Ne rien prévoir sinon l'imprévisible,
Ne rien attendre sinon l'inattendu.
Christian Bodin.
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Le lendemain matin, Isabella s'éveilla plutôt que l'heure habituelle, au moins elle était sûre de ne croiser personne mis à part les domestiques.
Elle décida alors de faire sa toilette et de descendre prendre une collation dans les cuisines. Une fois son petit encas ingéré, elle partit dans les écuries. Là-bas elle s'approcha du dernier box. A l'intérieur se trouvait un magnifique frison noir. L'animal avança vers sa visiteuse, tendit sa tête et posa son front contre celui de la jeune femme. Elle glissa alors ses mains sur sa ganache.
- Toi aussi tu vas me manquer Sultan.
Sa voix était brisée, elle refusait de partir, loin de sa famille, loin de Sébastian, loin de Sultan, loin de tout ce qu'elle aime.
Elle se sépara alors avec regret du frison et repartit au manoir. Une fois arrivée, elle se dirigea vers l'aile Est et monta sur le toit. Elle voulait profiter une dernière fois de cette vue magnifique.
Perdu dans ses pensées elle ne remarqua pas la présence derrière elle. La personne rejoignit la jeune femme au milieu du toit et s'assit à ses côtés.
-Alors comme cela tu pars aujourd'hui ?
Isabella se retourna pour faire face à son interlocuteur. Il était grand les cheveux blond bouclés, mi-long. Il avait un regard bleu azur, le visage fin.
-Oui, la diligence arrivera dans 1h.
- Tu vas me manquer tu sais ?
Elle se rapproche de lui et posa sa tête sur son épaule.
- Je veux rester. Je... je refuse de partir loin de vous.
-Moi aussi, mais père a été formel la dessus. De plus C'est pour ton bien, tu es en danger ici. Promets-moi juste une chose.
- Laquelle ?
-Promets moi de nous écrire.
- Je te le promet. Je t'aime Lucian.
-Moi aussi Isa...moi aussi.
Il la prit alors dans ses bras quand soudain...
-Vous voilà enfin vous deux !
-Silvina ! Il ne manquait plus que toi. Nous voilà enfin l'actuelle dernière génération de la famille Tepes-Baskerville. Descendant de la famille la plus maudite au monde !
- Que racontes tu encore comme sottise ?
- C'est vrai regarde. Toi Silvina tu es l'aîné, Isa est la deuxième et moi le dernier, de la
famille Tepes Baskerville. Tepes famille maudite dont l'un des ancêtres est le pire meurtrier du pays, et qui de plus est un vampire, dont le gêné descende jusqu'à toi et moi. Et la famille Baskerville famille maudite depuis Hugo Baskerville jusqu'à notre mère et dont Isabella est celle qui hérite du Baskerville-hall. On ne peut pas faire plus maudit...
- Tu racontes vraiment que des bêtises et en plus tu mets Isa mal à l'aise.
-Ce n'est rien, il a raison, il y a bien longtemps que l'idée d'être une personne dite normale m'a échappée.
- Vous voilà enfin tous les trois cela fait 1h que nous vous cherchons avec votre père. Mademoiselle Isa il est l'heure, la diligence est arrivée.
Isabella se leva, fit ses adieux et partit à la suite du majordome. Celui-ci l'emmena dans le jardin d'hiver car son père voulait lui parler une dernière fois.
-Vous m'avez demandé père ?
-Effectivement, je voulais te donner ceci avant que tu ne partes.
Il lui tendit une livre à la couverture noire.
- C'est... c'est... le livre d'invocation, comment l'avez-vous eu ?
- Il a toujours été dans notre famille et aujourd'hui il te revient de droit.
Les larmes lui montèrent aux yeux, elle se jeta alors dans les bras de son père.
- Merci... Merci du fond du cœur.
Soudain quelqu'un frappa la porte. C'était un homme gigantesque avec des cheveux et une barbe noire et frisée.
- Bonjour je me nomme Rubeus Hagrid, je suis là pour Mademoiselle Baskerville.
- C'est moi, qu'y a-t-il ?
- Votre altesse je suis venu vous chercher.
- Je croyais que vous viendriez lorsque que je serais sur le sol Britannique ?
- Oui il y a eu quelque changement veuillez m'excuser.
- Ce n'est rien. quand partons-nous ?
- Lorsque vous serez prête.
- Alors allons-y.
- Bien.
- Isabella tu n'oublies rien ?
La concernée se retourna et vit son père avec un autre livre.
- Je pense que souhaitera garder tes créatures avec toi. N'oublie pas une fois là-bas d'aller voir Chen, c'est lui qui veillera sur toi.
- Merci père, je n'oublierais pas.
Elle s'inclina et partit avec le demi-géant.