Je suis assis dans le salon de Jay, la tête entre les mains. Chaque nouveau détail que je découvre m'enfonce un peu plus dans l'incertitude. Les indices sont là, mais ils ne me mènent nulle part.
J'ai fouillé chaque recoin de la ville, interrogé des témoins, retrouvé des objets, mais tout reste flou. Je n'arrive pas à assembler les pièces du puzzle. Sarah… elle a disparu sans laisser de traces. Rien n'a de sens.
Les témoignages sont contradictoires, chaque personne semble avoir vu quelque chose de différent. Certains disent qu'elle est partie avec un homme, d'autres qu'elle était seule, mais perturbée. Pourquoi ces versions ne s'accordent-elles pas ? Si Sarah était partie de son propre gré, pourquoi ne m'a-t-elle pas laissé un message ? Pourquoi son téléphone ? Pourquoi son sac ?
Je me sens désespéré. Il y a tellement de questions, et chaque réponse semble m'entraîner encore plus loin dans l'obscurité. Les policiers ont été clairs : "Une disparition sans mystère." Mais ils se trompent. C'est plus que ça. C'est autre chose.
Le médaillon. Ce médaillon… comment l'expliquer ? Je sais qu'il est lié à Sarah, qu'elle ne s'en sépare jamais. Alors pourquoi est-il abandonné, comme un signe ? Un indice laissé là, pour moi, ou quelqu'un d'autre ? C'est tout ce que j'ai, tout ce qui me reste.
Mais je suis perdu. Le vide me serre la poitrine à chaque pensée. Je n'arrive pas à avancer, à comprendre. C'est comme si chaque pas me faisait tourner en rond.
Jay : "Zen…"
Je lève les yeux. Jay est là, en silence, attendant que je parle. Il attend, comme il l'a toujours fait, prêt à m'écouter sans poser de questions. Mais aujourd'hui, même ses mots ne suffisent pas à m'apaiser.
Zen : "Je ne sais plus quoi penser. Il y a trop d'éléments qui ne collent pas… et je suis censé tout résoudre, comme ça ?"
Je me lève brusquement, mes mains tremblantes.
Zen : "J'ai passé des heures à examiner tous les indices, mais rien… rien ne fait sens."
Jay : "On va y arriver, Zen. On ne va pas laisser tomber."
Son assurance me touche, mais elle ne fait qu'accentuer la distance entre ce qu'il croit et ce que je ressens. Je n'arrive pas à lui dire la vérité. Je suis à bout.
Je suis seul dans ma tête, perdu dans ce labyrinthe d'incertitudes. Je sais que je dois continuer. Mais je ne vois plus de solution, plus de direction. Et c'est à ce moment-là que l'idée me frappe, aussi sombre et incertaine que tout le reste :
Je dois aller à la maison abandonnée.
Ce n'est qu'un vieux bâtiment délabré à la périphérie de la ville, un endroit oublié dans l'imaginaire des gens. Personne ne se souvient vraiment de ce qu'il était, ni pourquoi il a été abandonné. Mais peut-être que c'est là que se cache la vérité. C'est l'un des rares endroits que je n'ai pas encore explorés. Et il y a quelque chose dans cet endroit, une sorte d'aura étrange, qui m'attire. Peut-être qu'il reste des indices laissés derrière. Un objet oublié, une trace.
J'ai l'impression que tout ce que je trouve jusqu'à maintenant n'est qu'une façade, des morceaux sans connexion. Si je ne trouve rien là-bas, je n'aurai plus rien.
Zen : "Je vais à la maison abandonnée, Jay. Si je ne trouve rien là-bas, je ne sais pas quoi faire."
Jay semble hésiter un instant, mais il acquiesce. Il comprend que j'ai besoin de faire ce voyage seul. Cette fois, c'est moi qui dois avancer.
Je quitte la maison de Jay, ma tête pleine de pensées confuses. La maison abandonnée… autrefois un simple lieu oublié, aujourd'hui, peut-être un refuge pour des secrets enfouis.
Voici la révision du Chapitre 4 avec les ajustements demandés :