Lorsque les cloches de Prime annoncèrent l'aube, Salvatoris se leva. Il avait peu dormi, ses yeux arborant de grandes cernes. Bien que la journée ne faisait que commencer, il savait qu'elle serait à nouveau chargée. Il devait retrouver Alice, sans oublier d'emporter de la nourriture avec lui pour la réactiver. Il pensa aussi à laisser un mot à sa mère, déjà partie travaillé, pour l'informer de son départ. Cependant, il réalisa soudain quelque chose : il ne maîtrisait que l'écriture antique qu'il avait vue dans sa vision, et sa mère ne savait pas lire, même la plus simple écriture, ce qui le laissa perplexe quant à son plan d'escapade.
Toutefois, il secoua la tête alors qu'il se dirigeait en direction de sa cuisine d'un pas déterminé. Il prit alors un morceau de pain, avant de directement partir en direction des plaines, ignorant les conséquences que pourrait avoir ses actions. Il voulait savoir, même si cela ne lui était pas bénéfique.
Dès qu'il fut sorti de chez lui, il rappela ses pantins laissés à l'extérieur du village. Il avait presque totalement oublié le danger que représentait les routny tant son esprit était accaparer par ce qu'il pourrait apprendre, alors qu'il marchait dans les plaines à grande allure.
Toutefois, il se stoppa quand il vit des hautes herbe bouger non loin de lui, signe que les routny rodait dans les environs. Il prit en conséquence une décision rapide, envoyant à la mort l'un de ses pantins avant de se déplacer discrètement vers la ruine. Avec l'agitation que provoquerait le combat, il était persuadé qu'il ne rencontrerait aucun problème, et comme pour le prouver, il arriva sans encombre à l'entrée de la ruine, son morceau de pain bien en main.
Il passa une nouvelle fois l'entrer à peine dissimuler de la ruine, toutefois il pu noter un changement, l'air était désormais légèrement plus respirable en ces lieux, sans doute à cause de l'ouverture qu'il avait causé la veille. Il traversa rapidement la ruine, fixant uniquement son attention sur son objectif : Questionner Alice, et en apprendre plus.
Quand il arriva devant Alice, il réduisit en de fins morceaux son pain avant de le mettre dans sa bouche, attendant une réaction d'Alice. Cependant, le temps passa, les secondes devinrent rapidement des minutes, et quand Salvatoris fut sur le point d'abandonner devant le manque de réaction d'Alice, un bruit métallique se fit entendre, suivit d'une faible voix.
« un-u,-hu-humain... T-tu est celui à qu-qui j'ai fait lire nos sou-souvenir ? »
Salvatoris fut d'abord surpris, mais il acquiesça rapidement, n'oubliant pas de poser ses questions.
« C'était quoi tout ça ? Ce monde, est-ce réellement celui dans lequel je vis ? Ce que tu m'a montré était vrai ? »
« Ou-oui...t'es dieux ne sont pas ce que tu crois, tu-tu l'a vu comme moi et Reiner l'avons vu...alors-pou-pourquoi me questionner ? »
Salvatoris se figea. Il n'avait pas la moindre idée de ce dont à quoi Alice faisait référence, alors il la regarda, ne sachant que trop peu quoi dire, avant de murmurer une phrase.
« Je n'ai vu qu'un monde en pleine effervescence, il n'y avait aucun signe d'autre race que les humains. À la fin, il y avait bien un combat dans des rues, mais... pourquoi tu me dis ça ? »
En l'entendant, ce fut au tour d'Alice de se figer, son temps était compté, et elle savait mieux que quiconque qu'elle n'aurait pas le temps de répondre aux questions de Salvatoris, et encore moins de lui expliquer la situation. Elle scanna alors sa mémoire, recherchant pourquoi Salvatoris n'avait pas vu tout ce qu'elle souhaitait lui montrer, avant de se stopper, réalisant une chose : Elle n'aurait pas dû écouter Clovis à ce moment là. Elle fixa ensuite Salvatoris d'un regard profond, elle ne savait pas qui il était, pourquoi il était revenu en sachant aussi peu de chose sur le passer, ni quel était ses intentions, mais elle devait transmettre ce qu'il s'était passé, elle voulait le sauver, non, elle devait le sauver.
« Il-il...tu aurais dû en voir pl-plus. Approche toi...je...ait...pas l-le-le tem-ps... »
Le corps d'Alice commença à convulser par endroit, rendant Salvatoris hésitant, cependant, il s'avança, parlant d'une voix déterminer.
« Je veux tout savoir, montre moi tout A...Alice. Je veux comprendre tout ce qui c'est passer, je doit savoir si ce monde n'est qu'un vaste mensonge ou si le mensonge, c'est toi ! Je dois savoir si cet homme est bien le héros dont j'ai toujours rêver la résurrection, et comprendre pourquoi le monde à tant changer, ou même si c'est le même monde. »
Cependant, la réponse d'Alice fut transmise d'une voix robotique endommagée, à peine audible.
« Tr-t-très bibien. J'espè-re que tu feras le bon-bon choix, hu-humain. Sau-sauve le...pi-pitier... »
Bredouilla Alice, une expression emplie de tristesse marquer sur son visage détruit. Elle luttait pour parler pendant que toutes ses forces quittaient son corps, pour une fois de plus illuminer le dispositifs derrière elle d'une lumière d'un vert éclatant, qui fit de nouveau tomber Salvatoris dans un profond coma quand Alice eut saisie sa main, laissant l'inconscient Salvatoris être assailli d'image incompréhensible.
* * *
Quand tout se stabilisa, seul les visages incrédules d'Alice et de Reiner faisant face à une fenêtre furent visible. Toutefois, ils se transformèrent rapidement en un visage terrifié, puis choqué par la violence des affrontements extérieurs ce déroulant à quelques mètres à peine de leur fenêtre. Ces affrontements avaient éclaté sans un seul pré avis, si ce n'est des tirs dans les ruelles voisines, et des hommes sortant armé de leurs habitations. Bien que les armes des civils étaient parfois archaïques ou artisanales, elles restaient suffisamment efficaces pour tuer plusieurs policiers ne possédant pas les protections adéquates à tout endroit pour résister à ce type d'arme.
Leurs cadavres reposaient dans des mares de sang au milieu de flammes devenant de plus en plus violentes, alors que les rats et divers nuisibles urbain, habituer aux violences presque quotidiennes de la ville, étaient attiré par l'odeur de la chaire et du sang. Ils arrachaient de leurs orbites les yeux de certains cadavres afin de les amenés dans les ruelles alentours, ou les égouts, allant parfois parfois jusqu'à s' introduire dans le corps même des cadavres par leurs bouches afin de les dévorées de l'intérieur, en sécurité.
Cependant, quand les tirs d'arme à impulsion ou à plasma provenant des marchés noirs, touchaient leur cible, elle ne laissait que des cendres ou des marres de liquide organique difforme à la limite de l'ébullition derrière leurs tirs. Cela était sans compter les innombrables pertes du côté de la foule rebelle, qui ne possédait que le nombre comme avantage. La très grande majorité n'avait même pas un semblant d'armure, portant au mieux des vêtements ordinaire, ou au pire, de simple guenille de tissus en lambeau rapiécé à de multiples reprises avec tout type de cuirs, de tissus, ou même de vieux plastique.
Alice fut la première à détourné le regard, posant sa main sur l'épaule de Reiner en secouant la tête afin de l'inciter à faire de même. Mais, celui-ci n'arriva à quitter du regard ce spectacle morbide et sanguinolent, dont l'atroce odeur pouvait presque être sentie à travers les vitres, transperçant même l'odeur de brûlé désormais habituel à tous. Voyant que Reiner ne détournait qu'à peine le regard pour la regarder, Alice engagea la conversation, essayant de parler d'une voix calme et claire.
« Ça ne sert à rien de trop regarder, c'est encore pire qu'hier... mieux vaut attendre qu'on vienne nous chercher nous aussi, c'est déjà un miracle qu'on puisse rester si proche de la capitale sans avoir été enrôlé. Donc... essayons de profiter, et d'oublier, avant de se morfondre pour quelque chose qu'on ne peut changer. Tu ne m'avais pas aussi dit quelque chose comme ça avant ? »
« Si...mais...c'est...je me rends compte que c'est plus facile à dire qu'à faire... »
Répondit Reiner, d'une voix hésitante en détournant le regard de la fenêtre, alors qu'Alice la bloquait de nouveau avec le meuble qui avait été déplacé pour permettre d'observer l'extérieur.
Après avoir bloqué la fenêtre, Alice prit la télécommande qui était poser aléatoirement sur le canapé, puis alluma la télévision en fixant Reiner.
« Tu veux faire quoi ? »
« Je sais pas vraiment, regarder un anime, j'imagine, pour pouvoir changer un peu d'ambiance. »
Mais quand qu'Alice s'apprêtait à changer le mode de Tv, la chaîne d'information en fond l'interpella alors que le journaliste parlait de la situation globale.
« -Ce qui permet à tous nos citoyens d'avoir une formation sécurisée avant d'aller sur le terrain, et malgré les quelques dissidences mineures étant vite maîtrisées pacifiquement par les forces de l'ordre qui continue de se produire occasionnellement, tout se passe bien. Nous le répétons, tout travailleurs n'étant pas réserviste doit rester à son poste et ne seras pas enrôler, ne faites pas d'amalgame, beaucoup de personne se méprennent sur- »
Reiner coupa au milieu de son discourt le journaliste, et prit la télécommande des mains d'Alice, changeant le mode de Tv lui-même, qui se distordit soudainement, disparaissant pour ne laisser de nouveau qu'un noir abyssal à sa place, avant de réapparaître comme si de rien n'était, alors que Reiner disait.
« Ça ne sert plus à rien de voir ça... »
« Je suis d'accord, mais, j'étais tout de même curieuse. »
Reiner alla sur un site web, regardant un animé japonais avec Alice, augmentant graduellement le son au fur et à mesure des épisodes pour masquer le bruit des hurlements, des flammes se rapprochant, et des échanges de tirs les plus en plus violent émanant de l'extérieur. Toutefois, tout se calma subitement, ne laissant retentir qu'un dernier tir, rendant le calme total à la rue et les appartements alentour. Cela permit à Reiner et Alice de baisser le volume de ce qu'ils regardaient, faisant comme si rien ne s'était passé.
Dehors, le soleil se couchait sous un spectacle horrifique, ou des hommes en tenue blanche faisait de leurs mieux pour nettoyer la rue emplie de sang et de cadavre mutilé emplie de mouche et de leurs œufs franchement pondus en leurs seins. Ils essayaient de faire fuir les rats et autres nuisibles ayant envahi les rues pour se nourrir de ce festin, sous le regard de Reiner qui avait de nouveau décalé un meuble pour connaître la situation extérieure.
Malgré cela, tout était comme avant, les rues n'étaient que sensiblement moins chargée. Les bâtiments administratifs continuaient de déborder d'activité en dépit de la tombée de la nuit. Ce qui laissait les rues principales de cette ville qui paraissait si calme et paisible, illuminer de toute part.
Cependant, cette vue fut bloquée par le meuble que Reiner replaça en soupirant, comme si il ne voulait pas vraiment voir ce qu'il avait vu, mais ne pouvait s'empêcher de regarder. Il se dirigea dans sa chambre, ou Alice avait déjà trouvé refuge dans son poste de recharge, proche de deux sacs à dos remplis. Reiner s'installa donc sur son lit, s'enroulant dans ses couvertures, portant encore tous ses habilles, et ferma les yeux en essayant de trouver le sommeil pendant que la nuit était encore calme.
Ce n'est qu'au milieu de la nuit que ce calme fut interrompu par une sonnerie provenant de la porte d'entrée de l'appartement de Reiner, laissant Alice s'y déplacer pour ne pas le réveiller. En ouvrant la porte elle fut saluée par un homme en costume noir tenant ses lunettes de sa main gauche, qui pris la parole presque immédiatement.
« Synthétique Alice, veuillez amener votre propriétaire, il est l'heure de votre départ. »
L'homme pointa la navette derrière lui qui portait le sigle du dieu grec Arès représentant le gouvernement, et sortie un badge de la poche avant gauche de son costume pour prouver ses dires. Il laissa Alice réveiller Reiner, qui prit sans un mots ses affaires, et les sacs dans un coin de sa chambre, pour ensuite en donner un à Alice. Tous deux suivirent l'homme en costume et entrèrent dans la navette, ouvrant ses portes de bas en haut. Quand celle-ci s'éleva du sol pour se diriger vers la capitale, elle montra la grandeur de tous les gratte-ciel ne semblant que très peu éloigné du véhicule, là où les petits immeubles comme celui de Reiner semblait bien plus petit. Les rues tentaculaires se confondaient entre elles dans la lumière, montrant d'autant plus les ruelles n'étant pas éclairées ou très peu, les faisant d'autant plus ressortir dans ce paysage de lumière.
* * *
Une fois le trajet presque terminé, le paysage changea d'immenses villes tentaculaires relier les unes aux autres, en une zone déserte emplie de cratère affolant par moment le compteur Geiger intégré au véhicule, en plus de ruine abandonner, que la nature avait recouverte depuis bien longtemps déjà. Ce n'est qu'au moment où les compteurs ne firent plus aucun bruit que la navette commença à ralentir. Le soleil commençait à se lever, illuminant la navette approchant d'un camp militaire isolée au milieu de ce paysage abandonné, là laissant s'y pose.
Reiner et Alice sortirent du véhicule dès que l'homme ouvrit les portes depuis le siège conducteur, les guidant entre d'autres navettes plus ou moins grande dans un immense hangar ou plus d'une centaine de personnes attendaient. Plusieurs d'entre eux dormaient à l'intérieur, certains attendaient à l'extérieur, et d'autres venait manifestement d'arriver, et essayait de trouver un endroit disponible pour poser leurs affaires, ou attendait quelque chose.
A peine une fois Reiner et Alice à proximité du hangar, L'homme prit la parole d'une voix forte.
« Les derniers individus sur la liste viennent d'arriver, que tous les Android se regroupent dehors, vous prenez une autre navette. »
De légers chuchotements parcoururent la salle alors que les androïdes se levaient, certain s'y attendant manifestement, bien que d'autres étaient surpris. Cependant, tous se dirigèrent vers deux des plus grandes navettes spécialisées dans le transport de masse.
Chacune était pilotée par un androïde attendant à la place du siège conducteur. Alice figurait dans les premiers à bord de la plus proche navette. Puis, une fois les deux vaisseaux pleines, le plus éloigné décolla, laissant le plus rempli derrière elle, lhomme resté à l'extérieur reprit alors la parole. Il était désormais accompagnée d'un autre homme en tenue militaire composer d'une veste à motif camouflage décoré de quelques médailles, ainsi que son pantalon militaire assortie, qui venait de le rejoindre sans un bruit.
« Maintenant que tous les androïdes sont partis ou presque, je vous présente votre instructeur. »
L'homme en tenue militaire avança et prit la parole d'une voix autoritaire après s'être immobilisé.
« Je me nomme Monsieur Sécrès, votre instructeur durant votre court séjour ici. À partir de maintenant, vous m'appellerez tous « instructeur », ou « monsieur l'instructeur », nous ne sommes pas ici pour devenir amis, mais pour essayer de vous donner les bases militaires nécessaires pour ne pas faire de vous de la simple chair à canon, mais des soldats utiles. »
Toutes les personnes présentes fixèrent alors leur attention sur l'instructeur et stoppèrent leurs chuchotements, rendant sont calme originel au camp, avant que celui-ci ne soit de nouveau brisé par la voix autoritaire de l'instructeur.
« Écoutez attentivement, soldats. En une semaine, nous ne pouvons pas accomplir de miracles physiques. Habituellement, il faut huit mois pour forger des soldats dignes de ce nom. Mais nous n'avons pas ce luxe. Vous devrez absorber ces bases comme des éponges. Le reste, vous apprendrez sur le terrain, au cœur de l'action. Je m'attends à une discipline de fer et une attention sans faille de chacun d'entre vous. »
Des chuchotements se répandirent presque immédiatement dans la foule en entendant les paroles de l'instructeur. Mais ceux-ci furent vite étouffés par le bruit de la dernière navette décollant à son tour, laissant Reiner là fixé un long moment, ignorant même la nouvelle prise de parole de l'instructeur. Ce n'est que quand tout le monde commença à se diriger vers les proches casernes militaires que Reiner fut forcer de revenir à la réalité.
Une fois devant les deux bâtiments, l'instructeur ouvrit la porte de la plus proche caserne sans un mot. Il s'approcha ensuite d'une des nombreuses portes les plus éloignées, et l'ouvrit en prenant la parole.
« Vous dormirez dans ces dortoirs. Les quatre portes autour de celle-ci contiennent les mêmes pièces. Je vous laisse deux minutes pour ranger vos affaires et vous placé dehors. Ceux qui n'ont pas de place ici, suivez-moi. »
Reiner ouvra l'une des portes, révélant un dortoir illuminé par la lumière extérieure, composer de dix lits comportant un petit espace entre eux, et une caisse devant chacun, ainsi que deux armoires. Reiner posa son sac proche d'un des lits, avant de se retourner, voyant neuf autres personnes faire de même. Pendant ce temps, d'autres personnes entraient puis sortaient de la pièce, portant toujours leurs affaires. Il partit ensuite attendre à l'extérieur, se fondant dans une petite foule d'environ une cinquantaine de personne, regardant l'instructeur qui attendait à l'extérieur de la seconde caserne, observant les quelques personnes sortir du bâtiment.
Une fois que toutes les personnes étaient sorties, l'instructeur continua la visite du petit camp, allant du réfectoire, puis au stand de tir, prenant plusieurs longues dizaines de minutes avant de regrouper tout le monde sur un terrain vague au milieu du camp et de prendre la parole.
« En une semaine, aucun changement physique ne pourra se produire. Mais sur le champ de bataille, avoir de l'endurance est capital, alors on va tester votre endurance. Vingt minutes de course. »
Reiner regarda alors là foule éparse, regardant également autour d'eux, sans courir ou essayer quoique-ce soit. Ce n'est que lors-ce que l'instructeur se répéta que certains se mirent à courir, entraînant un effet de masse. Mais alors que Reiner commençait à courir, tout devin noir, laissant même disparaître Reiner, plongeant le monde dans une obscurité abyssale.
Soudain, l'intérieur d'une navette se dessina et remplaça petit à petit cet abysse de noirceur. Elle était remplie d'androïdes debout et serrer entre eux, ne laissant aucun espace libre. Alice se trouvant au milieu de cette foule qui chuchotait de toute part. Ces chuchotements s'interrompirent alors que la navette se stoppait brusquement, laissant tous les Android tomber, et qu'une voix ne se fasse entendre d'un haut-parleur.
« Nous allons faire un détour, la première navette n'émet plus aucun signal. Destruction probable. »