Sept heure du matin et déjà tout le monde était à son poste. Pas même une mouche ne volait lorsque le propriétaire des Locaux Alpha², Angelo Smile fit son entrée suivit de près par Lydia Stiles, son assistante qui le briefait sur ses rendez-vous hebdomadaire, mais aussi par Blake Cavis, son avocat et aussi son conseiller juridique et Ian son garde du corps qui le suivait à la trace depuis son entrée à l'Université. Arrivé à son bureau, tous restèrent à l'entrée tandis que le patron rejoignait sa chaise de bureau.
- Est-ce-que c'est sera tout ? Dit-il de sa voix de baryton en feuilletant déjà un dossier.
- Oui Monsieur Smile.
- Alors merci. Connaisseurs de la formule, Lydie et Blake sortirent tandis que Ian prenait son poste devant la porte du bureau, fidèle à lui même, sans un mot.
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Il était déjà près de treize heures lorque Ian revint dans le bureau avec une gamelle prise à la cafétéria en dessous et la posa devant Angelo.
- Il est déjà si tard! S'exclama le jeune patron de ce ton calme dont lui seul avait le secret. Merci Ian.
- Je t'en prie, je sais bien que si ce n'était que toi, tu deviendrais aussi maigre qu'une baguette. Répondit le garde. Pour toutes réponses, Angelo sourit. Avec Ian ils étaient devenus amis à l'université. En effet pour Le surveiller au mieux, ses parents avait fait inscrire Ian dans la même université et à la même filiere pour que à aucun moment ils ne soient séparés, avec le temps les jeunes étudiants avaient appris à se connaître, pour devenir aujourd'hui les meilleurs amis.
- T'es payé pour veiller sur moi. C'est ton job de t'assurer que je manque.
- Ah tu m'en diras tant! S'exclaffa Ian. Mange au lieu de raconter des bêtises.
Ils déjeunerent en s'échangeant quelques piques amicales. Et puis la pause terminée, chacun repris son travail.
À quinze heures passées, Angelo et Ian quittèrent les locaux d'Alpha².
- On aura beau dire t'es l'un des rares bourreau du travail qui rentre aussi tôt.
- Tu sais bien que j'ai autre chose à faire dans ma vie.
- Oui je sais. Rien. Mon pote t'es beaucoup trop renfermé. Je sais que tu n'es pas très sociable. Mais tout de même.
- Écoute Ian. C'est ma vie et si j'aime à être comme ça, laisse moi faire.
- Bien-sûr, je disais juste que c'est pas très sain.
Après cette mini dispute, ils voulurent sortir du bureau mais le médaillon au cou d'Angelo se brisa soudainement. Tous deux restèrent à regarder le collier au sol.
- Wow, depuis que je te connais, c'est la première fois que je vois ce médaillon loin de ton cou. Qu'est-ce qui s'est passé?
- Je ne sais pas. Mais je fois aller le faire réparer tout de suite. Dit-il toujours aussi calme en prenant un à un les bouts de la chaîne brisée.
- La personne qui te l'a offerte doit être très cher pour toi!
- Oui. Dit simplement Angelo en ouvrant le médaillon pour y découvrir une photo de la petite Angele et lui-même. Il se souvenait bien du jour où Agnès la mère d'Angele l'avait prise. Il avait été très heureux de recevoir ce colis quelques jours après son retour à l'internat. C'était pendant les vacances d'été précédant mon entrée en dernière année d'internat. Mes parents avaient acheté une nouvelle maison dans une campagne. Pendant mon séjour, j'ai rencontré Angèle la voisine elle avait quatre ans de moins que moi, et j'adorais passé du temps avec elle. Elle était adorable. Elle est vite devenue ma petite sœur de cœur, ma seule amie. Elle me l'a envoyé quelques temps après mon départ. Dit-il en indiquant le médaillon.
- C'est touchant votre histoire. Qu'est-elle devenue aujourd'hui ? S'enquit Ian. Une ombre passa sur son visage.
- Voilà bien des années que je ne l'ai vu. Dix années ont passées et je n'ai jamais revu Angèle. Bref...
Rangeant le collier dans sa sacoche, Angelo prit les devants pour sortir comme à l'accoutumé. Mais alors qu'il s'apprêtait à le faire, la porte s'ouvrit d'un coup.
- Surpriiiiiiiise!!! Cria alors une douce voix féminine. Ian en bon agent vint directement se placer devant Angelo empêchant alors l'intruse de le voir.
- Qui êtes-vous ? Dit-il sans lâcher la jeune femme des yeux.
- Angèle! Angèle c'est bien toi? Dit alors Angelo en s'écartant de son garde du corps pour se rapprocher de sa visiteuse qui lui répondit tout sourire.
- Heureuse de voir que tu ne m'as pas oublié.