Mon coup de poker était réussi, maintenant, la seule chose que j'espérais était que ce phénomène extraordinaire leur avait ôtés toutes envies de me fracasser la tête, car je sais pertinemment que j'ai eu de la chance de m'en sortir avec seulement le nez cassé, car avec un peu moins de chance j'aurais pu mourir.
Du peu que je pouvais apercevoir, tous étaient bouche bée voir apeuré pour certain.
Tous sauf un.
Le barman, qui lui avait compris pourquoi j'avais fait toute cette mise en scène et pourquoi il s'était écroulés juste après m'avoir écrasé la tête.
Il tenta donc de raisonner ceux qui commençaient à s'énerver :
« Que personne ne touche cet enfant. Le premier qui le touche, je le tue sans la moindre hésitation. »
Un homme que je ne voyais pas lui répondit :
« Pourquoi ? Il vient de le tuer sans bouger, ça veut dire qu'il sait utiliser les sortilèges, il faut le tuer dans les plus brefs délais. »
« Bon, je vois que tu n'as rien compris. Ce petit n'utilise aucun sortilège ni rien du tout. Il a juste fait appliquer la quatrième règle annoncée par N°1 qui disait que chaque infraction commise avant la guerre serait passible de mort immédiate. Il a juste utilisé sa tête, pas comme vous bande d'abrutis alcooliques. »
Un grand bruit de fond se fit entendre, car tout le monde commençait à comprendre la situation et commençait à s'énerver contre la provocation du barman.
Le même homme que tout à l'heure lui répondit :
« Oh, Duke. Insulte-moi une seule fois et je te promets que je t'éclate la gueule dès que la guerre commence. »
| Duke - Présentation |
- Sexe : Homme
- Prénom / Nom : Duke (INCONNU)
- Age : 25 ans (Estimation de Yùichi)
- Taille : 1,85 mètre (Estimation de Yùichi)
- Poids : 80 kg (Estimation de Yùichi)
- Cheveux / Couleur : Coupe militaire, rasé cours et couleurs marron clair.
- Couleur Yeux : Noir
- Physique : Musclé, mais rien d'incroyable a première vue.
- Habits : Tee-shirts bleu marine
- Force : (Inconnu)
- Capacités : (Inconnu)
« J'aimerais bien voir ça, gros lard. » Répondit Duke.
De plus en plus de voix s'élève à l'encontre de Duke et de l'autre homme, à tel point que le bar fut vite divisé en 2 camps opposés.
Pour éviter qu'une émeute n'éclate et qu'ils meurent tous, je me relevai avec beaucoup de difficulté et leur adressa la parole :
« Nan, sto... »
« VOUS AVEZ PAS FINI VOS CONNERIES !!! » Se mirent-à hurler Duke et son opposant, à l'unisson.
Duke à continuer sur ça lancé et personne n'as pu dire quelque chose :
« Vous êtes en train de faire quoi là ? Je viens de vous dire que si vous vous battez, vous mourrez. Alors arrêter vos conneries et aller chercher de quoi soigner le gosse. »
« Quoi ? Soignez ce mioche, et pis quoi encore ? C'est à cause de lui que Trick est mort, et tu veux quand même l'aider ? » Répondis l'homme avec sa chemise jaune.
« Arrête avec tes conneries, c'est à cause de son impatience que Trick et mort, s'il ne sait pas se calmer quand un gosse le provoque, c'est de ça faute. Le gosse a juste été bien plus intelligent que nous tous et a eu les couilles d'utiliser cette putain de guerre à son avantage. »
Ne sachant quoi répondre, l'homme parti chercher des soins et sorti du bar.
« Merci de me laisser en vie, j'ai bien cru que j'allais mourir. » Dis-je en m'accoudant sur le bar.
Presque tous les regards se sont tournés vers moi, avec des yeux de tueurs.
« Arrête tout de suite de me remercier, si on te laisse en vie, c'est seulement parce que cette putain de puce dans notre poignet nous tueras a tout moment si on t'en met une. » Répondis Duke.
L'homme revint avec des bandages, de l'eau, des pansements et des ciseaux.
Les voyants arriver, je décidais de les remercier :
« Oh, c'est gentil. Il me faudrait seulement deux ou trois glaçons en plus et se serais parfait. »
Le barman acquiesça et partit m'en chercher.
« Tiens prends-les et débrouille-toi maintenant. »
Je commençai à prendre les bandages et toutes les paires d'yeux était immédiatement fixée sur moi comme s'il attendait quelque chose d'incroyable.
Je pris du papier posé sur le comptoir et commença à essuyer le sang sur mon visage et me moucha pour enlever tout le sang encore dans mon nez.
Pour permettre à mon nez de dégonfler un peu, je plaçai les deux glaçons dans mes mains et les placèrent sur les deux bords de mon nez, jusqu'à ce qu'ils fondent.
Il me fallut cinq minutes pour que les glaçons aient finis de fondre et pour pouvoir sécher mon nez pour ainsi continuer.
Après avoir fait tous ça, je commençai à toucher mon nez pour savoir à quels endroits il s'était déplacer.
Une fois l'endroit trouver je pris mon nez en main et compta dans ma tête jusqu'à trois " Un, deux, trois" et d'un coup sec, je déplaçai mon nez vers la gauche, un grand 'CRAC' se fit entendre, accompagné d'une giclée de sang qui atterri par terre en faisant un bruit dégoutant.
À ce moment-là, tous sans exception tournèrent la tête pour ne pas voir la scène terrifiante.
Certains hommes se sont même évanouis lorsque le sang s''est écrasé au sol.
Malheureusement pour eux, le sang continuait de couler et à grands flots, qui plus est.
Je repris immédiatement plusieurs mouchoirs et fit deux points de compression, un par narine, mais, ça n'empêchait pas le sang et transpercer les mouchoirs.
Il me fallut presque dix minutes et une bonne vingtaine de mouchoirs pour que le sang commence enfin à coaguler.
Je pris donc un mouchoir que je découpai en deux, les roulas en battons et me les mis dans le nez pour empêcher le sang de couler.
Ensuite je pris une compresse et deux pansements et les colla contre mon nez pour le maintenir du mieux que je pouvais en place.
Par chance, rien n'avais été cassé, seulement déplacé.
Duke, pris de son plein gré les mouchoirs plein de sang et les mis directement à la poubelle et me demanda :
« C'est bon petit, tu es soignée, tu vas maintenant quitter mon bar avant qu'une autre personne te fracasse le crâne et te finisse au reste. »
« Oui, bonne idée. Ça vaut mieux pour moi. »
Je suis parti en direction de la porte, mais avant de l'atteindre, il m'interpella.
« Au fait, pour ta maison, tu ferais mieux d'aller voir a la mairie demain, il y aura peut-être une annonce qui pourrais t'intéresser. »
« Oh, merci pour le conseil Duke et bonne chance pour la guerre. »
J'ouvrais la porte et sortis de ce bar.
Au moment où la porte fus fermée, de nombreuses voix s'élevèrent dans le bar. Mais je continuai à avancer sans me soucier de ce qu'elles disaient.
Après quelque mètres, une voix féminine venant du bar m'interpella :
« Eh, petit, c'est vrai ce que tu disais ? »
« Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? »
« Ba, dans le bar, tu as bien parlé d'une maison que tu souhaitais vendre ? »
« Comment vous savez cela, vous n'étiez même pas dans le bar ? »
« Qui as dit qu'il fallait être dans le bar pour entendre ce qui était dit à l'intérieur. Enfaite, je passais devant par hasard et j'ai entendu des éclats de rire, du coup ça m'intéressait et j'ai voulu savoir ce qui les faisait rire et apparemment, c'était toi. »
Je me retournai pour me voir, et j'ai aperçu la femme, qui était en train de me parler, elle était à peine plus petite que moi, mais semblait avoir mon âge :
« Wow, t'es sacrément défiguré, c'est eux qui t'ont fait ça ? » Me demanda-t-elle.
« Ce que j'ai sur le visage ne te concerne pas. »
« C'est dommage, j'étais pourtant intéressé par ta maison. »
« C'est quoi le rapport entre les deux ? »
« Simple, si tu me dis ce qu'il t'est arrivé, je te paye ta maison ? »
« Donc, tu essaies de me faire croire que tu as assez d'argent pour acheter une maison, a ton âge ? »
« Comment ça, "a mon âge ? » Dit-elle tout en essayant de m'imiter.
« Jamais une fille de ton âge ne peut avoir gagné assez d'argent pour pouvoir acheter une maison. »
« Hi hi, ne t'en fait pas pour ça, l'argent, j'en ai plus que nécessaire. Et si tu veux l'avoir, il suffit que tu me dises comment tu as eu ce truc sur ton nez. » Me répondit-elle en me touchant le nez au même moment.
« Arrête de me toucher. »
« Oh non, messieurs est sensible ? » Répondit-elle ironiquement
« Bon, cet argent tu l'as ou pas ? »
« Oui bien sur, regarde. »
Ça phrase n'était même pas fini qu'une énorme liasse de plusieurs centaines de billets de 200 euros se trouvait déjà dans ses mains. C'était bien plus que ce que je pensais et que ce que j'avais vu de toute ma vie :
« J'imagine qu'il y à assez pour ta maison, il y a 1000 billets de 200 euros soit 200 000 euros au total. Je te l'achète directement, tu acceptes ? »
« Comment je peux être sûr que ce son de vrais billets ? »
« Oh, tu es si soucieux que tu ne me fais pas confiance ? »
« Bon, c'est d'accord, j'accepte ton argent. »
« Hep. Tu n'aurais pas oublié un détail ? Raconte moi d'abord ce qu'il s'est passé avec ton nez. »
Je décide donc de lui raconter tous se qu'il s'est passée, durant les vingt-cinq dernières minutes de ma journée, depuis que je suis rentré dans ce bar.