sourire tout en sortant mon badge. « Nous sommes ici pour voir les enfants », commençai je d'une voix amicale, « Nous faisons partie des STARS, et comme le chef Iron est directeur de l'orphelinat, nous avons décidé de passer un peu de temps avec les enfants pendant notre journée de permission ».

Son regard parcourut ma plaque avec une réticence clairement affichée sur son visage, mais finalement, il nous ouvrit le portail et nous pénétrâmes dans un vaste jardin où plusieurs enfants jouaient, sous la surveillance d'au moins dix adultes, tous munis de calepins et en train de prendre des notes. Cependant, après un rapide décompte, je réalisai qu'il n'y avait que huit enfants présents.

Je me tournai vers l'homme à côté de nous alors que Jill commençait à exprimer nos pensées. « Ça ne fait pas un peu beaucoup d'adultes, en plus je n'aime pas vraiment le regard qu'ils ont sur les enfants. J'espère que vous n'autorisez pas des pervers à l'intérieur, sinon je vous coffre directement », déclara Jill d'un ton ferme, fixant l'homme du regard.

Ce dernier sembla légèrement paniqué, cherchant ses mots avant de répondre précipitamment : « Nous sommes financés par Umbrella, ce sont des membres de leur personnel. Ils ne font que surveiller la santé des enfants ».

Mon regard se durcit, une pointe de méfiance s'insinuant dans mes pensées. « J'espère que les enfants ne servent pas de cobayes pour tester les médicaments d'Umbrella, sinon ça va barder », ajoutai je d'un ton cinglant, fixant intensément l'homme en face de moi.

L'homme commença à transpirer abondamment, tandis que les adultes avec les calepins remarquèrent notre agitation croissante et que les enfants accoururent vers nous.

Reprenant immédiatement un visage souriant, Jill et moi-même nous mîmes à féliciter les enfants, tapotant la tête de certains d'entre eux tandis que nous tentions de dissimuler notre inquiétude sous une façade de jovialité.

DING

Infection bénigne à divers réactifs chimiques ainsi qu'à des résidus de virus T et G.

Assimilation de résistances et correction génétique en construction.

L'hôte peut maintenant corriger les infections bénigne résultant d'expérimentation.

Conduits au réfectoire où les enfants pourraient profiter des viennoiseries que nous avions apportées, Jill et moi-même fûmes accueillis avec des sourires timides et des regards curieux de la part des petits. Pendant que les enfants s'installaient autour des tables, impatients de déguster les délices que nous avions apportés, je pris discrètement l'initiative de supprimer toutes les impuretés et les toxines présentes dans leurs corps par un simple toucher sur la tête.

Les enfants semblaient totalement inconscients de cette intervention, se contentant de se concentrer sur les gourmandises qui les attendaient. Pendant les dix minutes suivantes, je poursuivis mon nettoyage discret, passant d'un enfant à l'autre sans éveiller leurs soupçons.

Entre-temps, je pris également quelques instants pour m'amuser avec les garçons, partageant quelques éclats de rire et des jeux innocents qui illuminèrent leurs visages de joie. Puis, après avoir chahuté avec eux pendant quelques minutes, je me tournai vers les petites filles qui semblaient impatientes de partager leurs histoires avec nous.

Écoutant attentivement leurs récits sur leur vie à l'orphelinat, je fus touché par leur résilience et leur courage face aux défis auxquels ils étaient confrontés. Malgré les difficultés, ils rayonnaient d'une énergie et d'une détermination remarquables, ce qui me rappela une fois de plus l'importance de notre présence ici.

L'agitation à l'extérieur attira rapidement notre attention, et nous nous précipitâmes à l'extérieur avec Jill, déterminés à découvrir la cause de ce tumulte. « Qu'est-ce qui se passe ici? », demanda-t-elle d'une voix ferme en arrivant sur les lieux.

Jordan, visiblement perturbé, tenta de se calmer avant de répondre. « Je ne sais pas, je leur demande des informations sur l'adoption d'un enfant, mais le personnel n'arrête pas de dire qu'il n'y aura pas d'adoption », expliqua-t-elle, son regard exprimant son incompréhension et sa frustration.

Les enfants accoururent vers nous, leurs visages s'illuminant à la vue de Jordan, mais sombrant rapidement lorsque ses paroles se firent plus sombres. « Pourquoi les enfants ne pourraient ils pas être adoptés? », demandai Jill d'un ton glacial à l'homme qui nous avait ouvert le portail, fixant intensément ses yeux pour y déceler la moindre trace de mensonge.

Un sentiment de suspicion grandissait en moi, alimenté par cette révélation troublante. Je me tournai alors vers Jill, déterminé à agir. « Jill, je pense que je vais demander au reste de l'équipe de venir fouiller cet endroit de fond en comble. Il y a quelque chose de pas net qui se passe ici », déclarai je, mes pensées déjà tournées vers la nécessité d'une enquête approfondie pour découvrir la vérité.

Elle acquiesça d'un signe de tête, comprenant l'urgence de la situation. « Ok, sois prudent. Je vais demander à Chris et Barry de venir aussi. Le capitaine Wesker est en congés cette semaine », ajouta-t-elle, sa voix empreinte de préoccupation alors qu'elle se préparait à contacter le reste de l'équipe.

Le personnel commença à s'affoler légèrement en voyant Jill quitter la cour, leur agitation trahissant une certaine nervosité face à notre présence. D'un geste ferme, je pointai du doigt les onze hommes de l'orphelinat. « Maintenant, vous », déclarai je d'une voix autoritaire. « Vous allez rester dehors. Les enfants vont me suivre ».

Je me tournai ensuite vers Jordan, m'adressant à lui comme à un inconnu, renforçant ainsi notre stratégie. « S'il vous plaît, Monsieur, gardez un œil sur ces personnes et appelez moi si elles font quelque chose de suspect », lui ordonnai je d'un ton sévère, lui confiant cette tâche cruciale.

Guidés par leur curiosité et leur confiance en moi, les enfants me suivirent docilement dans le hall, leurs yeux fixés sur moi avec une grande attention. Je pris une profonde inspiration avant de m'adresser à eux d'une voix calme mais ferme.

« Les enfants, j'ai besoin que vous répondiez à quelques questions », commençai je, m'efforçant de paraître rassurant malgré la gravité de la situation. « Est-ce qu'il y a d'autres enfants hormis vous ici ? Est-ce que les gens d'ici ont fait quelque chose de bizarre ? »

Les réponses des enfants furent révélatrices et troublantes à la fois. Certains mentionnèrent des injections fréquentes et des analyses sanguines, évoquant des expériences médicales qui semblaient les perturber profondément. Leurs récits confirmaient mes soupçons et me donnaient les preuves de la sombre réalité qui se cachait derrière les murs de cet orphelinat.

Les enfants furent rapidement pris en charge, et grâce aux efforts conjoints de Jordan, qui en adopta deux, et de divers membres de la police qui se portèrent volontaires pour servir de familles d'accueil temporaires pour les autres, ils furent tous placés dans des foyers aimants et sécurisants. Pendant ce temps, le personnel de l'orphelinat fut arrêté et inculpé pour séquestration d'enfants et abus psychologique, mettant ainsi fin à leurs activités néfastes.

Umbrella réussit a se dédouané car le personnel ne faisait pas parti de ses effectifs connues et les dons qu'elle a donné à l'orphelinat sont clairement propre, l'argent ayant servit a la rénovation du bâtiment ainsi qu'a l'achat de matériel pour les enfants.

Le scandale qui éclata suite à ces révélations fit grand bruit, et le chef Irons fut contraint de faire face aux conséquences de l'incompétence de son équipe. Dans une déclaration publique, il exprima clairement qu'il n'était pas du tout au courant des agissements du personnel et qu'il refuserait désormais que son nom soit associé à l'orphelinat jusqu'à la fin de sa carrière en tant que commissaire. Cette annonce fut accueillie avec scepticisme par certains, mais elle témoignait néanmoins de la prise de conscience des graves erreurs commises au sein de l'établissement.

Quant au bâtiment de l'orphelinat, il fut scellé et placé sous surveillance étroite, mais je savais que cela ne mettrait pas fin à ses activités secrètes. Ayant connaissance de son lien avec le "NEST" de Birkin, je décidai de ne pas pousser plus loin la fouille, sachant que l'entrée de la pièce réservée au directeur offrait un accès potentiel à ces installations clandestines.