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Chapter 105 - Extermination ! Extermination !

AN: Désolé pour la longue attente, j'ai recommencé à me plonger dans les jeux vidéo. Entre le serveur Minecraft, les premiers voyages de Sea of Thieves, mes projets de dernières années, le temps est compliqué. Surtout que j'écris avec mes envies ej'ai plus envie de jouer que d'écrire dernièrement. Encore désolé, je vais essayer d'écrire plus, mais je ne peux rien promettre.

36 Imbolc 1235

Le Ravin de l'Hydre est un immense ravin proche de Dillingen. Elle porte le nom d'une hydre qui y habité avant qu'un sorceleur ne la tue et ne jette son corps dans le Ravin. D'après les murmures et ragots de la ville à côté, le cadavre de l'hydre s'y trouve toujours. Son squelette permettant de cacher de nombreux monstres grâce à son ampleur. 

C'est en direction de ce ravin que les sorceleurs de l'école du Chat se dirigent. Utilisant les pouvoirs de Yennefer, la caravane avance caché de la divination ou des éclaireurs de la Belladone. L'attaque se passera dans huit heures, à deux heures du matin. Sous les yeux de la pleine lune, Saibus, Yennefer et les sorceleurs de l'école du chat s'infiltrent dans la forteresse pour exterminer les bandits dans leurs sommeil sans représailles. Certains membres de la Ligue ont accepté la mission d'aider les Chats. Ils sont en route pour rejoindre le convoi des sorceleurs. 

Chacun des sorceleurs se préparent à leur tuerie. Ils se reposent, dorment, mangent, aiguisent leurs armes, rafistolent leurs armures, préparent leurs potions. Saibus lui, est en conversation avec le maître assassin qui dirige l'escouade venant à leurs aide. Il se renseigne sur l'avancement du groupe jusqu'à la Caravane. 

"Bien, contactez moi lorsque vous serez proches de nous, que la Caravane ralentisse le rythme." déclare Saibus en éteignant son appareil de communication magique. 

Saibus est confortablement assis sur un côté de la caravane, enfin, aussi confortablement que la suspension en bois lui permet. Il est à l'extérieur pour profiter de l'air frais et des dernières lumières du soleil. Il est sous une fenêtre donnant sur la chambre que les sorceleurs lui ont prêtés à lui et à Yennefer. Il range son appareil dans sa tenue puis pose son bras droit sur sa jambe droite qui est levée. Se prélassant doucement au rythme de la route, Saibus écoute la douce mélodie chantonnée par Yennefer. Il se prélasse sous la douce voix de Yennefer qui chantonne en se préparant à la future bataille. Sous cette voix, Saibus lève les yeux au ciel regardant les nuages blanc, il déclare quelques mots.

"Après cette nuit, certaines fleurs auront disparu." 

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37 Imbolc 1235

La Lune est haute dans le ciel. Tournant lentement autour de la Terre, cette première irradie d'une faible couleur pâle. Une lumière paisible qui colore les alentours du Ravin de l'hydre. Colorant l'herbe et le sol rocailleux, la Lune salue les occupants de la forteresse. Les alentours ne sont pas calme bien au contraire. Une fête semble être en train de se dérouler à l'intérieur de la forteresse. Des rires, cris peuvent être entendus à l'extérieur de la Forteresse. La fête semble se faire en partie dans la cour de la forteresse pour se déporter à l'intérieur lorsque des femmes et hommes bien ivres s'en vont dans des chambres pour se livrer à leurs passions et fétiches.

Presque tous les membres de la Belladone présents dans la forteresse sont ivres morts. L'alcool et la nourriture coulent à flot, que ce soit dans le gosier des malfrats ou sur les tables, la terre ou la pierre. Tout est arrosé par l'ivresse et la gourmandise.

La fête est une célébration. Une célébration fait dans la plupart des bases de la Belladone. Une célébration pour avoir atteint l'objectif de la Chef, devenir la plus grande organisation du royaume. Les Fleurs célèbrent cela avant de commencer la prochaine phase, devenir la plus grande organisation Criminelle du Nord puis du Continent.

De grands feux de joie illuminent la forteresse. Les ombres et les lumières dansent sur les murs du château. Ils dansent en harmonie avec les occupants du château qui festoient. Les festivités des occupants prennent de plus en plus de l'ampleur au fil des secondes qui s'écoulent. Les chants montent en tonalités. Le bonheur des Belladones se fait ressentir dans tout le château. Ce dernier prend une teinte coloré grâce aux feux de joie et à l'éclairage excessif à l'intérieur de ces murs froids. On peut voir dans la cour une personne qui contrairement aux autres à ses côtés ne prend pas part aux travers et vices de ses confrères criminels. 

Cette personne est habillée noblement. Il porte un costume bleu foncé avec des filaments rouge pourpre en guise de décorations. Une paire de gant en cuir blanc avec des bottes noir complétent sa tenue. Le tissu de son costume est du plus bel acabit. La personne est bien évidemment un homme et de surcroît si on se fait à son habillage et ses manières, un noble ou un homme de haute stature. 

L'homme regarde les gens autour de lui avec un regard de dégoût. Dégoût pour l'opulence, l'avarice et la luxure dans lesquelles se vautrent les personnes ou pour lui, les porcs qu'y l'entourent. Il ne peut supporter plus de cette vision différente qu'il possède avec eux. Il se met en mouvement d'un pas décidé. Il marche, se déplace dans la terre mouillée d'alcool et d'eau tachant ses bottes. Il traverse les gens, évite les danses. Les feux et les ombres s'écartent à son passage même si des ombres courageuses s'esquissent sur son visage, une mine déterrée. Il s'aventure dans les murs intérieurs froids du bastion. L'atmosphère bien qu' heureuse soit également présente, elle est beaucoup moins forte et plus contrôlée qu'à l'extérieur. Enfin, aussi controlée qu'une femme et un homme soit en train de forniquer derrière un semblant de tonneau.

L'homme ignore les cris de plaisir de la femme et de l'homme qui se mélent entre eux pour former des nouveaux cris d'animaux. Il continue sa traversée entre les tables renversées sur la pierre grisâtres et les corps de certains trop éméchés pour se lever ni parler. L'expression de dégoût sur son visage ne fait que se renforcer. Et elle se mêle même à une certaine expression de désillusion. 

'Que des porcs qui ne peuvent se bourrer la gueule, s'empiffrer et forniquer. On peut dire qu'ils représentent bien les instinct les plus primaux de l'homme. De véritables animaux qui ne savent que trancher la gorge d'autres animaux.' Les pensées de l'homme vis à vis de ces collègues criminels, bien qu'il ne les considèrent pas comme telles, sont très peu élogieuses, bien au contraire. En même temps que son train de pensées file vers son aversion pour les autres membres de la Belladone, l'homme avance et arrive au bas d'un grand escalier en colimaçon. L'escalier est dans une tour qui est au fond de la forteresse et qui dessert tous les étages du château.

Grimpant les marches à un rythme soutenu passant par plusieurs arches en pierres démontrant l'entrée d'un nouvel étage. L'homme arrive au bout de quelques minutes aux derniers étages de la forteresse. Le dernier étage est réservé aux chefs de la citadelle. L'étage est consacré uniquement à 5 personnes, trois hommes et deux femmes. L'étage est séparé en quatres immenses chambres sachant que deux chefs sont mari et femme. L'homme passe à travers le long couloir pour arriver à sa chambre. Un sourire s'est esquissé sur les lèvres de l'homme depuis qu'il est arrivé à cet étage. Son sourire est dû à une chose, une chose simple, une chose qui lui a été privée durant les dernières heures, une chose dont il raffole et le rend heureux. Cette chose est le silence.

Sortant une clé de sa poche, l'homme l'insert dans la clé et la déverrouille mais avant d'entrer, il agite sa main pour entendre un clic derrière la porte. Il ouvre alors la porte et entre dans sa chambre. Il la referme derrière lui avec la clé avant de réagiter sa main et entendre le petit cliquetis venant de la porte.

En entrant dans la chambre, on est immédiatement impressionné par la grandeur de l'espace. Les murs sont ornés de riches tentures en velours, agrémentées de motifs complexes et de broderies dorées. Le sol est recouvert d'un somptueux tapis persan, doux et épais. Au centre de la chambre, on trouve un lit royal à baldaquin, richement décoré avec des draperies en soie et des coussins brodés. Le lit est surmonté d'un dais, qui ajoute une touche majestueuse à l'ensemble. À côté du lit se trouvent des tables de chevet en bois finement sculpté, sur lesquelles reposent des bougies parfumées et des livres. 

Un coin douche luxueux est aménagé dans un coin de la chambre. Les murs sont recouverts de carreaux de céramique colorés, et une large douche à effet pluie domine la pièce. Des serviettes moelleuses et des peignoirs sont disposés à proximité, offrant un confort supplémentaire après une journée de travail magique. Un coin lecture accueillant est aménagé près d'une grande fenêtre, offrant une vue magnifique sur les jardins ou le paysage environnant. On y trouve une bibliothèque richement garnie, remplie de livres anciens, de parchemins et de grimoires. Des fauteuils confortables et un petit guéridon permettent de s'installer confortablement pour se plonger dans la lecture. 

Le coin pour dormir est conçu pour le repos et la relaxation. Un voile de soie délicatement drapé entoure le lit, créant une atmosphère intime et apaisante. Des coussins moelleux et des couvertures en soie invitent au repos et à la détente, tandis que des lampes douces diffusent une lueur tamisée. Le coin bureau de travail est équipé d'un grand bureau en bois noble, orné de détails sculptés complexes. Sur le bureau, on trouve des parchemins déroulés, des plumes et des encres colorées. Une chaise confortable et ergonomique est prévue pour les longues heures de travail, permettant au magicien de se concentrer sur ses études et ses expérimentations magiques. 

Dans l'ensemble, cette chambre royale d'un magicien offre un mélange harmonieux de luxe, de fonctionnalité et de savoir. C'est un espace où le magicien peut se détendre, étudier, travailler et se ressourcer, entouré d'un décor somptueux qui reflète sa passion et son statut privilégié.

L'homme s'approche de son bureau, il s'assied et ouvre un tiroir. Le tiroir contient un miroir qu'il enlève pour ouvrir un compartiment secret d'où il en retire un carnet. Posant le carnet sur le bureau ainsi que le miroir, le magicien se prélasse dans son fauteuil. Feuilletant son carnet, l'homme sourit. Son carnet semble être son livre de recherche personnelle. L'endroit où il note toutes ses expériences sur la magie. Le carnet est rempli de schéma obscur, d'annotation, d'écrit. Mais chaque écriture du carnet n'est pas écrite en commun, ou elfique. Cela ressemble à une autre langue. 

Étudiant pendant de longues minutes, l'homme est finalement interrompu par des frappes sur la porte d'entrée. "Sacrebleu, on ne peut pas rester tranquille dans sa chambre ! Que des malpropres et sans éducation dans cette organisations. Ce ne sont pas des fleurs mais de vulgaires bandits."

Le magicien fustige de colère et s'en va vers sa porte d'entrée. Il ouvre la porte d'entrée pour ne voir qu'une lumière métallique. Une lumière froide et métalisé qui provient d'une lame. Une lame courte et pointu dont le seul but est d'ôter la vie. Une lame cachée dans un gantelet se ruant vers la gorge du magicien. Une lame qui va prendre la vie du magicien dans la fraction de seconde suivante. 

Le magicien va perdre sa vie sans même savoir qui est son assassin. La perspective du temps ralentit pour le magicien. La fraction de seconde qui le sépare de sa mort passa sembla pour lui être une éternité. Une éternité où il semble être calme, apaisé, regardant l'objet froid et blanc avancé vers lui. Mais il ne comprend pas ce qu'il se passe, ce qu'est l'objet qui s'approche de lui ni ce qui lui est destiné. Un destin qui attend tous les habitants de cette forteresse. 

Le temps dilater pour le magicien ne l'est pas pour l'assassin encapuchonné. Sa lame glace le sang du magicien qui même avant sa mort devient froid et rigide. Comme si son corps avait accepté sa fin imminente. Une fin qui se réalise par une lame qui transperce sa gorge avec un filet rouge. La vie s'éteint dans les yeux du magicien en même temps que son cœur arrête de battre. L'assassin retire sa lame et se retourne dans l'obscurité du couloir. Il s'avance vers ses autres victimes tandis que le corps d'un ancien sorcier tombe au sol sur le devant de sa porte.