Loin des combats intenses de la zone rouge, plus exactement dans la zone de commandement à la frontière de la première zone, il avait beaucoup de monde.
La totalité de ces personnes portées des masques.
La zone se situait dans un parc, utilisé pour le stationnement des vaisseaux de transports en attente et l'hôpital provisoire.
Cette zone donnée immédiatement sur la ville en ruine et était démarquer par une forte présence d'agent, gardant la frontière avec leur arme. Il y avait même certaines mitrailleuses installées, prête à être utilisé.
Il avait aussi une certaine zone une peu plus calme, où plusieurs hommes, femmes et robots se tenait assis devant des écrans.
Malgré la situation quelque peu critique, ils gardaient pour la plupart un calme étrange, relayant entre eux les informations, demande et donner les ordres aux troupes qui étaient quant à eux dans la zone.
Seulement, un homme se démarquait des autres.
Il était debout, bras croisés, et porté un masque de couleur noir, accompagné de légère ligne argenté.
Il n'était nul autre que Marcus, le chef d'une branche entier : la branche Protection.
"A-t-on des nouvelles de Nore ?"
Un homme répondit en se retournant :
"Non. Les communications deviennent extrêmement difficiles dans la zone rouge et les appareils de géolocalisations sont en déroute à l'intérieur."
"Et Alice ?"
"Elle ne répond plus elle aussi depuis qu'elle a accompagné Nore à l'intérieur de la zone."
'Sans info je ne peux rien envoyer pour aider. Même le Faucon a du mal à le contacter.'
"Dites au Faucon de continuer le soutien aérien avec Régis."
"D'accord !"
Puis Marcus, sorti de la zone et se dirigea vers l'extérieur de la zone aménagée.
En traversant la zone de commandement, on pouvait y voir beaucoup d'agents essoufflés, se reposant après leur excursion dans la première zone.
'Au moins, il n'y a que des blessés parmi nos rangs.'
Il passa aussi devant l'hôpital provisoire gérer par les agents spécialisés dans le médical.
Des centaines de brancards étaient alignées, où des centaines de civil était soigner. Les autres civils étaient ensuite renvoyés en dehors de la zone.
Puis Marcus se déplaça jusqu'à une foule de personnes était en train d'attendre.
Cette foule, composée de civil curieux et de journalistes, était contenu par une dizaine d'agents armé.
Les gardes avaient pour ordres de garder la zone sous contrôle, d'amener tous les blessés à l'hôpital provisoire et de garder le plus possible le silence face aux questions.
D'ici, Marcus pouvait entendre toute les conversation entre les civils.
Mais un mouvement soudain dans la foule attira son attention.
Plusieurs camions militaires arrivèrent, séparant la foule en deux.
Plusieurs soldats sortirent des camions et se dirigèrent vers les gardes.
L'un des soldats s'avança vers le garde au milieu.
"Qui êtes-vous ?"
Le soldats s'arrêta et attendit une réponse, qui ne vint jamais.
"J'ai demandé qui êtes vous ! Vous n'êtes pas de l'armée et vous ne semblez pas être américain. Vous faites partie de quel pays ?"
Le garde le regarda enfin.
"Je ne suis pas autorisé à vous répondre, mais sachez que nous venons de la part d'aucun pays. Nous vous aidons juste à tuer cette calamité et nous repartirons."
"D'aucun pays ? Foutaise."
L'homme s'apprêta à passer la ligne de garde, mais fut arrêté par la main du même garde.
"Pourquoi m'arrêter vous ? Je suis capitaine."
"Votre grade n'est rien dans un moment pareil et vous n'êtes pas autorisé à passer. Donc veiller à reculer."
Le garde resta visiblement calme, malgré la situation énervant visiblement le capitaine.
"Et alors vous êtes quoi ? Des mercenaires ? Et c'est quoi ces masques que vous portez tous ?"
"Ne forcez pas les choses. Veuillez reculer !"
Une pointe d'agacement et de menace était visible dans sa voix.
Le capitaine sortit alors son pistolet.
"J'ai dit laisser nous passer !"
Mais avant que la situation ne dérape, un coup de feu fut tiré.
Marcus attira son regard vers un autre homme d'une quarantaine d'années qui se dirigeait vers là.
"Capitaine, arrêtez ça tout de suite."
"Mais..."
"Vous osez ignorer mon ordre ?"
"Non, lieutenant colonel."
Il recula laissant passer l'homme, puis s'adressa au garde.
"Bonjour, je fais partie de l'armée des États-Unis. J'aimerais parler à votre supérieur."
Le masque du garde regarda alors l'homme pendant quelques secondes puis dit :
"Il est actuellement occupé. Je peux l'appeler, mais au vu des circonstances actuelles, je ne suis pas sûr qu'il pourra vous voir."
Marcus sourit sous son masque puis s'avança lentement.
"Ne t'inquiète pas, ce ne sera pas nécessaire."
Toutes les paires de yeux se fixèrent sur Marcus.
Le garde se retourna puis dit :
"Ah, Marcus."
"Je prends le relais."
Marcus s'avança alors vers l'homme, qui se présenta en premier.
"Bonjour, je suis le lieutenant-colonel John Mercer. J'étais en charge du plan de protection de la ville."
"Bonjour, je suis l'opérateur Marcus. Que puis-je faire pour vous ? Je suis désolé, mais nous sommes un peu dans un état de crise."
"Et bien, ce monstre est apparu de nulle part et vous êtes aussi arrivé peu après. Je suis donc venu enquêter."
Marcus ne répondit pas directement.
"Je vois, vous voulez nous observer pour votre rapport n'est ce pas ?"
John rigola puis déplaça son regard derrière Marcus puis vers la masse rocheuse qui se déchaînait dans la ville.
"Perspicace. Vous pouvez infliger de lourds dégâts à ces monstres alors que nous ne pouvons pas. Et votre technologie... m'intrigue."
Marcus réfléchit.
Nore avait demandé de limiter au maximum l'entrer aux journalistes qui pourraient essayer de venir. Cela impliquait donc de limiter au maximum les témoins et de les empêcher d'en découvrir trop sur l'organisation et sur leurs technologies. Seulement, limiter les actions de l'armée du pays dans lequel ils étaient pouvaient créer des problèmes et complication inutile
Après quelques secondes, il annonça :
"Je peux seulement vous laisser entrer seul. Et sans arme de préférence. Notre identité à tous est une de nos priorités envers les civils et l'armée de chaque nation."
John hocha la tête.
"Je peux comprendre dans un certain sens."
Puis les deux personnes s'apprêtèrent à rentrer lorsqu'une seconde personne arriva.
"Excusez-moi."
Marcus se retourna.
"Je suis Alain Black. Agent de la CIA. J'aimerais venir avec vous."
L'homme tenait devant un badge qui semblait prouver son identité, mais Marcus regarda seulement l'homme, sans annoncer de réponse tout de suite.
'Alors c'est lui. La personne qui tente de trouver Nore. À quoi pense-t-il ?'
"Bien, vous pouvez passer."
L'O.P.C.R, et surtout grâce à Alice, surveiller de près les personnes qui essayaient de chercher d'informations sur eux. Il était donc, en tant que chef d'une branche entière, informait de ces personnes, et Alain était bien évidemment l'un d'entre eux.
Alain rejoignit Marcus et John, puis commencèrent à se diriger vers la zone de commandement.
'Je sais pas à quoi pense Alain en venant ici, mais je devrais le garder à l'œil.'
Ils marchèrent pendant plusieurs secondes dans le silence puis c'est John qui le brisa.
"Et donc... qui êtes-vous vraiment ? Vous avez dit plus tôt que vous n'étiez affiliés à aucun pays."
"Tout ce que j'ai dit est vrai. Je fais partie de L'O.P.R.C, une grande organisation affiliée à aucun pays. Vous pouvez nous voir comme... une entreprise indépendante en quelques sortes."
"Et vous combattez ce genre de monstres ?"
"Exact. Mais ce genre d'incident ou du moins les dégâts humains n'aurait pas du arriver. Nous faisons donc tout notre possible pour sauver un maximum de vie."
Mais Alain demanda :
"Et vos communications ? Est-ce qu'elle marche ?"
"Dans une certaine mesure. Les portails ouverts dérèglent les appareils électroniques. S'ils ne sont pas adaptés, ils ne fonctionnent tous simplement plus. Et même des appareils adaptés ne fonctionne pas normalement dans le centre-ville."
Puis John ajouta :
"Et vous ? Vous êtes les chefs de cette organisation ?"
Marcus s'arrêta quelques instants, puis éclata de rire.
"Moi ? Non, je peux vous assurer que non. À l'armée, il a des grades, et chez nous aussi.
Nous avons les agents, les agents spéciaux, puis les opérateurs. Certes, je suis un opérateur, mais je suis loin du niveau de certains autres opérateurs."
Ils arrivèrent au niveau des vaisseaux, laissant John et Alain sans voix.
Puis un vaisseau s'approcha rapidement du sol se posant pratiquement sans bruit.
Plusieurs personnes coururent vers le vaisseau, principalement vêtu de blanc et munis pour certains de brancard.
La porte arrière s'abaissa, révélant plusieurs personnes.
"Médecin ! Par ici ! Plusieurs blessés, dont un gravement à la jambe !"
Les médecins se précipitèrent et emportant avec eux plusieurs civils sur les brancards. Certains eurent même les soins sur place, où les médecins examinèrent les civils et leur injectant différents produits.
Puis d'autres personne masqués sortirent du vaisseau.
"Sentinelle ! Mira !"
Le groupe se retourna vers Marcus. Puis se dirigea vers lui pour le saluer.
"Oh, bonjour Marcus comment tu vas ?"
"Sentinelle ! Ça fait plaisir de te voir. Tu étais dans la zone rouge non ?"
"Oui et je viens me réapprovisionner en équipement. C'est un cauchemar là-bas."
"Et bien à ce que je vois, vous êtes tous en vie, c'est le principal."
Le corps de Sentinelle, qui était fait d'une sorte de métal se secoua comme s'il rigolait.
"Mais regarde moi. Je suis en mauvais état. Heureusement que je ne suis pas comme vous."
L'état de Sentinelle était, en effet, pas a son état normal. Plusieurs points d'impact et griffures étaient visibles, et des parties de l'intérieur de son corps pouvaient être visibles ici et là.
"En effet, tu sembles ne jamais changer, toujours a foncer dans le tas."
"Mon corps me le permet alors j'en profite !"
Les deux rigolèrent quelques instants comme des vieux amis.
"Mais qui sont les personnes derrière toi ?"
"Oh c'est vrai. C'est John Mercer et Alain Black. Membre de l'armée et du gouvernement."
"Ah, ce sont donc eux..."
"Marcus !"
Le groupe se retourna pour voir une jeune femme masquée se précipitant vers eux.
"Qu'y a-t-il ?"
"Fumigène rouge dans la zone rouge !"
"Hein ? Mais dans cette zone il n'y a que..."
"Exactement. Et le Faucon l'a enfin repéré ! Il transporte une civile sur le dos et semble avoir été repéré par un très grand nombre de monstres !"
"Envoyé Alex ! C'est certainement pour la civile !"
"D'accord !"
La femme repartie précipitamment, puis Mira commença à parler :
"Et nous ? On y va ?"
Sentinelle prit seulement son arme dans les mains et l'arma.
"Quelle question ! Bien sûr qu'on y va ! Marcus, je te laisse les affaires ici."
Mais juste après, un tremblement de terre, bien plus puissant que d'habitude, fut tremblé le monde.