Pour quelle raison ma rédemption est-elle si compliquée à avoir ? Pourquoi s'acharner sur mon sort. Je contemple mes mains remplies du sang proche de mon cheval, je contemple cette épée à l'allure sainte tachée de ce même liquide visqueux.
Suis-je vraiment un sauveur ? . . .
26ème jour du mois de la lune de Zaphir, heure 18 heures 45 minutes.
Un enfant sort du ventre de sa mère noble, elle le regarde de plus près en regardant les beaux yeux bleus qu'il avait et ses petits cheveux bruns sur sa tête. Elle montre l'enfant à son mari vêtu d'un long manteau rouge arboré de signes d'or. Lui aussi le regardait, le sourire aux lèvres mais moins que celui de sa mère pour lui c'était un sourire forcé. Car par rapport à elle, lui ressentait le taux de mana dans son sang, il était anormalement bas pour un humain. Il repasse le nourrisson à son épouse. Elle lui montra du doigt ensuite sa jeune sœur. Elle avait de long cheveux blonds avec de beaux yeux d'une couleur vert faisant penser à la nature sous un rayon de soleil.Lorsqu'elle croisa le regard du nourrisson elle se cachait derrière le manteau de son père. C'est alors que le bébé leva sa tête vers sa mère. Le regard plein de larmes de joie. Elle s'exclama.
- Tu t'appelleras désormais James, James Hodes. Commença-t-elle à dire. Fils de l'empereur Raphaël Hodes , Rose Hodes et cette fille à côté de ton père c'est Lucia Hodes ta sœur.
Elle lui sourit plein de tendresse.
Ce nourrisson dans le bras de sa mère, c'est moi. James Hodes, un jeune noble de comme l'indique mon nom des Hodes . Je suis né dans une famille prospère et remplie de bonheur, chaque jour qui passait je voyais les sourires des villageois se tourner vers moi. Je les saluai donc avec mes petites mains potelées encore à mon jeune âge en tournant ma main du côté gauche à droite. Chaque jour, c'était un grand banquet au domaine. Avec, avant chaque repas, la prière avec Sophie, la prêtresse de la famille. J'y vivais heureux sans autre conviction. Mais l'âge passa à grand pas j'avais maintenant 10 ans , on m'a appris le maniement de l'épée pour me faire devenir un bon bretteur de la famille, l'écriture et les stratégies de bataille.
Cependant un beau jour le 30 ième jour du mois du soleil de Domenion, la tension monta entre mes parents.
- Ton fils ne sera jamais l'héritier légitime de mon trône. Commença Raphaël. Il ne sait même pas lancer un sort pour créer de l'eau. Ce n'est qu'un incapable Rose.
Je m'approchai alors de la porte pour mieux entendre la conversation, j'y vis alors ma sœur alors âgée de 13 ans maintenant, elle se dirigea alors vers moi.
- Ne fais pas de bruit, ok. Dit-elle.
J'acquiesça alors simplement avec un pouce.
- Maintenant viens ici et écoute.
Elle m'agrippa au col puis elle me fit venir pour regarder entre la porte où nos parents se disputaient. J' y vis un énorme torrent de violence. Chaque mot qu'ils s'envolaient de leur bouche était pour moi comme les déluges du pays d'Elrigia.
- Tu te rends pas compte Raphaël nôtre fils est un excellent bretteur pour son âge et il est très fort en stratégie de bataille alors pourquoi le traites-tu de gueu ainsi. Il se donne corps et âme pour raviver la flamme de nôtre grande famille. Alors pourquoi tu ne comprends pas cela.
Le regard sombre, Raphaël s'avança vers Rose. Il lui attrapa ses cheveux en lâchant un grognement hargneux. Elle avait mal mais elle essayait de se débattre de l'étreinte de son mari. Jusqu'à mes yeux vit une aura sombre voire même menaçante émaner de mon père.
- Tu n'étais qu'un vulgaire jouet pour moi. De toute façon qui t'aurait aimé ? Le porc de village ça c'est sûr. Je t'ai sorti de la merde et tu me remercies ainsi ? Alors que tu n'es qu'une vulgaire plébéienne aux yeux de tous. Dit-il froidement le sourire tournait vers les yeux de Rose.
J'y voyais maintenant plus un père mais maintenant un monstre assoiffé de chair encore fraîche. En détournant le regard vers ma sœur Lucia, elle était plus là. " Elle est sans doute retournée dans son couchage " je me dis. Alors d'un pas hésitant entre écouter encore ou bien redormir vu l'heure qu'il était, je pris alors la seconde option jusqu'à ce que en remontant dans ma chambre j'y entendis.
" De toute façon je préfère rompre avec toi et retrouver l'une de mes autres femmes dans mon palais, maintenant fais attention au Cieux car le châtiment peut arriver à tout moment retiens bien ça Rose . . . "
En entendant les paroles de père , je me mis un peu à avoir peur de lui et de ce qu'il pourrait faire à mère. C'est alors que je monta les marches et regagna mon couchage. En pensant à quels atroces supplices mon père pourrait faire subir à ma mère. Je m'assoupis alors. Les jours passèrent en n'ayant plus de nouvelles de père, retourné à son grand palais d'empereur. Les villageois commencèrent à nous regarder comme de vulgaires mendiants cherchant désespérément de la nourriture. Ma mère s'arrête alors à la boulangerie pour prendre une boule de pain. On se regarda moi et ma sœur en se demandant pourquoi on avait tant de dévisages envers nous.
- Lucia pourquoi depuis que père est parti on nous dévisage ? Pourtant nous avons rien dans l'affaire si ? Lui demande-je t'elle.
Elle agrippa mes deux épaules puis regarda dans mes yeux.
- James nous sommes des nobles et des nobles si leur empereur quitte mère, ils voient maintenant comme des déchets de ce bas monde. Dit t-elle
En regardant encore dans les rétines des yeux de ma sœur j'y oublia de regarder si mère revenait de sa course. Elle revint alors vers nous en donnant la boule de pain à Lucia. Elle le met alors dans son sac derrière le dos. Puis nous partîmes direction le manoir où Ergrid nous attendait pour ouvrir les portes de la structure.
- Je vous prie de bien vouloir rentrer famille Hodes. Dit-il . J'ai préparé le café comme vous aimez Miss Rose.
Elle le remercia et nous nous dirigeâmes vers notre salon où on voyait toute la forêt qui entourait la demeure. C'est alors qu' après ces moments là, j'ai pris 4 ans de plus, ma sœur Lucia commença à essayer d'avoir son diplôme de magie et de combat pendant que moi je dévorais les livres arcaniques dans la catégorie magie sombre. Et que j'essayais de voir avec ma mère pour rentrer à l'école des bretteurs et de la magie de Espria. Ma mère réfléchissait chaque soir avec Ergrid pour savoir que faire de mon avenir, sachant que peu à peu les relations se délabrent entre les Hodes et les villageois.
C'est alors que pendant le soir du 9ème jour du Soleil silencieux. Pendant le dîner, on toqua à notre porte. Ma mère se leva puis se dirigea alors vers la porte
, en étant curieux je me mis aussi à sa poursuite alors que ma sœur dégustait son meilleur rôti de veau. C'est alors quand me cachant derrière un mur je zieute mère pour voir avec qui elle discutait. C'est alors quand ouvrant la porte, elle vit une villageoise nommée Alice, une ancienne connaissance de notre famille munis d'une fourche. Elle s'écria.
" À bas les traîtres, vive le vrai empereur !!! "
La villageoise planta alors sa fourche dans la poitrine de mère. Les pics ressortis de son dos ensanglantés. Mère cracha un long gerbe de sang d'une couleur rouge sombre. C'est alors qu' en voyant cela je m'y contraint de hurler et décide de courir vers ma seule et unique attention. Alice me vit et me donna un grand coup de pied dans le ventre qui me propulsa sur un mur. La vision troublée, elle s'avança vers moi la fourche pointée vers mes yeux d'enfant.
- Toi tu bouges je te perce ce qui sert pour nous voir. Commença-t-elle. Alors sale merde ça fait quoi de voir sa mère gisant dans son sang inanimé par terre ?
Je la regardais de haut en bas ses vêtements tachés de sang de ma mère, les larmes commencèrent à tomber entre un mélange d'une haine noire et de tristesse.
- VA CRÉVER SALE MEURTRIÈRE ! Je lui cracha.
Elle me regarda toujours à terre puis elle fit signe de la main au niveau de la porte d'entrée, un homme entra c'était notre boucher qu'on aimait moi et ma sœur quand nous étions jeunes. Il me regarda au sol puis se tourna vers Alice.
- Je dois aller chercher l'autre blondasse ou pas ? interrogea le boucher d'une voix grave.
Elle acquiesça d'un signe de la tête. Alors celui qu'on croyait être notre ami se mit à chercher Lucia. J'entends alors des cris de détresse venir de la chambre de ma sœur, je l'entendais se débattre contre l'étreinte du boucher. Jusqu'à ce que j'entends un bruit sourd comme si on assommait quelqu'un. C'est alors que le boucher descendit les marches, ma sœur sous un de ces bras. Il me regarda une toute dernière fois puis il sortit de notre maison. Il ne restait alors que moi et Alice toujours muni de sa fourche. C'est alors qu'un large sourire se dessina sur ses lèvres fines.
- J'ai trouvé comment tu vas mourir James. Commença-t-elle. Tu aimes le feu j'espère car ça risque de piquer un peu.
Elle leva la main et un mage dehors lança l'assaut pour brûler la demeure. Elle sortit alors en faisant un au-revoir de sa main droite. Elle claqua la porte derrière elle, me laissant et le cadavre de ma mère. J'entendais des rites magiques dehors qui lançaient des boules de feu sur la maison. Le feu mit à rentrer dans la maison en faisant tomber le plafond sur les pièces à côté de nous. C'est ainsi que j'alla voir une dernière fois ma mère au sol. Et me jura de tuer quiconque se mettrait sur mon chemin de la rédemption. Je me cacha alors, tout en sanglotant dans la cave de nôtre manoir.En refermant derrière moi je vis une énorme poutre en flamme tomber sur l'ouverture de la trappe de la cave, je tombais alors à l'arrière en me prenant chaque marché de l'escalier. Au sol, j'y vis encore une lanterne allumée. Je me levai péniblement, mon corps me faisait mal et me dirigeait vers la source de lumière.
- C'est quoi cet établi là -bas ? Je m'interrogea.
J'avançais doucement malgré la douleur vers cette table. J'y vis alors une lettre où il était noté
" Je soussigné Mr James Hodes
Être pris dans l'école d'escrime de Tarkir"
Mais aussi j'y distingue une autre lettre, je la prend entre mes mains puis commence la lecture.
" Mon empereur
Vôtre fils n'est qu'un déchet de la société
Il n'est pas capable par rapport à vôtre fille Lucia de contrôler la magie
Il nous faut l'éliminer au plus vite imaginez vous dire au royaume entier qu'un de vos fils est un sans magie.
Vous choquerait le monde entier en disant ces paroles
Il nous faut alors purger cette vermine au plus vite.
Chancelier Thomas. "
Dans un éclair de rage, je lançai ce message à terre. Qui était ce Chancelier Thomas, pourquoi vouloir me tuer pour de la simple magie et pourquoi mon père à fait ça aujourd'hui pourquoi.
Je me mis dans un coin recroquevillé sur moi-même et sanglota.
- Je hais ce monde, je hais mon père, JE HAIS CETTE VIE DE MERDE !!!!.
Je pleurais et pleurais pendant plusieurs minutes. Jusqu'à ce que je m'endorme à terre.
Le lendemain je me relevai avec toujours le même mal au ventre et aux os après la chute des escaliers. Puis me dirigea vers la trappe en montant les marches. Je n'y entendais plus le son du feu crépiter et les pièces s'effondrer les unes sur les autres. J'y tends alors un plus mon oreille en essayant d'entendre des bruits de pas venir vers moi. Lorsque quelqu'un venait vers la trappe et la poutre qui m'empêchait de sortir. Il s'écria alors.
- Il y a quelqu'un ici ? Vous m'entendez ?
C'est alors que des larmes de joie roulèrent sur mes joues. Je n'allais pas finir par pourrir ici mais j'allais pouvoir sortir de ce trou.
- Oui il y a quelqu'un. Criais-je à la personne dehors.
C'est alors qu'elle me répondit
- Attends je vais te retirer la poutre qui est sur la trappe.
C'est alors que j'entendis, la personne soulever ce qui m'obstrué le passage. Il ouvra alors la trappe et me vit. Les yeux écarquillés, il tomba au sol et s'agenouilla. Je monta alors la dernière marche et sortis de la cave en refermant ce qui restait de la trappe calcinée. Je le regarda alors, il portait une somptueuse armure de chevalier en minerais blanc, il portait une épée digne des plus grands généraux de guerre. Et c'est alors quand regardant son visage je reconnus qu'il il était. C'est Ézekiel, l'un de nos plus grands chevaliers de la maison de ma mère.
- C'est avec un honneur de vous retrouver Sire James Hodes. Dit-il toujours agenouillé devant moi.
Je le regarda puis lui dit de se relever. En se relevant, il vit mes yeux en pleurs.
- Pourquoi pleurez-vous Sire. Commença t-il. Qui est l'avorton qui vous fait du mal.
C'est alors que je dis non de la tête puis lui dis.
- Mère a été assassiné par les villageois, ces enflures de villageois que je croyais être nos amis mais non.
Il me prit alors dans ses bras et je relevai ma tête vers lui.
- J'accomplirai la voix que tu choisiras James Hodes. Tu es maintenant le seul rescapé de cette atrocité. Dit-il en me serrant contre lui.
C'est alors après quelques minutes qu'il me lâcha. Et me tendis sa main.
- Il est maintenant temps d'assouvir vôtre vengeance Sire James. Mais si vous voulez bien allons tout d'abord chez moi et ma femme et préparer vôtre matériel pour les cours dans votre établissement ?
Je lui pris avec hésitation sa main en pensant que se serait un piège de mon père pour me tuer pour de bon, mais en regardant dans son regard on y voyait une gentillesse et une loyauté sans pareille envers moi et ma mère.
- Bien allons maintenant dans la ville où j'habite j'ai nommé Tarkir. S'exclama t-il. Il nous faut votre épée et votre uniforme.
On partit alors de mon ancienne demeure en laissant derrière moi l'esprit de ma mère reposer sous les décombres. C'est à ce jour où je me jura de venger ma mère contre ce "père meurtrier de sa femme".
- Je te jure Ézekiel je tuerai mon père de mes mains je te le jure tu m'entends Ézekiel. Je lui dis en serrant mon autre main plein de remords.
Il me sourit alors.
- Ne vous inquiétez pas je serai aussi l'épée qui pourfendra les armées de vôtre père. Dit-il.
- Fin du premier chapitre -