Chapitre 17 : Sauveur
[Orion quelques instants plus tôt]
Il a regardé Theokoles blessé et affaibli tenir sur un seul genou avec les mains serrant ses deux glaives tout en grognant alors que des larmes menaçaient de couler de ses yeux.
Orion : Tu sais, tu as tué beaucoup de monde, offert du sang de parfaits inconnus à des foules assoiffées , tu as forgé cette carapace mentale pour te protéger de ta tristesse, ta solitude dans la cruauté et le massacre mais mon Instinct me trahi rarement, tu n'es pas un monstre ou leur machine à tuer.
Theokoles : Tu ne me connais pas !! Je suis L'ombre qui précède la mort !
Orion : Je ne te connais pas en effet mais toi tu te connais mieux que quiconque. Maintenant laisse moi te dire ce que tu aurais dû entendre de la part de ceux qui ont croisé ta route jusqu'à maintenant.
« Je te demande pardon Theokoles ! »
« ce que tu as vécu était inhumain et a fait de toi ce que tu es aujourd'hui, le gentil garçon devenu seul et triste, changé en monstre pour que les cris de la foule soient son unique compagnie. » Orion a dit en le regardant dans les yeux. [Ceux qui ont lu le comic Spartacus savent à quel point l'histoire de Theokoles est triste et tragique.]
Theokoles :…
Orion : Maintenant, j'ai une offre à te faire.
Theokoles :…
Orion : Il y a des années tu as laissé vivre un de tes adversaires, le seul à avoir survécu à un match contre toi. Voici le choix que je te donne, soit je t'achève ici et tu meurs dans cette arène en tant qu'ombre de la mort, ou alors, tu fais la missio pour te rendre, je te libère de ta condition d'esclave puis tu me suis en homme libre avec la garantie que tu ne sera plus jamais seul et triste.
Theokoles : Ce sont des jeux sine missionne , les perdant doivent périr pour honorer les dieux. Je n'ai pas d'autres choix que de mourir en gladiateur, en ombre de la mort.
« Fais-moi confiance mon ami ! » Orion a enlevé son casque et Theokoles a vu son visage, ses yeux d'argent, il pouvait dire qu'Orion ne lui mentait pas !
Orion : Viens avec moi et plus jamais tu n'auras à vivre ce que tu as subi mon frère !
Theokoles a vécu ce que pendant plusieurs décennies il n'a ressenti que de la part de sa mère, l'acceptation. La foule l'adorait pour ses massacres dans l'arène mais il savait qu'il n'était qu'un monstre pour eux, pas un humain et que jamais il ne serait accepté.
À cet instant, il a vu Orion comme son sauveur, pas celui de L'ombre de la mort mais le sauveur de Theokoles, le garçons triste et seul.
Lentement, il a posé le deuxième genou au sol en laissant tomber par la même occasion ses glaives. La foule a commencé crier en demandant à Orion de l'achever, le champion de Capoue avait mis à genoux celui qui n'était jamais tombé et ils voulaient son sang.
[Dans le pulvinus]
Crassus : Il l'a fait !
Sextus : C'est vraiment effrayant quand on y pense, depuis le début du combat il n'a fait que jouer avec Theokoles et en un rien de temps, il l'a battu. Regardez un peu toutes ces entailles !
Albinius : Le champion de Capoue…quel jeune homme effrayant ! Même Theokoles ne lui arrive pas à la cheville. Ce déplacement jusqu'à cette ville asséchée en valait vraiment la peine.
Titus : Faut croire que j'ai soutenu le mauvais ludus, Batiatus vos gladiateurs sont exceptionnels ! Surtout votre champion.
« Le plus grand de tous… » Batiatus a murmuré pour lui-même en regardant Orion dans un état second.
Ils attendaient la mise à mort de Theokoles quand sous leurs yeux incrédules, Theokoles a fait le signe de la missio afin demander grâce pour sa vie.
[ Dans l'arène]
Un silence total a régné dans toute l'arène quand après plus seconde, Batiatus a crié à Orion.
« CE SONT DES JEUX SACRIFICIELS GLADIATEUR, LA VIE DES VAINCUS DOIT ÊTRE PRISE POUR HONORER LES DIEUX ! ACHÈVES CET HOMME ! »
Orion : CE N'EST PAS À VOUS D'EN DÉCIDER MAIS AUX DIEUX EUX-MÊMES !! J'AI DÉCIDÉ DE L'EPARGNER.
*Tollé *
La foule et les invités au pulvinus ont commencé à s'agiter et à s'indigner de l'insolence d'Orion qui refusait d'obéir.
« SPARTACUS, CRIXUS ! ACHEVEZ CET HOMME ! » Batiatus a ordonné à ses deux autres gladiateurs.
« À MORT ! À MORT ! À MORT !!! » La foule a réclamé la mort de Theokoles.
Spartacus a soupiré en avançant avec Crixus vers Orion et Theokoles, il ne voulait pas aller contre les choix d'Orion mais il n'avait pas d'autres choix maintenant qu'il avait reçu cet ordre.
Theokoles : Je te l'avais dit…je (interrompu)
« La ferme ! Tu ne mourras pas aujourd'hui si je le décide ! » il a dit en se retournant, il a fait face à Spartacus et Crixus en pointant son glaive vers eux.
« Mes frères, je n'ai rien contre vous mais ou vous arrêtez vos pas ou vos vies s'arrêtent ici ! »[Merci Achille] il a dit avec ses émotions complètement éteintes, il allait réellement les tuer sans hésitation s'ils voulaient lui faire face.
Spartacus a vu le visage d'Orion et il pouvait dire que pour une raison qu'il ignorait, Orion était maintenant une personne différente, totalement froide et sans âme.
Si il allait contre lui maintenant, il mourra en une seconde sous les yeux de la foule et certainement de sa femme.
Crixus a ressenti un sentiment effroyable mais contrairement à Spartacus il a avancé par Orgueil.
« Reste en arrière le thrace, aujourd'hui…je reprends mon titre en plus de de la tête de Theokoles ! » Il a dit en continuant d'avancer vers Orion qui avait déjà décidé de l'abattre une bonne fois pour toutes.
Cependant, alors que Crixus continuait d'avancer, il a soudainement commencé à pleuvoir.
La foule, les gladiateurs, les invités, tout le monde était choqué car après plusieurs mois d'une sécheresse atroce, la pluie était enfin là.
Plus encore, pour un peuple aussi superstitieux et Croyant, leur interprétation était la même « Les dieux ont soutenu Orion ! ». Crixus n'avait même plus besoin de l'ordre de Batiatus pour stopper ses pas.
Pendant que tout le monde s'émerveillait de cette pluie, Orion avait un sourire narquois
« Timing exceptionnel ! Je savais qu'il allait pleuvoir !! » il a murmuré avant de se retourner vers Theokoles en souriant.
Orion : Tu vois ?! Tu ne mourras pas aujourd'hui si je le décide !
Theokoles a regardé son sauveur et des larmes ont coulé en abondance de ses yeux, heureusement qu'il pleuvait pour les dissimuler, il était content car quelqu'un l'avait enfin accepté.
Orion l'a aidé à se relever et l'a emmené car il avait besoin de soins médicaux dont il allait s'occuper personnellement. Le public les a regardé quitter l'arène en applaudissant tout en criant « Orion ! » à plusieurs reprises.
[Dans le pulbinus]
Albinius : Par tous les dieux !
Sextus : Cet homme est soutenu par les dieux eux-mêmes ! Qui sait s'il n'en est pas un lui-même ou un demi-dieu comme heracles !
Solonius :…
Batiatus : Orion…m
« Il m'a eu ! Il avait tout prévu et même les dieux l'ont aidé ! » Crassus a répété pour lui-même avant de commencer à sourire. Il a eu un accord avec Orion à la veille.
[Flash-back, à la veille]
Après avoir humilié Glaber et ses hommes, Orion est retourné à l'écart avec les filles où il a laissé les deux tableaux sécher à la vue de tout le monde. Des gens restaient là des minutes entière à admirer les dessins et admirer les détails.
« Attendez ! Ces dessins ! Vous êtes l'artiste dont Rufus a acheté les tableaux ! C'est vous jeune homme ?! » Le Sénateur Albinius a déclaré après avoir remarqué la qualité des œuvres d'Orion.
Orion n'a rien dit et a juste hoché la tête, il n'aimait vraiment pas être en compagnie de ces nombreux riches nobles.
Batiatus l'a regardé avec choc, il avait également entendu parler d'un artiste qui faisait des dessins exceptionnels mais ne savait qu'il était devant lui depuis tout ce temps.
« C'est vraiment incroyable ! »
« Tant de talents et de qualités dans un seul corps ! »
Les gens ont commencé à s'exclamer.
Ilithya : Je me fatigue à le répéter mais c'est vraiment dommage qu'il ne soit pas un esclave.
Glaber : Pour pouvoir le torturer et le punir de son insolence ! Il ose humilier des soldats de la République !!! Nous partons pour Rome demain, ces jeux ridicules ne m'intéressent plus.
Crassus a voulu discuter avec Orion et se sont isolés. Assis, Orion lui a proposé de jouer au jeu de stratégie tout en discutant.
Crassus était un excellent joueur mais il a quand-même été écrasé par Orion. Ses nombreuses défaites lui ont montré à quel point Orion était un stratège incroyable alors son intérêt pour lui n'a fait qu'augmenter.
il lui a fait une proposition pour acheter ses deux nouveaux tableaux mais Orion lui a dit qu'ils n'étaient pas à vendre, c'étaient des cadeaux pour les filles.
Cependant, cette première proposition était une façade car Crassus a proposé à Orion de rentrer avec lui à Rome pour être à son service.
Il lui a promis de faire de lui un vrai citoyen romain et de le rémunérer grassement ainsi que de lui donner des terres s'il s'engage à le suivre pour servir les intérêts de sa maison.
Orion a refusé mais a proposé un pari à Crassus sur son match de demain. S'il perd alors Salma lui donnera la recette du sang de Venus, cependant, s'il gagne alors Crassus devrait dépenser ce qu'il faudra pour la liberté de Theokoles et régler son émancipation dès les heures qui suivront le match.
Crassus a d'abord été amusé avant que son visage ne soit paralysé par le choc. Il était un homme à l'esprit aiguisé et savait que l'homme devant lui ne lui mentait pas.
Crassus : Ce vin divin...vous en êtes le fabricant ?!
« Alors ?! Intéressé ?! » Orion a demandé avec un sourire calculateur.
Crassus a accepté le deal car il n'avait pratiquement rien à perdre dans ce marché sachant que les jeux du lendemain seront sacrificiels quoi qu'il arrive, si Orion venait à gagner alors Theokoles devra obligatoirement mourir.
[Retour au présent]
Crassus les regardait quitter le centre de l'arène et a encore murmuré
« Beau, intelligent, fort et surtout béni par les dieux !! S'il venait à servir le nom de Crassus alors ma maison s'élèvera au panthéon des dieux eux-mêmes , surtout s'il faisait une carrière militaire. »
Avant de partir lui aussi en félicitant Batiatus et lui promettant de faire appel à ses services à l'avenir.
Orion de son côté a retrouvé Crassus qui lui a promis d'acheter la liberté et de régler son émancipation le jour même, les documents seront entre les mains de Batiatus.
Il a également proposé une nouvelle proposition beaucoup plus généreuse à Orion mais il a refusé une fois de plus.
Crassus était un homme d'affaire et s'il voyait quelque chose qui pouvait s'avérer extrêmement rentable alors il fera tout pour s'en emparer. Il a regardé Orion partir en se jurant qu'il aura tôt ou tard ce garçon à ses pieds.
Batiatus et ses gladiateurs sont tous retournés au ludus sous les célébrations de la foule qui vénérait littéralement Orion, certains essayaient même de le toucher car il pensaient que les dieux marchaient avec lui d'autres croyaient même qu'il était un demi-dieu.
Une fois au ludus, les autres gladiateurs ayant entendu parler de ce qui s'était passé ont accueilli Orion et les autres avec beaucoup de joie, la pluie était venue et pour eux c'était grâce à Orion.
Ils l'ont presque tous salué comme s'il était un messie mais quand ils ont vu le géant qui était appuyé sur Orion aidé de Spartacus, ils ont tous fait silence.
Orion les a tous ignoré tout en emmenant Theokoles à l'infirmerie, Medicus en voyant Orion ramener un étranger a voulu protester mais en regardant les yeux froids d'Orion, il s'est juste mis de côté pour les laisser passer et installer le blesser.
« Sors moi tous les outils et produits médicaux que tu as. » il a demandé froidement et Medicus s'est vite exécuté. Orion a commencé à traiter les blessures et entailles de Theokoles qui était resté silencieux pendant tout ce temps en ignorant même sa douleur.
« Comment je peux aider ?! »Salma qui était dans la pièce a demandé en voulant se rendre utile.
Orion : Vas me prendre une couverture et de l'eau, il a perdu beaucoup de sang et aura froid si ce n'est pas déjà le cas.
Elle est partie en courant et Theokoles voyant comment Orion était préoccupé par son état l'a regardé en disant
« Tu n'as pas à faire tout ça, Theokoles a déjà eu plusieurs blessures pires que ces entailles ! Ce n'est pas grand-chose et ça finit toujours par guérir»
Orion : Je te l'ai pourtant dit déjà, tu n'es plus seul ! Tu es mon ami maintenant et en plus c'est moi qui t'ai charcuté comme ça !
Theokoles : Hmph ! Des entailles bien légères qui ne pouvaient qu'affaiblir Theokoles , pas le tuer.
« Si j'avais voulu te tuer, cela ne m'aurait pris que deux à trois secondes et si je voulais prolonger le plaisir je n'avais qu'à trancher tes tendons un à un pour te paralyser puis te tuer. J'aurais pu faire ça des centaines de fois pendant ce combat. » il a dit avec moquerie.
Salma est revenue avec la couverture et l'eau, ils ont nettoyé le géant et l'ont couvert. Orion lui a fait faire connaissance avec Salma et ils ont continué à discuter jusqu'à ce que Salma parte puis il est resté seul avec Orion.
Theokoles : Theokoles n'a jamais combattu quelqu'un d'aussi rapide que toi ! À quel point es-tu fort ?!
Orion : Je te l'ai dit, assez pour t'abattre en deux secondes. (il a souri) !
Theokoles : Dans l'arène, tu as dit que Theokoles était l'enfant d'un ancien roi de Sparte ! C'est où ?! Tu connais le père de Theokoles ?!
Orion : Sparte est la citée dans laquelle j'ai grandi, un État en déclin. Je ne connais pas ton père mais c'est le mien qui l'a certainement connu.
Attends, pourquoi depuis un moment tu parles de toi à la troisième personne ?!
Theokoles : Theokoles a l'impression d'être étranger à lui-même en ce moment ! Tu lui as fait resurgir certains souvenirs dont celui de sa mère.
Orion : Comment était ta mère ?! La mienne, je ne l'ai pas connu.
Ils sont restés à discuter jusqu'à ce que Theokoles s'endorme. Orion l'a laissé se reposer mais en sortant, il a rencontré Oenomaus qui avait l'air de l'attendre.
«Félicitations pour ta victoire Orion ! »
Orion : Doctore !
Oenomaus : L'ombre, il va s'en sortir !?
Orion : Tu espères que non ?! J'ai vu ta façon de le regarder !
Oenomaus : Tu te méprends sur mes attentes ! L'ombre a été un adversaire qui m'a emmené aux portes de la mort et qui pour je ne sais quelle raison m'avait laissé vivre ! Si je veux prendre ma revanche alors ce sera dans une arène, tu as confondu ma soif de combat à une envie de meurtre.
Orion : Alors je te demande pardon !
Oenomaus : Ce n'est rien, je te comprends ! Dominus te cherchait, tu as rendu son humeur des plus bonnes ! Depuis que tu es arrivé ici la maison des Batiatus a prospéré comme jamais.
« Alors j'irai le voir ! Si tu as tant soif de combat alors prépare deux glaives d'entraînement et sois prêt à prendre une raclée ! » il a dit en partant alors qu'Oenomaus est resté à sourire.
Dans la villa, Orion est entré et guidé comme toujours par les esclaves vers Batiatus qui était entrain d'embrasser sa femme Lucretia.
Dès qu'il à vu Orion, il s'est précipité vers lui pour le prendre dans ses bras.
Batiatus : Ah ! Voici l'homme qui a fait prospérer la maison des Batiatus comme aucun d'eux ne l'a fait ! Tu ne te doutes même pas du succès qu'on a maintenant que même les dieux ont manifesté leur bienveillance pour toi en nous ramenant la pluie.
Des familles les plus riches et nobles vont payer des fortunes pour te voir combattre. Des femmes fortunées viendront ramper pour tes massages ou t'écarter leurs cuisses et même Marcus Crassus prévoie de soutenir notre ludus pour des primus à Rome ! Rome !!
Orion : Où sont les documents d'émancipation de Theokoles ?! Crassus m'a dit qu'ils seront avec toi !
Batiatus : Ah oui ! Il les a laissé en partant pour la villa de Sextus après avoir racheté L'ombre. Tiens, les voilà ! (il a remis les documents ! Demain je vais organiser une grande fête en ton honneur et en celui de ce ludus ! Nos noms seront inscrits dans les légendes.
Orion : Pour les fêtes, tu feras ça sans moi associé !! J'emmène Theokoles chez moi pour qu'il se repose correctement et savoure sa liberté, j'y resterai pendant quelques jours, une semaine tout au plus.
Lucretia : Orion pourquoi tu-(interrompue)
« Je m'adressais à votre époux madame ! Bonne nuit ! » il a dit en partant laissant le couple complètement hébété.
Lucretia : Son insolence n'a aucune limite, il est pire que le thrace !
Batiatus : Son insolence est digne de quelqu'un qui ressemble aux dieux, qui a leur habileté et leurs faveurs. Orion a ramené la pluie à Capoue et son insolence s'est toujours accompagnée de choses extraordinaires. Ignorons son défaut et prêtons attention aux deniers qu'il fait entrer dans nos poches.
Orion est sorti et a trouvé Soura qui discutait avec Spartacus, quand elle l'a vu, Sura est allée directement lui faire face.
« Mon amour, ce n'est pas nécessaire ! Stop ! »
Spartacus a essayé de la retenir mais en vain, elle a regardé Orion dans les yeux.
« Mon époux m'a raconté ce qui s'est passé dans l'arène quand le laniste lui a ordonné de tuer cet homme que tu as décidé d'épargner. Tu allais vraiment tuer ##*## ?! » Elle a demandé !
Orion : S'il avait levé son glaive contre moi alors ton mari serait mort à ce moment là ! Je l'aurais tué sans la moindre hésitation !
*Gifle*
Sura l'a giflé sur la joue et Spartacus a essayé d'intervenir mais Orion lui a fait signe de se calmer.
Sura : Tu sais ce que j'ai subi quand nous avons été séparés, le désespoir, la douleur et le chagrin étaient tout ce que j'étais loin de ses bras mais je l'ai retrouvé ! Tu l'aurais tué juste comme ça ?! Pour un inconnu ?!
Orion : Je vais laisser couler pour la gifle, ce sera la première et la dernière fois. J'ai agi envers ton mari comme j'aurais agi envers n'importe qui qui aurait voulu te faire du mal quand je t'ai racheté il y'a des mois, tu t'en souviens ?! (Sura a baissé les yeux)
Ton désespoir, ta douleur, ton chagrin et la maladie qui te ravageait, j'ai fait ce qui était en mon pouvoir pour t'en débarrasser du mieux que j'ai pu. J'ai retrouvé ton époux et je vous ai tous les deux réunis mais apparemment les roses de l'amour t'ont fait oublié ton vécu récent et qui est ton bienfaiteur! »
Spartacus : Orion ce que tu as fait pour nous, jamais dans cette vie mon ami nous ne pourrions te le rendre et nous t'en sommes reconnaissants ! Sura a juste-(interrompu)
Orion : C'est à ta femme que j'ai sortie de la boue de l'esclavage, de la douleur et de la maladie à qui je m'adresse ##*##, c'est elle qui a dirigé sa colère vers moi, pas toi.
Sura : Je suis désolé, Je ne voulais pas…(Elle a voulu toucher la joue d'Orion au même endroit où elle l'a frappé mais il a retenu sa main)
Orion : Theokoles est comme tu étais avant, blessé, seul et triste mais contrairement à toi, il l'a été pendant presque toute sa vie. Je lui ai promis qu'il ne sera plus jamais seul alors je vais l'aider comme je t'ai aidé…il fut un temps.
Il est parti directement vers sa loge où il a trouvé Salma assise sur le lit avec un visage sombre de colère.
Orion : Tu as tout vu n'est-ce pas ?! Pourquoi il fait plus froid ici ?!
« APRÈS TOUT CE QUE TU AS FAIT POUR ELLE ?! POUR NOUS !! TU NOUS A TOUT DONNÉ ET ELLE…(interrompue)
Orion : Ça n'a plus aucune importance ! J'ai fait ce que je lui avais promis et elle est avec son époux maintenant, le reste ne m'intéresse plus vraiment. J'ai retenu la leçon.
Salma s'est rapprochée de lui en lui touchant le visage, des larmes ont coulés de ses yeux pour lui et ils ont commencé à s'embrasser et de faire l'amour. Ils sont allés prendre un bain par la suite et se sont endormi alors que la pluie tombait toujours dehors.
Le lendemain, Zena accompagnée de Demiclas sur la charrette a apporté de la nourriture . Orion a laissé les vivres pour Spartacus et Varro avant de partir avec eux, Salma et Theokoles qu'ils ont installé dans la charrette.
Sura n'était pas venue, elle ne s'était pas présentée devant eux depuis leur dernière confrontation, Spartacus voulait en parler à Orion mais il ne savait même pas quoi lui dire.
Orion leur a dit qu'il sera absent pendant la semaine entière et qu'ils sont libérés de leur entraînement, ils étaient libre de rejoindre le même régime que les autres maintenant.
Spartacus s'est senti étrange en entendant qu'Orion n'allait plus les entraîner, il croyait que ça avait un lien avec ce qui s'est passé la veille mais en réalité, Orion pensait vraiment qu'ils étaient déjà assez forts pour continuer à développer leurs potentiel sans lui dorénavant.