Chapter 4 - 3

Adélie s'évanouit dans les bras du Roi entraînant la stupéfaction de la salle. Gustave lui-même ne sut sur le moment comment réagir. Il ne put se résoudre à laisser tomber la jeune femme au sol. Il l'a tenait dans ses bras puissant, elle toute frêle et pâle.

Il la détailla quelques instants, elle était belle. Ses boucles blondes dépassaient légèrement de son bonnet, sa peau laiteuse était lisse et parfaite, ses doigts étaient fins et ses lèvres paraissaient douces comme de la soie.

Gustave était en admiration devant Adélie si bien qu'il en oublia tout le reste. Cette belle jeune femme dans ses bras le faisait frissonner.

Il l'emmena dans une chambre destiné aux invités. Il refusa toute aide et tenu à la porter lui-même jusqu'au lit. Par la suite le Roi fit appeler son médecin qui accourut pensant que c'était le Souverain qui était mourant.

En arrivant dans la chambre le médecin fut surpris mais ne fit aucun commentaire et examina Adélie.

« - Votre Majesté, cette jeune femme a eu une légère baisse de tension rien de grave, il faut la laisser se reposer... annonça le médecin

- Merci Auguste j'en prendrais soin. »

Sur ces mots le médecin et son assistant quitta la chambre. La Reine Mère et la sœur du Roi restèrent.

« Gustave, vous ne pouvez pas vous occuper d'une banale servante sans intérêt, que penseront vos prétendantes ? Tout le royaume se risquera à imaginer une liaison ! »

La Reine mère faisait les cents pas, la sent é d'Adélie ne la préoccupait pas plus que les rumeurs.

Isadora, la sœur cadette du Roi se risqua à intervenir.

«- Mon frère, mère n'a pas tord, si vous voulez faire taire les rumeurs et calmer les révoltes, je doute que votre comportement soit judicieux...

- Taisez-vous ! cria-t-il faisant sursauter sa petite sœur, Je fais ce que je veux, cette jeune femme est si belle, si pure... je ne peux me résoudre à l'abandonner dans les sous-sols, elle doit avoir une petite chambre misérable et insalubre, une si belle jeune femme...

- Mon Dieu Gustave êtes vous en train de perdre la tête, vous parlez d'une bonne qui plus est mal discipliné vu que notre chef au soupes à du la corriger...

- Cesser ! Cette femme est un ange tombé du ciel... je compte l'épouser !

- Seigneur le Roi est fou ! S'époumona la Reine Mère »

Isadora était devenue pâle à l'annonce de son frère, Le Roi de Vésan voulait se marier avec une simple domestique. Que faisait-il de son rang ?

La Reine Mère et sa fille quittèrent la chambre furieuse.

Gustave s'approcha du lit où se reposait Adélie. Il prit sa main et se mis à parler seul.

« Je ne veux point vous forcer à m'épouser ma chère, alors je ferrais tout pour que vous m'aimiez et quand le temps sera voulu je demanderais votre main en attendant vous resterez ici avec moi... »

Petit à petit Adélie reprit conscience, elle avait fort heureusement rien entendue de ce que venait de dire son Roi.

« Mademoiselle ? Comment vous sentez vous ?, demanda le Souverain »

Adélie repris peu à peu conscience à se releva précipitamment en ce souvenant des derniers événements et la voila allonger sur un lit fait d'or et de satin, le Roi à son chevet.

« - Votre Majesté pardonnez moi je ne sais pas ce qu'il m'a pris, balbutia-t-elle précipitamment

- N'ayez crainte ma chère vous êtes en sécurité. Je vais appeler quelques domestiques pour s'occuper de vous en attendant reposer vous, ordre du médecin. »

Sa voix était douce et il souriait, un sourire éclatant de bonté.

La Reine mère s'était réunit avec quelques Dames et Isadora dans le boudoir. Elle demeurait furax depuis l'annonce de son fils. Elle avait travaillé dur et sans relâche depuis la mort de son mari pour trouver une femme digne a marier avec son fils. Mais depuis le couronnement de ce dernier, il avait refusé de rencontrer une jeune femme de plus.

« - Il est hors de question que mon fils, le Roi de Vésan se mari avec cette idiote de cuisinière !

- Mère si Gustave accomplit ce qu'il à annoncer tout à l'heure plus aucun riche baron, compte ou même prince ne s'intéressera à moi, s'écria Isadora

- Il faut absolument l'en empêcher, se calma la mère du Roi, et si le Roi refuse d'entendre raison alors peut être que la fille elle aura plus de jugeote.