15 Velen 1230
Dans une forêt verte et luxuriante du Continent, se trouve une maison. La maison familiale des Blood, anciennement Auditore. Cette maison est la demeure de deux être vivants, un demi-elfe et demi-humain ainsi que une femme, trois quart humaine et un quart elfe. Deux êtres amoureux l'un de l'autre. Une femme et un homme, mari et femme. Saibus Di Vine ou Saibus Blood, y demeure avec son épouse Yennefer Blood anciennement Yennefer de Vengerberg.
Dans cette maison autrefois maisonnette, est un homme d'apparence de trente ans. Cette personne est le maître de maison, Saibus Di Vine, Ancien de l'Ordre des Assassins, sous le nom de code, Démon. Saibus est actuellement sur un fauteuil à bascule fait de bois sombre et de cuir de vache. Il fait basculer son fauteuil d'avant en arrière. Se prélassant devant les braises du feu de cheminée réchauffant le rez-de-chaussée. Contempler le foyer ardent nourrit de bûches, Saibus tombe profondément dans sa psychée. N'entendant rien, ne touchant rien, ne sentant rien, ne parlant pas. Ses sens sont privés du reste du monde. Sauf celui de la vue, qui admire le feu se consumer lentement. Il perd la notion du temps, ou plutôt, il l'a déjà perdu il y a longtemps.
"Kyak" Un cri éclate le tympan droit de Saibus. Un filet de sang coule de son oreille. Ce cri le sort de sa contemplation. saibus jette un œil à sa droite. Sur son épaule se trouve Regiis, son fidèle compagnon aigle royal. "C'était pourquoi ce cri, Regiis ? Et d'ailleurs quand tu t'es posé sur mon épaule." questionne Saibus en lançant un sort de guérison sur son oreille.
"Kykykyaaakk." glapit l'aigle en réponse. Saibus prend une expression surprise. "Cela fait autant de temps que je me suis espacé ? Le temps passe vite quand il réfléchit et l'on se perd dedans." déclare Saibus en baissant sa main de son oreille maintenant guérie. Saibus fait léviter le sang qui a coulé de son oreille et le fait tomber sur le feu qui crépite en réponse à cette nouvelle substance.
A cet instant, la porte d'entrée s'ouvre. Une grande femme vêtue d'un long manteau noir avec une capuche en fourrure qui protège sa tête des intempérie. De son manteau, goutte des restes de pluie qui s'échoue sur le bois de l'entrée. La femme enlève délicatement sa capuche. Elle prend soin à ne pas mouiller ses longs et soyeux cheveux avec l'humidité que contient la fourrure. Elle délie les ficelles qui retiennent son manteau et le pose délicatement sur le porte manteau. Elle entre dans le salon où se trouve Saibus.
(Yennefer capuche)
Saibus regarde sa femme venir vers lui et s'installer sur ses genoux. Yennefer pose son visage sur son épaule et plonge sa tête vers le cou de Saibus. Saibus enroule ses bras autour de la taille de Yennefer. Il la tire vers lui et la fait s'installer dans une position confortable. Yennefer assis horizontalement sur Yennefer regarde les braises de la cheminée.
Son mari peut voir qu'elle n'est pas aussi joyeuse que habituellement, bien qu'elle est toujours un air froid mais lorsqu'elle est à la maison, son expression de magicienne fierte et forte devient le visage d'une femme plus classique et heureuse d'être à la maison. La sentant tendue dans ses bras, Saibus lève sa main droite sur ses cheveux d'ébène et lui caresse le cuir chevelu. Il entretient le silence installé par sa bien-aimée. Lui massant la tête. Il la connaît depuis toujours, ce massage l'a toujours aidé à se détendre et se calmer lorsqu'elle est stressée ou en colère. Voyant que son expression s'adoucit sous ses soins, il entreprend d'une voix tendre de connaître la raison des ses maux
"Que s'est-il passé Yen ?"
Yennefer secoue la tête. "Rien d'important. Ce n'est plus important car je t'ai toi."
"Effectivement, tu m'as moi. Et tu m'auras jusqu'à la fin de nos long jours d'elfes et de magicienne. En renvanche j'aimerai savoir qui à été si stupide de perdre ma douce fleur de lilas comme connaissance."
Yennefer souffle d'agacement lorsqu'elle entend le mot connaissance.
"Ce n'est plus une connaissance. Passé d'un ami à un étranger. Il ne vaux rien, que ce soit maintenant ou dans le futur. Je ne sais pas ce qu'y m'ai pris de devenir ami avec lui." déclare Yennefer une voix pleine d'agacement et de colère contre l'homme. Saibus continue de détendre Yennefer, il fait basculer sa chaise. Il tente de bercer Yennefer comme un grand-frère le ferait pour apaiser sa petite sœur.
"Raconte-moi ce qui s'est passé et je te dirai si tu as eu tort ou raison."
Yennefer lève la tête et regarde Saibus dans les yeux. "Sai, je te connais bien, trop bien. Tu n'aimeras pas forcément la situation ni ma décision mais tente de la respecter. Je ne te fais pas promettre de t'y tenir car je sais que cela te sera presque impossible."
"Bien, je ne dirai rien sur ta décision qu'elle soit stupide ou intelligente. Que tu as eu raison ou tort." répond Saibus sérieusement.
Yennefer lui fait un petit sourire. "Merci."
"Pour commencer, remontons à mon temps à Aretuza. Lorsque j'apprenais la magie, j'ai rencontré beaucoup de personnes dont certains avec qui je suis devenu ami. La plus notable est Triss qui est devenue ma meilleure amie. L'un des amis que je me suis fait est un jeune sorcier comme moi. Il n'était pas aussi talentueux que moi mais assez pour obtenir un maitre. Nous avons souvent étudié en groupe avec d'autres apprenants ce qui nous a tous assez rapprochés.
Saibus écoute Yennefer sans dire un mot.
"Bien que de nombreux différends soient arrivés plus tard. Mais là n'est pas le sujet. Après avoir obtenu mon diplôme, je suis parti de l'académie et nous avons juste échangé quelques lettres et vu à quelques occasions lors de réunions à l'académie. Je ne l'avais pas vue depuis très longtemps, une décennie si le temps ne me fait pas défaut. Je viens de le revoir lors d'une assemblée faite par maîtresse Tissaie. Lors de cette assemblée, il agissait étrangement. Il n'avait son comportement sérieux et curieux qu'il a d'ordinaire en tant qu'archéologue."
"Il agissait plutôt comme un Don Juan. Si ce n'était que cela, j'aurais pensé qu'il a changé et qu'il est juste devenu un vulgaire homme de bas étage sans scrupule. Mais non! Il ne s'est pas arrêté là! Il a osé flirter avec moi! Et quand je lui dit que je suis marié et lui ai montré ma magnifique bague, il se permet de me faire remarquer qu'il serait un bien meilleur homme que mon mari." Yennefer se met en colère plus elle raconte le comportement de son ancien ami et devient toute douce lorsqu'elle parle de sa bague qu'elle caresse avec amour.
Saibus à alors les sourcils froncés et le regard sévère. Il sait que sa femme est sublime et qu'elle attire les regard mais il s'en fiche. Il sait très bien qu'elle lui est fidèle autant que lui et que leur amour est incassable. Par contre, il n'aime pas que la personne qui veut être avec elle est l'un de ses ex amis.
"Voyant qu'il devenait insistant, je me suis énervé et je me suis emporté en public. Ce qui n'est pas une mauvaise chose car au moins c'est la raison pour laquelle il est encore en vie. Puisque quand haussant le ton, nous nous sommes emportés et qu'il a voulu m'attaquer. Après les grossièretés, les insultes et les injures, il a tenté de me frapper. Mais aussi rapidement, j'ai riposté avec une boule de feu. Il a eu le visage tout brûlé ainsi qu'une partie de son corps. Il va m'être des semaines voir peut-être plusieurs mois à se remettre d'aplomb. Je suis alors partie et Triss m'a suivi. En partant, j'ai vu des magiciens lui lancer des sorts pour stabiliser son état critique. Triss à voulue me parler mais je n'étais pas d'humeur, elle est donc parti se blottir avec Geralt tandis que moi, je suis venue étreindre le seul homme de ma vie."
Saibus ne dis rien, continuant de faire balancer la chaise, tenant le regard violet de Yennefer. " Tu es en colère ? Tu es triste ? Tu peux dire quelque chose s'il te plait ?"
"Suis-je en colère, oui. Contre toi non. Contre lui, extrêmement. Triste ? Non, juste un peu déçu qu'il ne soit pas mort. Mais en revanche, je ne comprends pas ce que tu m'as demandé. Quelles décisions dois-je respecter?"
"Sa vie. J'aurais pu le tuer, mais j'ai décidé par écart à nos années d'amitié de le laisser en vie. Bien qu'il soit sûrement paralyser à un certain niveau qui ne n'est pas réversible même avec la magie."
"D'accord, je ne comprends pas ta clémence mais je peux la respecter."
"Merci." Yennefer repose sa tête sur l'épaule de Saibus et se conforte dans l'étreinte de son amant, de son mari et elle l'espère le père de ces enfants. Saibus quant à lui, regarde le vide, à une chose que seul lui peut savoir.
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La nuit est un domaine qui fascine et qui terrifie. Elle habite le mystère, l'inconnue. Elle personnifie le mal à l'état pur. Mais parfois ce mal est un mal nécessaire. Un mal pour peu mais un bien pour beaucoup. Un mal où se dissimulent les créatures les plus dangereuses que ce monde n'est jamais vu naitre Un mal que va subir une personne pour le bonheur d'une autre. Un mal fait au cœur même du savoir. Un mal magique pour un bonheur éternel.
C'est un jour de fête à l'académie de magie d'Aretuza. Une assemblée pour réunir les plus prestigieux, puissants et renommée magicien et magicienne qui ont été formés entre ses murs. L'hôtesse est Tissaia de Vries, la directrice de l'établissement. Beaucoup d'invités d'honneur ont fait leurs présence, Yennefer de Vengerberg, Triss Merigold, Keira Metz, Marguerite Laux-Antille ou Istredd de Aedd Gynvael.
Malheureusement pour les invités, cette magnifique soirée à tourné aux fiasco lorsqu' une dispute à éclaté entre Yennefer et Istredd. Une dispute qui a fini par une boule de feu causant de graves blessures à Istredd. Heureusement pour lui, des magiciens sont venus rapidement stabiliser son état. Mais cette scène à mis de l'eau dans le vin à tous ceux qui assister à cette sauterie. Les invités ont alors décidé d'écourter la fête, ne trouvant plus l'humeur de discuter avec leurs confrères. Certains partent alors en groupe pour poursuivre la soirée en magnifique compagnie alors que d'autres rentrent simplement chez eux. Tissaia demanda d'emmener Istredd dans une chambre pour qu'il puisse être soigné et se mettre en convalescence. Étant sous l'effet d'un remède anti-douleur, Istredd est dans l'inconscience. Attendant ce qu'il pense être son heure.
(Image Académie Aretuza)
Dans le voile de la nuit, un être parcourt les toits du complexe de Loxie, l'étage inférieur de l'île de Thanedd où se trouve l'académie de Aretuza. Rapide et furtif, l'être ne fait qu'un avec les ombres. Il joue avec l'obscurité. Courant sur les tuiles orangées du complexe, l'être est ami avec le silence. Sous la lumière de Lilvani, l'être utilise le Don de Morrigan pour danser avec le vent nocturne. L'être ou l'ombre arrive rapidement là où il le souhaite, devant une grande fenêtre menant à l'intérieur de l'académie.
Entrant dans les lieux de connaissances et d'ésotérisme, l'ombre ne prend pas la peine de regarder et d'admirer la magnificence de ce lieu. Il ne perd pas un instant et danse avec les ombres et la faible lumière de Lilvani qui entre par les fenêtres. Se déplaçant dans le château, l'obscurité finit par s'arrêter dans une pièce. Une chambre où dort un homme. La pièce est une belle chambre d'invité, avec un lit somptueux, une grande armoire de bois clair avec son bureau assortie. Mais le clou du spectacle est un balcon donnant une vue sur l'eau cristalline de la mer.
L'homme dort paisiblement bien que l'on peut voir que son visage est brûlé. L'ombre regarde l'homme dort et un sourire machiavélique s'esquisse sur ses lèvres. Ses dents blanches ressortent avec l'obscurité qui cache le reste de son corps. "Il est temps de jouer mon cher Istridd." murmure l'ombre. Un murmure qui réveille l'homme. Istridd regarde autour de lui. Il ne voit rien d'autre que des ombres qui dansent autour de lui.
"Quoi! Que se passe-t-il! Qui êtes vous!" Istridd terrifié d'être reveillés dans le noir avec des ombres dansant autour de lui. Les Ombres dansent et chantent autour de lui.
"Tu vas mourir. Tu as joué. Tu as perdu. La mort est ton châtiment. La mort est ton salut. La mort sera ta décision." Les Ombres chantent et faldinquent dans toute la chambre.
"Immondice qu'êtes vous par le Diable." Istridd tente de lancer un sortilège pour chasser les ombres mais il voit que sa magie ne lui répond pas. Sa magie ne lui obéit pas. L'énergie du Chaos l'a abandonnée.
"Quoi!! Non! Qu'avez-vous fait! Ma Magie!" Istridd panique grandement en remarquand qu'il est incapable de faire de la Magie. Istridd tente de se lever mais il ne peut pas. Il voit soudainement des long bras fin retenir ses mains et ses jambes. Quatres ombres le retiennent.
"Non! Lâchez-moi engeance du Démon.!" Istridd crie tout autant en débattant.
"Oui, engeance du Démon. Nous sommes ses enfants et tu vas devenir l'un des nôtres." disent les ombres en même temps.
"L'un des nôtres. L'un des nôtres. Une Ombre pour le Père. Une nouvelle Ombre pour la Légion. Une nouvelle engeance pour le Démon." Une ombre s'approche du visage d'Istridd avec ses mains obscures.
"Non! Ne t'approche pas de moi! Reculer! NOONOOOOON." Istridd se débat de plus en plus. L'ombre pose ses mains sur les yeux d'Istridd.
"Tu as perdu. Tu as vu. Comme châtiment, nous prendrons tes yeux." L'ombre entre ses mains dans les yeux d'Istridd qui crie d'agonie. Il arrache ses globes occulaires.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. PITIÉ. JE NE FERAI PLUS JAMAIS RIEN. JE VOUS LE JURE. PAR PITIÉ LAISSEZ MOI."
"Tu as tenté de toucher. Tu as perdu. Comme châtiment, tes mains." L'ombre coupe les bras d'Istridd qui crie de plus belle. Il gémit et supllie de nouveau mais les ombres n'en n'ont que faire.
"Tu as senti l'odeur de Mère. Tu perdras ton nez." Un choc électrique parcourt le corps d'Istridd. Un choc tellement puissant et localisé qu'il est étourdi et perd l'odorat. Istridd ne peut plus faire de phrase correcte ni pensée clairement.
Il se met à pleurer. "Pi…iez… Père…Aidez…moi…Prie." Malheureusement pour lui, ses lamentations ne feront rien. Les ombres ont été envoyées par le Démon accomplir une tâche et ils s'en acquitteront.
"Tu a osé écouter les paroles de Mère sans les satisfaire. Tu n'a pas écouté Mère. Tu seras châtiée." L'ombre met sa bouche ou gueule proche de l'oreille d'Istridd. Elle se met à hurler dans son oreille. "Pour Père! Pour Mère! Nous sommes leurs Enfants!" Le typhon droit d'Istridd éclate dans une flaque de sang qui découline de son oreille. Son typhon gauche suit le même sort.
Istridd est dans un état lamentable. Il n'a plus d'oreille, plus de bras, plus d'œil. Mais il est toujours capable de voir et d'entendre les Ombres. "Tu ne t'échapperas pas, nous sommes partout. Nous sommes dans ta tête. Nous te puniront pour plaire à Père.
"Pour avoir élever la voix envers Mère. Nous prendrons ta gorge." L'ombre sort cinq longues griffes de sa main. Elle tranche la gorge de Istridd. Istridd se gargarise avec son sang. Il suffoque avec son propre sang.
L'ombre offre un sourire au magicien inutile. "Tu veux vivre ?" Istridd mourant dans son propre sang hoche la tête.
"Bien." Les ombres le retenant le libèrent et entour Istridd. "Passe par la porte et tu vivras." Une ombre s'écarte d'une porte laissant le chemin grand ouvert. Istridd vivant et en train de mourir se déplace aussi vite que possible à travers la porte. Courant de toutes ses forces. Peur que la porte disparaisse, il saute même à travers la porte. Pensant qu'il a trouvé son salut et qu'il aura une chance de vivre, Istridd n'a jamais été aussi content. Il se retourne vers les Ombres. Sachant qu'ils sont dans la tête, Istridd les fustie d'insultes, de menaces de mort et autres. Mais le sourire sur les visages des ombres ne fait que grandir. Instantanément, Istridd se sent chuter. Il est en chute libre. Il sent le vent frapper son visage et son corps. Il sent le froid et l'air marin glacé son sang. Il voit une étendue bleu où se reflètent des lumières blanches. Il chute dans la mer proche de l'académie d'Aretuza.
Il chute et ne peut utiliser sa magie. Il s'est fait jouer par les ombres. Il a sauté vers sa mort et non son salut. Il espère pouvoir survivre dans l'eau mais l'eau se métamorphose en rochers. Il n'a pas sauté dans la mer mais sur les récifs. Il n'a plus de temps et son corps s'écrase sur les rochers. Ses os se brisent et tombent en éclats à l'impact. Sa tête éclate avec le reste de ses membres. Le cadavre d'Istridd roule sur le rocher et finit par s'échouer dans la mer. Il ne reste plus aucune trace d'Istridd le magicien. Plus aucune trace sauf une traînée de sang sur les récifs qui s'enva petit à petit par les éclaboussures de la mer. Cette dernière prend d'ailleurs une couleur rouge foncé pendant une dizaine de secondes. Comme si le sang d'Istridd le Magicien et Archéologue inutile ne fallait pas l'honneur de la Mer.