La nuit commence lentement à tomber. Le Soleil va se coucher pour laisser place à sa sœur qui se réveille doucement. La Lune monte dans le ciel et éclaire le monde de sa douce lumière blanche. Le ciel étoilé éclairait un manoir traditionnel fait de bois et de pierre. Le manoir est calme. Le silence de la nuit s'est installé. Devant la petite muraille qui entoure le manoir se trouvent deux gardes qui gardent le portail. Plusieurs duos de gardes patrouillent autour de la muraille. Dans l'encente du manoir, d'autres duos de gardes patrouillent. Les gardes font des rondes avant de revenir à leurs place ou de se rentrent au poste de garde pour se reposer après leurs quart de travail. Plusieurs braseros sont dispensés dans toutes l'encente pour éclairer la zone faisant en sorte que les gardes n'ont pas besoin de s'encombrer avec des torches.
La nuit est froide avec un vent qui souffle bougeant les arbres et faisant vaciller les flammes des braseros. Les flammes des braseros font danser les ombres des gardes et des choses qui les entourent. A l'intérieur du manoir, un silence nocturne règne. On peut entendre le bruit de pas de gardes qui patrouilles dans les couloirs du manoir. Ainsi que les sons du vent soufflant dans les feuilles des arbres. A part les gardes, certaines femmes de chambres et majordomes peuvent être vues en train de s'apprêter à leurs affaires même si la nuit est tombée depuis plusieurs heures. Les nobles quant à eux, sont dans leurs lit au chaud, dormant tranquillement sans une once de soucis.
Un duo de gardes fait leur ronde dans la partie est du manoir, là où la bibliothèque, la salle d'étude, le solaire du seigneur et d'autres pièces administratives se situent. L'un des gardes s'arrête devant le solaire du seigneur de la maison noble. Son collègue le regarde.
"Pourquoi tu t'arrête ? Notre quart de travail est bientôt fini, dépêche toi. Je veux finir la ronde pour pouvoir rentrer chez moi me coucher avec ma femme." déclare le garde à son collègue avec ton présser.
Le garde ne répond pas à son collègue et ouvre la porte du solaire. Il regarde à l'intérieur.
"Mais qu'est ce que tu fais, t'es fou ou quoi. Il nous est interdit d'entrer dans les pièces administratives du manoir sans autorisation. Tu veux nous faire tuer ?" Le garde regarde autour de lui pour voir si quelqu'un les a vues, mais heureusement pour lui, il n'y a personne dans les parages à part eux.
"Rien, rien. Je pensais avoir entendu un bruit dans le solaire du seigneur. Je dois avoir des hallucinations à cause de la fatigue due à notre emploi du temps surchargé ces derniers temps." répondit le garde avec fatigue à son collègue inquiet.
"Très bien, mais ne refait plus ça. De plus, tu sais bien que le seigneur dort à cette heure-ci. Il ne peut y avoir personne dans la pièce." rétorque le garde. Les deux gardes continuent leur ronde et s'éloignent de la partie administrative du manoir. On peut les entendre au moins parler de leurs emplois, se plaindre de leurs heures de travail sans fin, de leurs surmenage et d'autres choses insignifiantes.
Dans la salle d'étude du seigneur noble de la maison, l'obscurité plane avec un silence calmant. De la fenêtre derrière le bureau en face de la porte, les flammes des braseros font bouger les ombres des gardes qui sont projetés sur le bureau. Deux ombres sortent du plafond de la pièce. Les deux ombres sont habillées de vêtements noirs qui couvrent tout leur corps et ne laissent pas la moindre trace de peau exposer, cachant leurs identités. L'une des silhouettes regarde l'autre qui esquive son regard. Les deux commencent à parler dans la langue des signes pour ne pas prononcer de sons et se faire repérer par les patrouilles. Les deux sachant très bien qu'ils ne devraient pas pouvoir le faire à cause de l'obscurité mais le peuvent quand même donc FUCK.
"On était à deux doigts de se faire prendre à cause de toi." dit l'une des silhouette dans la langue des signes
"Désolé, je ne savais pas que la porte ferait tellement de bruit que l'on entenderait un petit son aigu même avec une barrière anti-son." répond l'autre personne.
Ils continuent à se disputer un instant avant de se diriger vers l'une des bibliothèques de la pièce et de passer à travers. Ils entrent dans une salle secrète avec des torches au mur et une table au centre de la pièce avec diverses chaises autour de cette dernière. Au fond de la pièce, se dresse un grand coffre de bois avec plusieurs charnières métalliques apparentes. Les deux fouillent la pièce à la cherchent de la moindre choses cachés mais ils ne finissent pas rien trouver. Les deux espions marchèrent vers le coffre robuste qui est le seul mobilier de la pièce à part la table et les chaises. Les espions se positionnent devant le coffre. L'un d'eux incante plusieurs sorts et les lancent sur le coffres pour détecter tous pièges, alarmes ou autres éléments défensifs qui peuvent être placés sur le coffre. a leurs bonheur et confusions, il n'y a rien sur le coffre, aucune trace d'un quelconque dispositif de défense. Les deux se demandent si le propriétaire du manoir est soit très con ou juste stupidement arrogant. La réponse est sûrement les deux.
Ils ouvrent le coffre et trouvent plusieurs lettres, rapport et autre manuscrit écrit incriminant le noble et d'autres personnes de comploter contre le roi et d'entreprendre un coup d'état contre la couronne. Ils prennent l'intégralité des documents et placent à la place de faux documents avec un faible sort d'illusion pour tromper le noble et que le sort dure longtemps grâce à sa faible consommation de magie.
Les espions sortent de la salle secrète, la referment derrière eux sans faire de bruit cette fois et s'enfuient du manoir sans se faire repérer par les gardes.