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Chapter 4 - psychologist

Dans le vieux ranch des deux adolescents, une demoiselle qui y vivait était à l'extérieur devant une clôture en bois. Les deux mains posées sur la clôture, ses yeux grisâtres contemplent une sublime forêt qui se trouve de l'autre côté. Songeant dans le vide, elle s'était perdue dans ses pensées, puis des sortes de souvenirs plutôt floue lui traversent l'esprit, un homme et une femme tenant la main d'une petite fille qui était en tout point son portrait, ils arborant un sourire et se balader dans les rues de la ville.

Elle sort de ses heureuses pensées, pour se balader à côté de la clôture l'une de ses mains glisser le long de cette dernière. Elle se baisse et regarde un bois vertical qui semblait abîmé, fait une grimace et se relève, elle marche vers la porte du ranch et rentre à l'intérieur. Elle défait ses chaussures et enfile des chaussons bien chaud, elle laisse traîner les pieds au sol et remonte en haut, va à droite pour ouvrir la première porte, rentre et se rend à une fenêtre, écarte les rideaux et tourne la poignée de la fenêtre et l'ouvre en grand. Le vent léger qui annonce le début de l'hiver, souffle sur son visage, ses cheveux gris s'envolent légèrement de chaque côté. Un papier touche sa jambe gauche, elle se baisse et prend la feuille qui est marquée de rayures au stylo, en tournant sa tête, la pièce où elle est, semble ressembler à un bureau de travail, un grand tableau caché par un tissu, une commode en bois débordante de papiers et de piles, plusieurs trousses de stylos et autres fournitures, mais aussi à une chambre, due à un placard à vêtements et un lit pour une personne. La jeune demoiselle sort de la pièce et ferme la porte derrière elle, elle se rend dans la pièce en face tout à droite, l'ouvre et un nombre incalculable de divers papiers gisant au sol, elle pénètre la pièce avec ses baskets de courses et le sol fait des bruits, comme si le sol était ancien.

Elle s'approche, d'un immense tableau à sa droite qui était recouvert d'une grande carte, elle observe quelques rues qui étaient indiquées, puis des bruits de pas, qui entre dans la pièce survenue à ses oreilles, mais elle ne bouge pas, et reste là à regarder la carte. Une main s'appuie sur son dos, elle se retourne due à la surprise, Jiyu est la personne qui était rentrée, avec un bras tenant plusieurs papiers.

— Tiens, c'est pour toi. Jiyu tend les papiers.

— Pour moi ? La demoiselle était confuse.

— Oui, j'ai vu que ça parlait de tueur en série.

— Tueur en série ? Elle écarquilla les yeux et prit les papiers. Tu sais, je ne suis plus intéressé par ce genre de choses. Dit-elle en détournant le regard.

— Très drôle, Makoto. C'est pour ça que j'ai trouvé plein de journaux et de gribouillages parlant de meurtres en masse. Jiyu avait un ton marcquois.

— pff... Quoi!?... Non... C'est juste pour un exposé. Makoto croise les bras et regarde ailleurs.

— Makoto, on n'a pas d'exposé, on a juste des cours en ligne. Jiyu avait un visage blasé.

— Bon, d'accord ! Makoto, baisse les bras. Je suis peut-être un peu intéressé par ces trucs-là.

— Un peu ! La dernière fois, tu as dit que si tu retrouves le meurtrier de tes parents, tu ferais de la corde à sauter avec ses entrailles. Jiyu tend ses bras vers elle.

— Ne t'inquiètes pas, je gère carrément. Elle se rend à la porte. Je vais en profiter pour lire tout ça et je te tiendrai au courant. La demoiselle aux cheveux gris, lui sourit. D'ailleurs, n'oublie pas ton rendez-vous avec Banshee et rappelle-le à Cipher parce que je crois qu'il s'est rendormi... Elle pointe la pièce d'à côté.

— Quoi !? Il est sérieux lui ! Elle sort de la pièce. CIPHER ! DEBOUT !

Makoto rentre à nouveau dans la chambre et claque la porte derrière elle.

Devant un ascenseur, les chiffres montés petit à petit et s'arrêtent à l'étage numéro 10. Jiyu et Cipher sortent de l'ascenseur, marchent dans un couloir ressemblant à ceux d'un appartement, le sol était imprégné d'une moquette rouge, puis des chaises se trouvent devant une porte. Ils toquent et entre, un canapé en tissu marron et devant eux un bureau de travail. Une silhouette était apparente, et un *boom* résonne.

—AÏ ! PUTAIN ! Une femme surgit brusquement. JE ME SUIS EXPLOSÉE LE CR NE ! Réponds telle, en français.

— Banshee, ça va ? Tu tiens à peine debout. Interroge cyniquement, la femme.

— Ouais, je ressors de soirée, je n'ai pas fini de dessoûler. Elle ramasse des papiers au sol et un carton de pizza. Quelqu'un veut une part de pizza ? Elles sont encore chaudes.

— Euh... Non merci. Jiyu tend sa main, comme pour refuser.

— Moi, j'en veux bien une. Cipher s'avance et en prend une du carton.

— Super, attendais je vais m'installer.

Elle se redresse et s'assoit sur la chaise de bureau.

Elle avait des cheveux courts de couleur rouge sang, avec une grande mèche cachant légèrement son œil, ses yeux avait la même couleur que ses cheveux, elle avait aussi un léger rouge à lèvres. Elle portait également une grande blouse blanche semblable à celle de Djinn.

— Bon, ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu. Banshee sort un stylo et un classeur avec plusieurs feuilles et intercalaires.

— Rien de nouveau. Répondit Cipher allongée sur le canapé.

— Comme d'habitude. Jiyu avait les bras croisés et penchait la tête.

— Ce n'est pas possible. Banshee se frotte les yeux et baisse la tête. Vous ne voulez pas être sérieux deux minutes ?

— On est sérieux. Le garçon détourne le regard.

— Ce sont des journées normales. Elle baisse légèrement la tête.

— Je vois. La psychologue croise les bras. Le lapin, qu'est ce qu'il devient ? À ses mots, les deux adolescents prennent un air plus sérieux.

— Le lapin, il va bien... Enfin, je crois... Jiyu pose sa joue sur la paume de sa main et fait la moue.

— Il en fait tout le temps cas sa tête. Cipher se redresse en tailleurs et boude lui aussi.

Ils ont eu à peine le temps de rouvrir la bouche, qu'un point se sentit sur leurs têtes. Leurs têtes descendent brusquement. Le poids disparaît et il se retourne, une personne était au-dessus, son visage n'était pas visible caché par un long manteau marron et une capuche, mais on pouvait voir un sourire se dessiner.

— Le lapin !? Jiyu était surprise, mais il disparaît aussitôt. Je vais vous laisser faire votre séance tranquillement, je viens après.

— Tu es sûr ? Le garçon était appuyé sur le dossier du canapé. Humm... Pas de problème. Elle sort de la salle et s'assit sur les chaises à côté de la porte.

Dans ce couloir silencieux, un bruit d'horloge retentit, puis une silhouette se pose à côté de la jeune adolescente, tournant sa tête, c'était toujours cette personne qui était apparue subitement avec son long manteau marron, mais son visage n'était toujours pas perceptible.

— C'est maintenant que tu débarques?... Le lapin. Dit-elle d'une voix calme, mais il ne répondit pas, elle continua de lui parler et pendant ce temps de l'autre côté de la porte. Cipher était désormais assis normalement, sur le canapé.

— Comment se passe, ta relation avec ton frère ? Demande Banshee, reculent légèrement de son bureau.

— Humm... Comme d'habitude, je lui fais la gueule... Après, on s'aime... La routine quoi. Cipher avait un ton narquois et moqueur.

— Cipher ! Banshee avait un ton un peu plus élevé. Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Ce qu'il se passe ? Humm... Rien d'intéressant et vous ?

— ...

— Je vous ai dit la routine.

— Ne t'étonne pas, que tu n'arrives pas à trouver d'autres amis ou un ami avec cette façon de parler. Elle range à nouveau ses feuilles correctement sur le bureau, mais sa phrase était une pique lancée pour le provoquer.

— Vous avez dit quoi ? Cipher la regarde du coin de l'œil.

— Tu as bien entendu... Elle se lève de sa chaise. Honnêtement un garçon qui n'est pas humain, tue des gens et fans d'alcool ! Elle prit un ton plus brutal. Tu ne trouveras aucun... PUTAIN ! D'individus qui souhaiteraient, TRAÎNÉ AVEC UN SALE GAMIN A QUI IL MANQUE DES CASES ! ET DOUBLÉ D'AUTODESTRUCTION !

— LA FERME ! Cipher attrape sa blouse blanche. Redit encore un mot à l'humain et je te ...

— Tu vas me tuer ? Rétorque, a-t-elle en lui coupant directement la parole et ricanant juste après. Laisse-moi deviner... Elle agrippe ses bras. Tu as découvert quelque chose qui ne t'a pas plu ? Cipher écarquillés les yeux. Humm... Laisse-moi deviner... Ton frère ? Le jeune garçon lâche la blouse. Et une histoire de prison ? Cipher recule sous le coup du désarroi. J'ai vu juste, pas vrai ?

— ...

— Je me débrouille plutôt bien... Bon, c'était une bonne séance, tu peux partir maintenant. Banshee sourit et montre la porte.

Cipher ouvre brusquement la porte et sort brusquement, ce qui fait sursauter Jiyu et s'assoit à côté d'elle.

— Cipher, ça va ?

— Laisse-moi... Il lève sa veste, et cache son visage.

— Euh... D'accord. Jiyu entre dans la pièce et s'installe. Banshee vous avez dit quoi ?

— Beurk. Banshee vomit soudainement dans la poubelle. Oh, merde. Je crois que je n'ai pas dé cuvé de la veille. Elle regarde la poubelle. Ce ne serait pas un reste de chorizo.

— C'est répugnant... Haaaa. Jiyu était écoeuré et tourna la tête.

— Tu peux t'installer, je me prépare, dans deux secondes. Jiyu s'assoit et Banshee s'assoit à son tour.

— Tu arrives à dormir, en ce moment ?

— En vrai, je dirais oui, mais...Jiyu s'allonge. Je n'arrive pas à vider mon esprit. Elle bouge ses bras comme pour donner du tonic à ses phrases. J'ai l'impression que quand je pense à rien enfin toute seule, je dirais, et bah ça revient, les images ou souvenirs... Elle fait une pause et pose ses mains sur son ventre. Du coup non.

— Je vois. Banshee écrit ce qu'elle dit. Fais-tu des rêves ou des cauchemars ?

— Point positif non, je fais des rêves même si la semaine dernière, j'ai rêvé que mon frère et Kill m'avaient offert une licorne pour mon anniversaire, ça doit être trop bien une licorne de compagnie. Jiyu bouge la tête pour acquiescer.

— Une licorne ? Pourquoi une licorne ? La psychologue la regarde dans l'incompréhension.

— Je ne sais pas, mais c'était un super rêve.

— Ok, et monsieur Yakuza, il va comment au niveau maîtrise de soi ou d'envie de t'envoyer probablement une porte au visage.

— Je dirais bien enfin, j'ai du mal à essayer de parler avec lui... Jiyu s'assoit. Parce que des fois, il veut me tuer, me sauver, un autre, il m'engueule ou me donne des conseils, puis je suis soi une gamine ou une semi-adulte. Elle penche sa main de chaque côté. Est-ce que je suis bizarre d'accepter une vie pas si classique que ça ? Jiyu regarde Banshee d'un air confus.

— Je vais te dire ce que je vois. Elle se lève et va vers elle. Un enfant ou plutôt des enfants en comptent dans ta famille, qui on grandit trop vite, qui essaie d'avoir une adolescence ou une enfance à rattraper, mais qui sont conscient de l'endroit où ils ont vécu et évolué. Banshee pose ses mains sur ses épaules. Je sais que Cipher et toi, vous avez une vie assez atypique, mais vous faites des progrès à votre façon, ce qu'il vous faut, c'est quelqu'un qui vous apporte du bien pas votre famille, car ils le font très bien, mais quelqu'un d'extérieur qui pourra vous réparer petit à petit.

— Oui, vous avez raison, merci. Jiyu acquiesce.

— Je pense que tu peux partir.

— Oh déjà ? D'accord.

Jiyu se lève et la salue avant de partir, ouvrant la porte. Cipher était désormais plus souriante et parlait avec le lapin, il faisait des imitations tout en parlant, il semblait raconter sa journée. La demoiselle aux cheveux nuit noire, tend la main et ils se font un tapement cinq. Le lapin repartit et ils repartirent à deux.