Éléna se baladait tranquillement dans le parc comme à son habitude, quand elle entendit un cri étouffé. Elle se dirigea discrètement vers la source du bruit. Ce qu'elle vit était une scène affreuse. Il y avait du sang, une flaque de sang dans laquelle flottait un corps. Elle recula, s'empêchant de crier. Ce fut alors qu'elle marcha sur une branche qui craqua.
Le tueur se tourna vers la source du bruit. Le regard d'Éléna croisa celui du tueur. Elle se retourna et se mit à courir. Elle entendait des bruits de pas derrière elle. Éléna redoubla d'effort pour s'enfuir du cauchemar auquel elle venait d'assister. Dans sa précipitation, elle fit tomber son porte-carte qui contenait sa carte d'identité avec son lieux de résidence inscrit dessus.
Éléna continua de courir jusqu'à arriver chez elle. Elle entra dans sa maison en précipitation en ferma la porte à double tours. Elle ferma toutes les issues. Une fois ceci fait, elle se sentit plus en sécurité.
Elle se mit à réfléchir. Que pouvait elle faire ? Que devait elle faire ?
Elle devait reporter ce qu'elle avait vu à la police. Mais sortir alors que le tueur l'avait peut-être poursuivie jusqu'à chez elle était trop risqué. Il fallait que Éléna trouve une autre solution.
Que pouvait elle faire d'autre que cela ?
Elle trouva la solution. Il fallait qu'elle écrive ce qu'elle avait vu sur la scène de crime et qu'elle décrive le tueur pour que la police puisse trouver le meurtrier si jamais elle était en incapacité de le leur dire elle même.
Malgré sa peur de sortir et de rencontrer le tueur, il fallait que Éléna aille au commissariat de police.
Éléna rédigea sa lettre et la mit dans sa boîte aux lettres. Puis, elle pris son manteau et sortit de chez elle.
Ce fut alors, qu'elle vit un homme devant chez elle. Elle le reconnut. Elle reconnut son visage fin, ses yeux bleus glaciers, son regard froid, ses lèvres fines tirées en un sourire narquois, ses longs cheveux bleu nuit et son corps grand et musclé. Cela ne faisait aucun doute, il s'agissait du meurtrier.