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Chapter 4 - Au-dessus de 14 ans c'est dégueulasse !

Mon cerveau tourne à toute vitesse. Qu'a-t-elle vu ? Le meurtre du chat ? J'aurais remarqué… « Merde ! Le bruit que j'ai attribué à un rat, c'était elle. Quelle heure est-il ? Encore 10 min avant le début des cours, je l'attrape par la main, " il faut d'abord l'isoler ", il y a un étage en rénovation sans caméra. Serrant son poignet je l'entraine dans les escaliers. Puis d'un coup, je prends conscience de ce que je me préparais à faire, j'allais sans hésitation tuer une enfant, en plein jour dans une école, c'est d'une stupidité extrême.

— C'est d'une stupidité extrême ce que tu penses à faire. Me dit-elle.

Peut-elle lire dans les pensées ?

— J'ai gardé une vidéo sur mon ordinateur si on trouve mon cadavre la police va inévitablement l'à trouver.

A-t-elle vraiment 6 ans ?

— Toi aussi t'as été envoyé par le démiurge ? je trouve comme unique réponse

— Le dé… Quoi ?

— Laisse tomber. Qu'est-ce que tu veux ?

Elle voulait quelque chose de moi sinon elle ne m'aurait pas approché.

— Tu as déjà tué quelqu'un avoue. Me répond-elle

— Non jamais. Je mens.

— Si ! Tu ne m'auras pas, je connais ce regard que tu avais quand tu as menacé l'autre.

— Tu veux donc que je tue quelqu'un ?

— Oui… Mais… C'est compliqué…

— Raconte au lieu de tourner autour du pot

Soudainement pleine d'assurance elle s'approche séductrice m'embrasse sur la bouche et me dit :

— T'es plutôt pressé mon chou, faut savoir prendre son temps avec les filles.

Encore une fois elle ne se comporte pas comme une enfant, c'est très suspect, je ne suis probablement pas le seul psychopathe qui a été réincarné, et elle me file un mauvais pressentiment.

— J'ai pas de temps à perdre, les cours vont bientôt commencer. Parle !

— Rooh ! T'es pas drôle. Dit-elle boudeuse. D'accord je vais tout te dire.

Et c'est ainsi qu'elle débute son récit :

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Un soir comme poussé par une force surnaturelle, je me suis subitement réveillé en pleine nuit. Le noir effrayant me donnait envie de me blottir dans les bras de mon papounet, j'avance alors effrayé, imaginant des monstres me guettant dans les ténèbres, et là. Dans la chambre de papa, je vois ma grande sœur le membre de mon père en bouche. Elle le suçait avidement et papa semblait tellement content, tellement heureux, et dans un râle il lâche un liquide blanchâtre tout de suite avalé. J'étais tout émoustillé, mais aussi pleine de jalousie. Mon père prenait autant de plaisir avec ma sœur ? Bien plus qu'avec moi ? Je ne suis pas sa préférée ? C'est insupportable je ne peux pas le tolérer.>>

Son récit achevé elle me regarde fixement s'assurant que j'avais bien compris où elle venait en venir.

— Si tu veux que l'on tue pour toi, il faut que tu sois capable de désigner la cible à haute voix. Dis-je brisant le silence.

Elle reste silencieuse la sonnerie de début des cours retentit, je me dirige vers l'escalier, elle toujours silencieuse attrape le bout de ma manche.

— Tue ma sœur… dit-elle d'une petite voix.

Je fais mine de ne pas entendre.

— Quoi ?

— Tues ma sœur ! s'exclame-t-elle

Impassible je réponds <> puis je pars.

La demande résonne dans ma tête toute la journée. Quelle est la meilleure stratégie ? C'était un délire vraiment dégueulasse. La quantité de détail n'était pas vraiment nécessaire. Le problème était le père la fille serait tranquille après quelques années de thérapie. Mais, si je tue la sœur, ça ne sera pas fini, elle me tiendra pour le meurtre et me demandera de tuer quelqu'un d'autre. Il faut que je fasse un choix. Menacer de tuer son père ? Tomber pour le chat puis la dénoncer ?

Les heures passent, il est temps de rentrer mon majordome m'attend, je rentre dans la voiture.

— Vous semblez fatigué, monsieur. lance-t-il

— Oui, la journée a été longue.

— J'ai pris la liberté de récolter des informations sur la jeune fille qui a filmé votre dernière escapade le dossier est à côté de vous.

Je reste interdit combien de choses savait-il ? J'ouvre le dossier, il y a des informations sur les différents horaires des trois membres de la famille. Un plan de leurs maisons est disponible, on peut voir marqué d'un cercle rouge des zones désignées comme "bon départ de feu" avec annoté "lorsque notre physique est inférieur, il vaut mieux utiliser les éléments et son cerveau".

— Il y a différents points d'entrées, un cambriolage peut fonctionner, mais l'intérieur de la maison est inconnu. ajoute-t-il guettant ma réaction dans le rétroviseur.

— Je peux aussi faire partir la maison en flamme avec eux à l'intérieur. Pensant que c'était la réponse qu'il attendait.

Il sourit.

— Monsieur nous vivons dans un univers de souffrance, sommes les pions d'un dieu pervers avide de carnage, mais même les pédophiles ne méritent pas de finir bruler vivants.

— Comment vous savez pour…

— Le démiurge vous a donné une mission, vous pensez être en contrôle, mais c'est lui qui domine, dès le moment où vous vous êtes réincarné il vous domine. Je suis sure que vous avez remarqué que seul votre frère jumeau a un nom, et que personne ne vous appelle par celui que l'on vous a donné. C'est le démiurge qui vous empêche de l'entendre pour vous éloigner de vos semblables, rendre le meurtre plus facile, car couper la gorge d'un inconnu est plus simple.

— Mais comment êtes-vous au courant ? Est-ce que vous aussi ?

— Ce n'est pas le sujet, il y a une solution, car pour l'instant l'appel est faible vous êtes juste orienté vers des choix qui mènent au carnage. Dans ce dossier j'ai uniquement pointé que les zones ou un feu peut partir facilement, mais une une note est apparu pour vous, n'est-ce pas ? C'est le démiurge qui pousse doucement. Bientôt ! Apparaitra une faim, d'abord faible, elle grandira jusqu'à devenir intolérable, elle vous rendra violent, sanguinaire le seul moyen de la calmer sera de dévorer le futur d'innocents. Mais il y a une solution pour la rendre contrôlable, et vous protéger de l'influence du démiurge.

— Une solution ?

— Oui, mais il y a des effets indésirables et il faut que vous en soyez conscient.

— Mon but est de vivre une vie tranquille et je ferais tout pour y arriver.