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Chapter 38 - Bataille pour Kaer Morhen

5 Saovine 1191

Cela fait plus d'un an et demi, presque deux ans que Saibus, Desmond ainsi que leurs mentors, Trinity et Léonidas sont arrivés au bastion de l'école du Loup, Kaer Morhen. Les premières lueurs du crépuscule se montrent et dessinent les murs de l'école. Le soleil se couche au loin, baignant les Monts Bleues de sa lumière orangée. Le soleil laisse place à sa sœur, qui commence à éclairer Kaedwen. Mais la lumière blanche de la lune n'atteint pas Kaer Morhen à cause des grands nuages noirs qui apparaissent et bloquent la lune. Cela fait plonger le ciel de Kaer Morhen dans la pénombre.

Saibus se trouve au dernier étage de Kaer Morhen, sur le balcon de sa chambre. Saibus a maintenant 16 ans et fait 1m80. Il porte son équipement d'assassins avec ses senbons et ses doubles lames. Regiis vole au-dessus de la forteresse et de ses environs.

"BOOM"

Saibus regarde les alentours du château lorsque la porte de la chambre claque et laisse apercevoir Trinity dans sa tenue d'assassins.

"Saibus l'attaque va commencer, vas à ta position." déclare Trinity. Elle n'attend pas de réponse de Saibus et part pour aller se préparer.

"Fuuu." Saibus inspire, expire et lance un dernier regard à la vue devant lui.

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Léonidas et Trinity court à travers les forêts autour de Kaer Morhen, tuant discrètement les personnes attaquant l'école du Loup. Ils tuent les attaquant depuis plusieurs minutes mais cela ne change rien aux nombres, il reste encore des milliers de personnes voulant détruire l'école. Et il n'y a pas que des paysans contrairement à ce qu'ils croyaient, il y a aussi des déserteurs, des bandits et des apprentis magiciens qui ont été attirés par les récompenses que proposaient Raif et ses acolytes.

Léonidas a même reconnu certains groupes de mercenaires qui ont aussi été engagés par Naiz. De ce fait, il n'y a pas que une ou deux centaines d'assaillants mais un millier qui sont dispersés autour de Kaer Morhen.

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Trinity POV:

'Cela ne finit jamais, on tue ses paysans et soldats depuis plusieurs minutes et cela ne finit jamais. Il y a toujours des personnes dans cette zone. Je dois communiquer avec Léonidas pour voir comment procéder face à la situation.'

Je regarde dans la direction de Léonidas et commence à lui parler dans le code de la Ligue. Nous nous échangeons quelques mots et décidons de prévenir les autres et de continuer à tuer le plus silencieusement les ennemis de la zone avant de passer à la suivante.

FIN POV:

Trinity sort une petite boule de cristal d'une de ses poches. Elle injecte sa magie dedans et murmure quelques mots.

"Naiz a aussi engagé des mercenaires, bandits et déserteurs. Faites attention."

Après ces quelques murmures, elle arrête d'injecter de la magie dans sa main, ce faisant, la lumière de la petite boule de cristal s'estompe.

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Au sud de Kaer Morhen se trouve un fleuve qui traverse les Monts Bleus, les sorceleurs de l'école du Loup, ont installé quelques cabanes de pêcheur où ils entreposent les barques et le matériel de pêche qu'ils utilisent pour récupérer différentes plantes et poissons pour fabriquer leurs potions, huiles, bombes…

Plusieurs bateaux approchent de la rive près de Kaer Morhen, transportant chacun une dizaine de personnes armés de fourches, d'épées, de haches, et de lances. Ces personnes sont soit des paysans ou des soldats qui visent à éradiquer les sorceleurs du Loup et détruire le bastion.

Les navires accostent sur la berge et les soldats et paysans débarquent. Les premiers à débarquer se ruent en direction de Kaer Morhen mais ils se prennent une flèches dans la tête ou la poitrine, les faisant tomber au sol, mort.

Les personnes derrière eux se sont arrêtés, se sont mis en garde et ont observé les alentours pour voir où se trouvaient les tireurs.

Les personnes devant ont avancé doucement, prenant leurs temps et surveillant les alentours. Soudainement, des bombes explosent sous les pieds des envahisseurs. Les bombes tuent plus de 50% des envahisseurs car ces derniers étaient tous regroupés en plusieurs groupes faisant en sorte que trois bombes puissent tuer un groupe.

"AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH"

"MA MAIN, MA MAIN!"

"AIDEZ-MOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIII."

Des cris épouvantables sont lancés par les survivants des bombes. Les bombes ont provoqué une désorganisation du peu d'ordres qu'il y avait dans les "rangs" des envahisseurs.

Après les explosions, un nuage de poussière se lève aveuglant les survivants des explosions.

"FOUSH"

Une autre série de flèches volent dans le nuage, finissant les blessés.

Le nuage retombe lentement et dévoile une série de cratères avec des corps et des membres éparpillés. Il y a du sang partout, des morceaux de cervelle, des boyaux ont volé et ont atterris dans l'eau, les navires ou sur les arbres.

Des personnes ayant débarqués sur les berges de Kaer Morhen, il ne reste qu'une vingtaine de soldats. Tous les paysans ont été tués.

Les soldats sont divisés en quatres groupes de cinq. Les soldats regardent autour d'eux avant de tourner leurs regards vers l'un d'entre eux qui semblent être le chef des soldats ayant embarqué.

"Les sorceleurs se sont préparés à l'attaque, soyez prudent. Ces monstres peuvent facilement nous tuer séparément mais ils auront du mal si nous restons groupés. Continuons en nous protégeant avec les arbres." déclare le chef avant de sprinter vers l'arbre le plus proche et se cachant derrière lui.

Les soldats suivirent leurs chef et se ruent vers les arbres pour avoir une protection.

Les soldats progressent doucement dans la forêt. Regardant chaque endroit pour voir d'éventuels pièges. Le chef en tête arrive vers une tour de guet au milieu du petit bosquet, juste à quelques mètres.

"Chef, nous pouvons monter et voir la situation depuis le sommet." déclare un soldat.

Le chef hoche la tête pour affirmer son accord et tous se rendent dans la tour.

"Une partie du groupe vient avec moi dans la tour pendant que les autres restent en bas."

Une partie des soldats restent alors en bas, tandis que l'autre va vers la tour.

Ils entrent et voient un long escalier. Ils l'empruntent et l'entendent craquer sous le poids de leurs armures. Ils passent plusieurs étages avant d'arriver aux sommets de la tour. Le sommet est un étage avec plusieurs grandes fenêtres sur chaque mur pour permettre un maximum de vision.

Les soldats regardent autour de la zone et voient de la fumée s'élever de Kaer Morhen.

"L'assaut sur la forteresse à déjà commencé, les paysans doivent être en train de mettre le feu. Dépêchons nous avant que ces paysans ne prennent tout le butin." dit le chef avec avidité.

Les soldats se dépêchent de descendre.

"CRACK"

"AAAAAAHHHH"

Une partie des escaliers s'effondrent et tombent lourdement au sol entraînant avec lui trois soldats.. Le chef se retourne et voit un trou dans l'escalier là où étaient les derniers membres de son équipe. Les soldats descendent et voient les corps retournés de leurs frères d'armes tombés de l'escalier. Les corps ont des membres retournés, le cou tordu...

Ils enjambent les corps sans une once de tristesse et sortent de la tour.

Dehors, ils ne voient personne.

"Robert, Bertrand, où êtes vous?" crie un soldat.

"Vous foutez quoi les gars?" crie un autre.

Aucune réponse ne leurs revient, les sept soldats font le tour de la tour et voient l'un de leurs compagnons accrochés sur le mur avec une flèche en plein cœur.

"Putain!" dit violemment le chef en voyant son homme mort.

"Ces bâtards ont dû les prendre par surprise."

"Vite dépêchons nous, Serc n'oublie pas d'incendier la tour."

"Oui capitaine." répond un soldat en sortant plusieurs bouteilles d'huiles de l'intérieur de son armure de cuir.

Les soldats courent en direction de la forteresse pendant que Serc allume une petite mèche qui se trouve dans chaque bouteille avant de les lancer dans la tour avec un rire maniaque.

Les soldats continuent leurs courses dans le bosquet avant de terminer leurs courses devant les murs gigantesque de Kaer Morhen. Les murailles de la forteresse ne sont pas surveillées en raison de l'importante attaque aux portes principales.

"Bien les cas, coupons un arbre et défoncons la porte avec." dit le chef.

Les soldats s'exécutent et commencent à couper un arbre.

"FOUSH"

Deux flèches venant du sommet des arbres fendent l'air et terminent leurs courses dans la tête des soldats coupant l'arbre.

"Quoi!"

"Qui est là, montrez vous, lâches!"

Les quatres soldats restant crient en direction de la forêt. Ils courent pour se protéger mais ne purent pas avant qu'une flamme ne soit lancée sur l'eau, les brûlant à mort.

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"BOOM"

"BOOM"

"BOOM"

De puissantes explosions se font entendre dans toute la forteresse. Des flammes gigantesques résultent de ses explosions. Les flammes ravagent les murailles, les pierres de la forteresse.

Raif, le chef des magiciens qui complotent contre l'école des sorceleurs du Loup, est actuellement en pleine bataille. Il est dans l'une des cours arrières de Kaer Morhen. Il combat Rennes, le chef de l'école et Ronan.

Raif envoie une vague de sa magie pour faire reculer Rennes et le faire s'éloigner de lui et Ronan.

"aespar" Raif prononce faiblement son sort qui attire Ronan vers lui.

Ronan est déstabilisé pendant un instant avant de profiter de l'attraction pour se déplacer encore plus vite vers le sorcier.

Mais l'attraction n'est pas le seul sort que Raif à lancer car une boule noir apparait dans sa main. Ronan prépare son attaque et utilisant l'attraction de Raif, il augmente la vitesse de son attaque. Il effectue une coupe avec son épée. Raif utilise la balle noir et la fait rentrer en collision avec l'épée de Ronan, bloquant le coup de ce dernier.

La collision entre la boule noir et l'épée d'acier provoque une explosion qui fait s'élever un nuage de poussière. De ce nuage sortent deux hommes qui sont projetés de ladite explosion. Raif et Ronan s'observent ce qui laisse le temps à Rennes de rejoindre Ronan.

Les sorceleurs voient que la main de Raif est brûlée par l'explosion.

"Ronan ça va?" questionne Rennes à son ami.

"Oui ne t'en fais pas, j'ai le bras tout engourdi de l'explosion mais sinon ça va." assure Ronan.

"Bien, comment penses-tu qu'on devrait se battre." demande Ronan.

Rennes ne répond pas mais échange juste un bref regard avec son confrère qui lui sourit en réponse. Après cet échange de quelques secondes, les deux sorceleurs se lancèrent vers Raif.

Les sorceleurs et Raif enchaînent les coups, les parades, les esquives… Après une trentaine de minutes de combat, les sorceleurs et le magicien sont en piteuses état. Raif a une main brûlée, de nombreuses coupures sur le corps, déchirant ses vêtements. Tandis que Rennes et Ronan ont plusieurs brûlures à plusieurs degrés sur le corps ainsi que plusieurs fines coupures sur les bras.

Raif aurait pu gagner facilement ce combat mais Ronan et Rennes ne le laissent pas faire de puissants sorts car ils seraient trop longs à faire.

Les sorceleurs voient alors Raif sortir un cylindre de son manteau. Ils se questionnent sur l'objet et supposant son objectif ils se forment de la distance entre eux.

Raif lance le cylindre vers les sorceleurs, surprenant les sorceleurs, le cylindres explose alors qu'elle est encore en plein vol entre Raif et les sorceleurs.

Du cylindre, une épaisse fumée sort se répartissant dans toute la zone. La fumée bloque la vue des sorceleurs mais grâce à leurs autres sens, notamment l'ouïe et l'odorat, ils savent où se trouve Raif et décident de l'attaquer.

Ils se ruent vers Raif et commencent à l'attaquer sous divers angles. Roman réussit à lui couper le bras mais aucun cri ne sort de la bouche de Raif, aucune giclée de sang ne sort du bras sectionné.

Voyant cela, les sorceleurs deviennent qu'il se passe quelque chose de mauvais. Ils se concentrent sur leurs sens mais ne peuvent ni sentir ni entendre Raif.

Soudainement, un puissant vent se lève, balayant toute la fumée et les arbres de la cour sur son passage.

Le vent vient s'écraser contre la muraille intérieure de la cour, faisant s'écrouler une partie. Roman et Rennes regardent les pierres en morceaux sur le sol et imaginent ce qui adviendrait de leurs corps si le vent les touchaient à la place de la muraille.

Les deux furent une expression sombre. Ils autour regardent et voient Raif a une centaine de mètres d'eux en train de commencer un nouveau sort.

Ils courent dans sa direction et esquivent les quelques sorts qu'ils reçoivent. Ils arrivent au niveau de Raif et reprennent leurs assauts.

Les coupes des sorceleurs se font de plus en plus lentes à cause de la perte de sang et de leurs blessures. Raif et les sorceleurs savent que le combat va bientôt toucher à son terme.

A ce moment que l'un des coups de Ronan devient trop lent, ce qui laisse une ouverture à Raif qui la saisit.

Ce dernier matérialise une lance de feu dans sa main et plante Ronan en son cœur.

"Nooooooon" Rennes crie de plein poumon et attaque violemment Raif. Rennes crache du sang et tombe au sol, se reposant dans une mare de sang.

Fatiguée, affaiblie, Raif peinent à se défendre face au attaque de Rennes qui ne se défend même plus, recevant toutes les attaques de Raif.

Malheureusement pour Raif, son corps ne suit pas et comme Ronan, une erreur se produit, conduisant à sa mort par l'épée de Rennes qui lui perfore le cœur.

Rennes pousse un lourd soupir avant d'entendre un murmure venant de Raif.

"Désolé mon amour, je n'ai pas pu te venger complètement." Un léger murmure venant d'un vieil homme seul qui a une triste expression.

"blath" murmure une dernière fois Raif avant de fermer ses yeux.

Rennes dépose au sol le corps de Raif et voit une étrange lumière rose venant du bras droit de Raif. Il découpe sa manche et voit des vignes qui commencent de sa main et qui remontent vers son épaule. Les vignes sont émeraudes. Elles atteignent l'épaule de Raif et continuent leurs chemins vers les reste du corps de Raif mais la lumière rose s'arrête, arrêtant la propagation des vignes.

Ce faisant, le bras de Raif converti de vigne se transforme en pétale de fleurs qui s'envole au vent.

Rennes émerveillé par la scène magique qui vient de se produire sous ses yeux remarque la même lumière rose sur son bras droit. Incrédule et sous le choc, Rennes voit son bras droit se transformer en pétale et s'envoler.