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Chapter 30 - ALI Mini Théâtre Histoire Secondaire 2

La vérité derrière l'engagement entre Alinea de ​​Ritz et Ivan de Kres…

"Il était une fois, dans un lointain royaume, une princesse très populaire qui venait d'atteindre l'age de se marier.

Bénie par les dieux, la princesse était d'une beauté éthérée, d'une peau blanche comme du lait. Ses longs cheveux corbeaux soyeux encadraient un petit visage innocent. Ses lèvres étaient aussi délicates que des pétales de rose, et elle possédée une paire d'yeux gris argenté qui brillaient comme des diamants.

Son rire était tel des cloches sonnant dans le ciel. il pouvait faire sourire quiconque l'entendait.

Mis à part son apparence physique, la princesse était également connue pour son bon tempérament et sa multitude de talents, allant de la couture aux instruments de musique, en passant par le chant et à la danse. Elle était également connue comme une grand écrivain et poète.

De même, la belle jeune fille excellait également dans d'autres domaines comme le tir à l'arc et le maniement de l'épée. Elle pouvait frapper la cible à plusieurs mètres de distance avec une flèche montant à cru sur un cheval. Elle pouvait combattre des hommes de dix à vingt fois son poids et gagner. Elle pouvait les terrasser de façon impitoyable et rire de sa victoire.

Elle pouvait chasser des gobelins, des trolls ou des serpents géants et les écorcher vifs. Elle pouvait boire tout un baril de bière, se saouler et puer si fort qu'elle en aurait pu en réveiller les morts. Elle pouvait - "

"STOP!"

Alistair de Ritz s'arrêta dans son histoire et leva un sourcil désapprobateur vers Ivan de Kres qui venait de l'interrompre brutalement. Les deux se trouvaient dans la salle d'étude privée d'Alistair, lui assit derrière une immense table en chêne remplie de volutes fantaisistes, tandis que l'autre se prélassait sur l'une des chaises de velours.

"Quoi?"

"Que veux-tu dire ? Je pense qu'il y a quelque chose qui cloche dans ton histoire", se plaignit Ivan.

Il était venu ici parce que son ami lui avait envoyé un message urgent lui demandant son aide. Mais dès son arrivée, il s'était retrouvé contraint d'écouter de nombreuses bêtises sortant de l'esprit de son ami.

"Qu'est ce qui ne va pas avec ça?" Alistair se sentit totalement désemparé.

"Tu racontes une histoire sur Ali, non? Pourquoi cela sonne de la sorte alors?"

Comment quelqu'un pouvait-il raconter une histoire sur sa petite sœur d'une telle façon? Hein?

"Mais tout cela est la pure vérité. Penses-tu que j'ai élevé mon Ali comme un faible?"

Alistair afficha un sourire narquois, sa voix et ses yeux d'améthyste étaient remplis d'une telle fierté qu'Ivan en baissa les yeux. L'imbécile épris de sa sœurs recommença à la vanter humblement. Il avait déjà arrêté de compter le nombre de fois dont il avait pu entendre tout ça.

"Pourquoi m'as-tu fait demandé ici? Je pensais que tu avais une urgence. Si tu ne fais que fanfaronner, je rentre maintenant."

"Bien sûr, j'ai une urgence!" Déclara soudainement Alistair en colère en pointant du doigt les parchemins de fantaisie et en les fixant comme s'ils étaient totalement offensants.

Ivan, surpris par la réaction de son meilleur ami, fit une pause et cligna des yeux plusieurs fois avant de se racler la gorge et se bouger afin de s'asseoir correctement.

"Hum… quelle est cette urgence alors?"

Il était si rare de voir le roi du Ritz aussi furieux qu'il se dit que peut importe se qui pouvait le déranger cela devait être absolument urgent.

"Qu'est-ce donc que cela?" demanda-t-il en se référant aux parchemins, et Alistair en prit un et le lança à grande vitesse, mais Ivan l'attrapa facilement d'une seule main.

Avec un soupir, il tira sur le ruban fantaisie qui fermait le parchemin et déroula ce dernier dans sa main. Au début, il fut surpris, puis fronça les sourcils. Il n'y voit rien de vil ni rien qui puisse être considéré comme une urgence.

"Qu'est-ce qui ne va pas avec ça?" demanda-t-il, et le visage d'Alistair s'assombrit de nouveau.

"Tu ne l'as pas lu?" demanda le roi Ritz, et donc Ivan le relut afin de s'assurer qu'il n'avait rien raté, puis il secoua la tête.

"Rien. C'est juste une demande pour courtiser Alinea."

Mais dès qu'il termina de dire cela, il réalisa finalement ce qui n'allait pas. Ses yeux vert jade se dirigèrent vers la table où d'autres parchemins fantaisistes, portant probablement le mêmes genre de message : Offres de mariage avec la princesse Ritz.

Après en avoir reçu autant, si Alistair ne choisissait pas pas l'un dans eux pour l'engager avec Alinea, cela causerait pour sûr des problèmes diplomatique.

"Eh bien, celui-ci est de Rinaldi. Le garçon n'est pas mauvais. Il pourrait être un bon parti pour Ali", raisonna Ivan, mais le roi grincheux plaça alors son bras sur sa poitrine.

"Trop jeune," dit-il d'une voix cassante pour expliquer son rejet.

D'accord…

Ivan se leva pour ramasser un autre parchemin et vérifier l'expéditeur. "Celui-ci vient de Strahl", dit-il, mais il fronça les sourcils et déchira personnellement le parchemin et fit apparaître du feu dans sa main pour le réduire en cendres qui tombèrent sur le sol.

Le garçon était un invocateur de harpie. Les personnes ayant des harpies comme animal élémentaire étaient généralement mentalement instables.

Il en prit alors un autre. "Rios, c'est un gentil garçon."

"Trop timide, on dirait une fille."

Ivan en prit encore un autre. "Van Alekhin, il est excellent en escrime."

"Ali est bien meilleure - et il n'a pas d'élémentaire."

Rejeté.

Il en choisit un autre. "Ares, c'est un garçon fort qui est très gentil avec les dames."

"Trop gentil. Je pourrais tuer le gars si il venait à gardé des maîtresses."

Rejeté.

Un autre. "Kievan. Maintenant, c'est un bon gars fort qui a une bonne réputation."

Alistair sembla en désaccord. "Il vit trop loin. Je ne pourrais pas rendre visite à Ali quand je le souhaite."

Rejeté.

Ivan avait déjà ouvert et lut tous les parchemins, et Alistair avait trouvé un défaut pour chacun d'entre eux.

Finalement, il n'en restait plus aucun et Ivan était mentalement épuisé.

"Ritz,veux tu vraiment qu'Ali se marie?"

"Bien sûr que oui. Je ne trouve tout simplement pas quelqu'un qui puisse convenir."

Les yeux d'Ivan devinrent sombres. "Tu es trop difficile."

Alistair voulait un homme qui soit fort - plus fort qu'Alinea, ayant un élémentaire, beau, avec une bonne réputation, quelqu'un qui se soucierait vraiment de sa sœur cadette et quelqu'un qui vivrait à proximité afin qu'il puisse lui rendre visite à tout moment.

"tu as déjà rejeté tous les célibataires éligibles dans le monde. Où penses-tu pouvoir encore trouver un homme dont tu serais satisfait?"

Le silence resta suspendu entre eux pendant plusieurs battements de cœur, tous deux ayant un regards contemplatif sur le visages de l'autre. Soudain, Alistair claqua des doigts, ses yeux d'améthyste brillèrent d'excitation.

"Quoi?" Ivan en fut curieux. "Tu en as trouvé un?"

Alistair acquiesça, et un sourire éclatant étira ses lèvres. "Ouais."

"Qui?"

"Je vais marier Ali avec Kres."

"Ah, tu vas la marier avec Kres -" Ivan acquiesça puis bafouille, complètement perplexe. "Quoi? Kres? Mais c'est moi?"

"Oui," dit joyeusement Alistair en prenant un parchemin vierge sur son bureau et en commençant à écrire un contrat de mariage dessus.

"A-Attend!" Ivan essaya de se plaindre, mais Alistair lui envoya comme des poignards avec ses yeux.

"Quoi? Tu n'es pas satisfait de mon Ali?"demanda le roi Ritz d'une voix basse, d'un ton semblant si dangereux qu'Ivan avala toutes sortes de protestations et secoua la tête.

Et ainsi, juste comme cela, Alinea de Ritz et Ivan de Kres se retrouvèrent engagés à se marier.

"Espèce de fou amoureux de ta sœur," chuchota doucement Ivan en faisant la moue.