Maya : L'amour rend-il heureux ?
Cette question résonnait sans cesse dans sa tête. Elle n'arrivait pas à y répondre.
Ce matin-là, elle se dépêchait de partir pour le lycée, un léger sourire sur ses lèvres. Elle se disait que la journée serait plus facile, car elle ne croiserait pas Max. Elle avait pris une décision : Ne plus jamais laisser cet amour empoisonner son cœur. Elle avait renoncé à toute idée de souffrance, de sentiments non réciproques.
Alors qu'elle s'installait à sa place dans la classe, près de la fenêtre, son regard se tourna vers la cour. Elle sursauta en voyant Max, jouant au basket avec les autres garçons. Elle n'avait pas pu l'éviter. Il était là, au milieu des autres, avec son sourire décontracté, insouciant de la tempête qu'il provoquait dans son cœur.
Maya détourna rapidement les yeux, son cœur battant à tout rompre. Elle n'avait pas envie de le regarder. Elle n'avait pas envie de ressentir à nouveau cette douleur.
La journée passa lentement, entre les cours et les moments où elle tentait d'ignorer ses pensées. Mais tout était plus compliqué que prévu. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se débarrasser de ses sentiments aussi facilement.
Le soir venu, alors qu'elle se préparait à quitter le lycée, elle se retrouva face à ses amis, qui discutaient de tout et de rien. Dyouna, une de ses amies, la regarda et lança :
Dyouna : "Maya, tu viens avec nous à la pause demain ? Il paraît qu'il y aura un match de basket. Max y sera."
Maya baissa les yeux, ses mains tremblant légèrement. Pourquoi fallait-il qu'elle parle de lui ? Elle secoua doucement la tête.
Maya : "Non, merci. Je vais rester à l'écart."
Dyouna la fixa un moment, perplexe. Puis elle sourit, comme si elle avait compris sans rien dire. "Ok, à demain."
Le reste de la journée se déroula sans incident. Maya se concentra sur ses cours, mais l'idée de Max ne quittait pas son esprit. À la fin de la journée, alors qu'elle traversait les couloirs pour rentrer chez elle, elle tomba à nouveau sur lui, qui était là, dans le hall, entouré d'autres élèves. Max la remarqua, mais ne fit rien. Maya, elle, détourna la tête et se hâta de sortir.
Elle se sentait perdue, comme prise au piège dans un cercle sans fin. Pourquoi me fait-il autant d'effet, alors que je tente de l'oublier ?
En rentrant chez elle, Maya s'allongea sur son lit. Elle ferma les yeux et soupira profondément. Elle savait que, malgré ses efforts pour l'éviter, son cœur appartenait encore à Max, même s'il n'avait aucune idée de ce qu'elle ressentait.