Je me lève sous le vacarme incessant de la grande cloche du royaume. j'entends dans la cour les cuirasse en métal des chevaliers de la légion royale. Je me lève de mon lit et me dirige à ma fenêtre, et observe. Les chevaliers se pressent pour s'aligner devant le pont levis. Et le maître d'armes Coriolanus se place face à eux:
-Mes chers Soldats, nous sommes en guerre, le royaume de Noctavia à attaqué le village de Florobourg cette nuit. Cette attaque était d'une violence telle que les quelques survivants n'arrive même pas à nous raconter la tragédie qu'ils vécurent cette nuit. Les soldats de la légions de fer ont été dépêchés pour freiner l'avancée ennemie. Vous, la légion royale, les chevalier les plus puissants du royaume, allez dorénavant rejoindre le champs de bataille. Pour l'honneur et le soleil!
-Pour l'honneur et le soleil! Ils répondirent tous en chœur.
Une guerre cette nuit? Le roi, mon père, nous avait déjà prévenu de cette éventualité. Notre royaume de Solmeria, vaillants combattants du soleil, ayant déjà des relations tendues avec le royaume voisin de Noctavia, combattants de la lune.
Si la guerre est déclarée, il est de mon devoir et de mon honneur d'aller combattre sur le champs de bataille. Pour mon peuple. Je vais donc aller voir mon père, sûrement dans la salle du ministère de la guerre, pour connaître mon rôle dans cette sombre guerre.
Je m'empresse d'ouvrir ma vaste armoire, d'enfiler ma tunique en soie solaire, d'un blanc éclatant, mon gilet de fourrure blanche, parsemé de lumither, très similaire à l'or, qu'on ne trouve que dans ce royaume, le métal du soleil, dit on. J'enfile aussi mon pantalon tout aussi blanc, finement brodé de motif solaire, ajusté mais souple pour allier grâce et aisance. Je fini par attacher ma cape couleur d'or et capuche blanche, que je laisse traîner dans mon dos. Je n'utilise pratiquement jamais ma capuche, elle ne passe pas à cause de ma blanche couronne, qu'il est coutume que je porte devant toute personne n'étant pas un de mes proche. Mais aujourd'hui, étant en guerre, la tradition m'oblige à porter une autre couronne, toute noir sans artifices, on l'appelle la couronne belligérante. Alors je la sors de son socle, disposée à coté de la grande armoire. La pose délicatement sur mes courts cheveux blonds et bouclés et me dépêche de sortir.
Dans les couloirs du grand château fort, la panique se répand. Les servants et servantes courent pour apporter le matériel nécessaire, épées, bouliers ou encore des arcs. Tous me salue à mon passage:
-salutation, son altesse royale.
Je fais juste un petit mouvement vers le bas avec ma tête en guise de réponse. Je déteste toutes ces frivolités. j'aimerais juste que le monde me voie comme un garçon de dix-sept ans normal... La salle du ministère de la guerre étant à l'autre bout du château je commence à accélérer le pas. Après 5 minutes de marches entre la panique et la préparation au combat me voici devant la porte de la salle, que je me presse d'ouvrir.
j'entre et me retrouve face à mon père et 3 de ses conseillers. je les salues:
-Mes salutations.
Les deux hommes et la femmes me saluent à leur tour:
-Salutations, son altesse royale.
Vient le tour de mon père, le roi:
-Ah! Orpheus, mon fils! Vient donc nous aider.
Il retire une mèche de ses longs cheveux gris qui tombe devant ses yeux jaunes, jaunes comme les miens, c'est un héritage de tous les rois et princesses de la famille. Ma sœur, Artémis, en as aussi, elle s'est spécialisé dans le combat à distance depuis sa naissance, contrairement à moi, spécialisé dans le combat rapproché, et les tactiques de guerre.
-Père, où est Artémis?
-Elle est partie pour les champs enchantés de Florobis, là où est situé le champs de bataille actuellement.
-Nous n'avons donc pas encore réussis à les faire reculer? Ces champs sont quand même à quelques kilomètres derrière Florobourg...
La conseillère prends la parole:
-Son altesse le prince voudrais t-il bien nous aider à prévoir un plan d'attaque? j'avoue que son altesse le roi, moi et mes deux collègues, ne trouvons pas de solution efficace.
-Bien évidemment, je répond en m'avançant vers la grande table où est disposée la carte du royaume. Des points violets flottent au dessus de là où se trouvent les champs enchantés de Florobis, marquant la position des troupes ennemies. Et des points jaunes lumineux sont disposés en face, nos soldats. C'est l'une des deux cartes mystiques de ce monde. Il y a celle ci, bénie du soleil, et Noctavia en possède une autre, de leur royaume, bénie de la lune. La notre ne fonctionne que le jour, et la leur que la nuit. C'est la raison du pourquoi nous ne les avions pas repérés plutôt cette nuit.
Après avoir longuement analysé la situation, je comprends la difficulté. l'ouest du champ de bataille, c'est la forêt interdite, personne, pas même les guerriers les plus fort des deux royaumes ne s'y aventurent, c'est le royaume du néant, si nous entrons, nous ne pouvons en ressortir. Et à l'est, c'est le lac de l'oubli, toute personne s'y aventurant, oubliera tout, de sa famille à son identité en passant par sa famille. De plus toute personne à l'extérieur oubliera l'existence de cette personne.
Nous ne pouvons donc pas les prendre par derrière. Mais une révélation me vient:
-Est-ce que ma sœur ne pourrait pas user de son pouvoir pour envoyer ses flèches de lumières pour assaillir les combattants de la nuit, pour les affaiblir?
Mon père est le premier à me répondre, il croise les bras, pensif:
-J'y ai pensé, en effet, mais après plus de 10 minutes d'utilisation, elle est extrêmement affaiblie, comme toi après une trop longue utilisation de ton rayon solaire... Il lui faudrait après deux jours de sommeil pour récupérer.
-Malheureusement, son altesse royale, je pense en effet que c'est la seule manière de percer leur front.
-Si c'est la seule solution... Orpheus, mon fils, je te charge de te rendre au combat, et de passer par les lignes de combat à distance de notre royaume, pour informer la princesse de son devoir, ensuite tu iras combattre avec nos vaillants soldats, pour l'honneur et le soleil!
Je m'y attendait, et le front ne me fais pas peur, mais devoir mettre ma sœur dans cette situation me fait franchement du mal. Mais c'est la seule solution. Alors je vais me rendre à l'écurie chercher Solas, mon cheval blanc pour me rendre au combat:
-Conseillers, père, je m'en vais pour le front, pour l'honneur et le soleil!
-Pour l'honneur et le soleil.
Sans un mot de plus, je me détourne. Mon cœur bat plus fort. Le poids de la couronne belligérante me semble soudain plus lourd. Pour l'honneur et le soleil… Et pour ma sœur. Je me mets à courir vers l'écurie.