En entendant cette voix, la jeune fille tourna faiblement la tête sur sa gauche.
Un visage inconnu se dessinait dans l'ombre, celui d'un jeune homme aux yeux gris perçants.
Il dégageait une noblesse étrange, non pas à travers ses vêtements ou sa posture, mais par une aura indéfinissable, comme s'il appartenait à un monde différent.
Son regard s'attarda sur elle, sans dégoût ni pitié.
Il ne semblait ni troublé par son visage défiguré, ni écœuré par l'odeur nauséabonde qui l'entourait.
Dans un souffle à peine audible, la fille murmura, son esprit vacillant sous l'effet de la douleur.
"Es-tu un ange... ?"
Le jeune homme esquissa un léger sourire avant de secouer la tête.
"Je ne suis qu'un simple passant. Mais dis-moi… veux-tu le pouvoir de te venger ?"
À l'entente du mot "vengeance", les yeux de la jeune fille s'animèrent d'une lueur nouvelle, noyant la douleur sous une vague de haine pure.
Ses lèvres tremblantes s'entrouvrirent.
"Oui… ! Je ferai tout ce que tu veux !"
Le jeune homme conserva son air impassible tout en effleurant son bras frêle du bout des doigts.
"Oh… tu feras tout ce que je veux ?"
Un frisson glacial s'empara d'elle à ce simple contact, anesthésiant la souffrance, comme si la glace remplaçait le feu qui la consumait.
Pourtant, elle ne recula pas.
Elle hocha la tête, déterminée.
Son sourire s'élargit légèrement alors qu'il approchait son visage du sien.
"Même si cela signifie me donner ton âme ?"
"Oui !"
"Même si cela implique de devenir un démon et d'être rejetée par le monde entier ?"
"Oui !!"
"Même si tu dois renoncer à ton humanité et abandonner toute possibilité de réincarnation ?"
"Oui !!!"
Un éclat de satisfaction brilla dans les yeux gris du jeune homme, une lueur amusée, presque enfantine.
Comme s'il venait de trouver un nouveau jouet fascinant.
Il observa son visage brûlé et déclara d'une voix calme.
"Bien. Alors je te donnerai ce pouvoir... Ne me déçois pas."
D'un geste fluide, il sortit une petite fiole de sa manche.
À l'intérieur, une unique goutte d'un bleu éclatant semblait vibrer, presque vivante.
"Si tu absorbes cette goutte, tu ne seras plus humaine. La douleur sera insoutenable."
La jeune fille fixa la fiole, ses doigts tremblants.
Une lueur d'hésitation passa dans son regard avant qu'elle ne demande.
"Vais-je… garder ma personnalité ? Mes souvenirs ?"
Xiao Yan inclina légèrement la tête, réfléchissant à la question.
"Ta personnalité changera... elle deviendra plus sanguinaire, plus cruelle. Mais ton âme, elle, restera intacte. Tes souvenirs ne disparaîtront pas."
Elle n'hésita pas plus longtemps.
Saisissant la fiole d'une poigne décidée, elle dévissa le bouchon et avala la goutte d'un trait.
Dès qu'elle atteignit sa gorge, une douleur indescriptible la submergea.
Son corps se tordit sous l'intensité du supplice, ses muscles crispés à l'extrême.
Elle serra les dents si fort que du sang perla entre ses lèvres fendues.
Une chaleur brûlante s'éveilla en elle, comme si un feu millénaire consumait chacun de ses organes.
Sa peau rougit d'abord, puis commença à peler, révélant une chair nouvelle, d'un bleu sombre et luisant.
Sa tête lui semblait transpercée par mille aiguilles.
"AHHHHHH !!!"
Un cri bestial lui échappa, un hurlement déchirant...
Pourtant, à l'extérieur, les gardes ne réagirent pas.
Comme si ce son n'appartenait plus à ce monde.
Son crâne se déforma, sa chair fondit et se remodela.
Ses traits humains disparurent, remplacés par un visage bleu à la texture surnaturelle.
Ses yeux noircirent entièrement, abyssaux, sans fond.
Puis, du sommet de son crâne, deux cornes jaillirent dans un craquement sinistre.
Elle n'était plus humaine.
Ses doigts s'allongèrent, ses ongles se durcirent et se transformèrent en griffes acérées.
Une force nouvelle, indescriptible, inonda son corps.
Elle se sentait puissante, plus forte qu'elle ne l'avait jamais été.
Son apparence changea encore.
Sa silhouette s'épaissit, ses muscles se raffermirent.
Elle n'était plus cette frêle captive couverte d'ecchymoses.
La douleur qu'elle avait subie s'effaçait, remplacée par une sensation bien plus primitive…
La faim.
Un appétit vorace, insatiable, qui lui brûlait les entrailles.
Elle tourna la tête pour regarder le jeune homme aux yeux gris… mais il avait disparu.
La porte de la salle était grande ouverte.
Son regard se posa sur les deux gardes, postés là, inconscients du cauchemar qui se tenait à quelques mètres d'eux.
Elle sentit sa gorge s'assécher, ses crocs s'aiguiser.
Sa salive coula entre ses lèvres sans qu'elle ne puisse la retenir.
Sans réfléchir, elle bondit.
Le premier garde n'eut même pas le temps de comprendre.
Elle atterrit derrière lui, refermant ses mâchoires sur sa nuque.
Un craquement sinistre résonna.
Un jet de sang éclaboussa le mur tandis qu'elle arrachait une large portion de chair entre ses dents.
"AHHHHH !!"
Le cri du garde résonna dans le couloir. Mais il était trop tard.
Le second garde, paniqué, dégaina son épée en tremblant.
"Monstre !! Éloigne-toi de mon frère !!"
Elle tourna la tête vers lui. Ses yeux noirs rencontrèrent les siens, terrifiés.
Tout semblait au ralenti.
Elle voyait chaque mouvement avec une clarté effrayante.
Le garde levait lentement son épée, croyant pouvoir la toucher.
Un sourire étira ses lèvres ensanglantées.
D'un bond, elle lui sauta à la gorge.
Ses crocs se refermèrent sur sa trachée.
Un gargouillement étranglé. Un flot de sang chaud.
Puis plus rien.
Le premier garde tenta de respirer, mais seuls des gargouillis rauques s'échappèrent de sa gorge.
Il sentit sa force le quitter, son corps devenir froid.
Sa dernière vision fut celle d'un démon se délectant du sang de son frère.
Elle buvait avec avidité, envoûtée par cette saveur exquise.
La vengeance lui semblait presque secondaire.
Ce nectar rouge, cette essence de vie, surpassait tout ce qu'elle avait jamais désiré.
Deux minutes s'écoulèrent.
Lorsque son premier festin fut terminé, le corps du garde n'était plus qu'un cadavre desséché, vidé de toute substance.
Elle se tourna vers l'autre, déjà mort, et pressa ses lèvres contre sa plaie béante.
Elle but encore.
Et encore.
Jusqu'à ce que plus rien ne coule.
Lorsqu'elle se redressa, sa bouche était couverte de sang.
Elle passa sa langue sur ses lèvres, savourant la dernière goutte.
Un frisson d'euphorie la parcourut.
Elle se sentait vivante. Invincible.
Son corps chargé d'énergie nouvelle, elle s'élança dans le couloir.
Chaque pas était léger, chaque mouvement fluide, comme si elle flottait entre les ombres.
Elle arriva bientôt devant la porte qui menait à la résidence principale.
Elle s'arrêta net.
Il y aurait sûrement des gardes de l'autre côté.
Un sourire carnassier étira ses lèvres.
Avec calme, elle toqua à la porte.
Un bruit de pas se fit entendre de l'autre côté.
Puis une voix ennuyée.
"Bon sang, Luo Cheng, si tu continues à traîner au bordel tous les jours, tu vas crever jeune !"
Un ricanement suivit.
Le garde parlait de l'un des hommes qu'elle venait de vider de son sang.
Luo Cheng avait la fâcheuse habitude de s'accorder une heure de plaisir quotidien.
Tout le monde le savait.
Même le Duc le laissait faire, persuadé que la seule menace qu'ils gardaient ici était une jeune fille brisée.
Quelle ironie.
Elle se lécha les crocs et attendit que la porte s'ouvre…
La porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître deux gardes, fatigués et loin d'imaginer l'horreur qui les attendait.
L'un d'eux esquissa un sourire, prêt à plaisanter, mais son expression se figea lorsqu'il croisa son regard.
Elle bougea avant même qu'ils ne puissent réagir.
D'un bond, elle était sur le premier, ses griffes transperçant sa poitrine.
Un bruit humide résonna alors qu'elle retirait sa main, tenant son cœur encore battant.
Il vacilla, les yeux vides, avant de s'effondrer dans un gargouillis.
L'autre garde recula, paniqué, sa main cherchant désespérément le manche de son épée.
Trop lent.
Elle lui saisit la gorge, enfonçant ses griffes dans sa chair.
Il tenta de crier, mais seul un souffle étranglé s'échappa de ses lèvres.
D'un coup sec, elle arracha sa trachée, laissant son sang couler en torrents sur le sol.
Le silence retomba, seulement troublé par les derniers soubresauts des corps.
Elle s'agenouilla près du second, ses crocs s'enfonçant dans sa jugulaire.
La chaleur du sang emplit sa bouche, éveillant une faim plus profonde encore.
Elle but jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une coquille desséchée.
Lorsqu'elle se releva, elle inspira longuement, savourant l'odeur du carnage.
Puis, sans un regard en arrière, elle s'éloigna, disparaissant dans l'ombre.
Chaque gorgée de sang l'éloignait un peu plus de ce qu'elle avait été.
L'horreur et la douleur laissaient place à une soif insatiable, une rage qui consumait toute trace de gentillesse en elle.
Elle n'était plus une victime.
Elle était le prédateur.
À chaque pas, elle traquait une nouvelle proie.
Une femme de ménage qui passait par là ?
Elle l'attirait dans l'ombre et plongeait ses crocs dans sa gorge avant qu'un cri ne puisse s'échapper.
Un garde en patrouille ?
Elle bondissait sur lui, ses griffes tranchant la chair avec une précision chirurgicale, étouffant son dernier souffle sous sa poigne.
Elle savourait chaque instant, chaque frisson de terreur dans les yeux de ses victimes avant qu'ils ne s'éteignent.
Mais elle restait lucide.
Elle savait qu'elle ne devait pas encore attirer l'attention.
Alors, elle agissait avec une précision terrifiante, étranglant les cris avant qu'ils ne puissent briser le silence, aspirant le sang de chaque corps jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une enveloppe vidée de toute vie.
Les couloirs se teintaient de rouge derrière elle.
Après avoir éliminé un garde près du couloir principal, le bruit sourd du corps s'effondrant attira l'attention. Une porte s'ouvrit brusquement, et une femme élégante apparut dans l'encadrement, un voile d'inquiétude sur le visage.
« Qu'est-ce qui est tombé ? » demanda-t-elle, sa voix tremblante.
Elle n'eut pas le temps d'obtenir une réponse.
Une ombre fondit sur elle avec la rapidité d'un prédateur.
Des griffes glaciales se refermèrent sur sa gorge, la soulevant légèrement du sol.
Elle suffoqua, luttant faiblement, son regard paniqué croisant celui de son assaillante.
Ce qu'elle vit lui glaça le sang.
Un visage bleuâtre, des cornes effilées, des yeux noirs comme l'abîme.
Une bouche souillée de sang, d'où s'échappait une respiration rauque.
Le monstre la fixait avec une indifférence terrifiante.
Puis il parla.
Sa voix était rugueuse, inhumaine.
"Je sais qui tu es…"
La femme sentit son cœur s'emballer. Ses jambes tremblèrent sous elle, la panique l'envahissant comme un poison.
"Pitié !" supplia-t-elle d'une voix brisée. "Je vous en prie, ne me tuez pas ! J'ai… j'ai une fille ! Une petite fille qui a besoin de moi !"
Ses larmes coulaient, mais le monstre ne bougea pas.
*Ton mari…" murmura l'être, approchant son visage du sien.
"Il m'a torturée. Il m'a brisée. Il a ri alors que je brûlais."
Un frisson d'effroi parcourut l'échine de la femme.
Elle voulut parler, supplier encore, mais l'entité ne voyait en elle qu'une ombre du tyran qui l'avait détruite.
Elle ne lui laissa pas le temps de supplier. Dans un mouvement rapide et précis, elle tordit son cou, étouffant son dernier souffle dans un craquement sinistre. Le corps s'effondra mollement au sol, et sans la moindre hésitation, elle se pencha sur lui pour savourer son sang.
Alors qu'elle buvait avec avidité, des murmures rauques s'échappaient de ses lèvres entre chaque gorgée.
"Vous n'aviez… qu'à ne pas… épouser un monstre…"
Elle vidait lentement la femme de sa vitalité, laissant derrière elle un corps exsangue, réduit à une enveloppe fragile et décharnée.
Un bruit brisa soudain le silence.
Un sanglot étouffé, un gémissement innocent.
Relevant la tête, elle tourna son regard sombre vers le fond de la chambre.
Là, dans un berceau d'ébène finement sculpté, un bébé aux cheveux argentés pleurait.
Mais alors qu'elle s'approchait, ses pas lourds faisant craquer le bois sous ses griffes, l'enfant cessa de pleurer.
Ses grands yeux candides se levèrent vers elle, dépourvus de peur, et un sourire apparut sur son visage rond.
Dans un geste pur et inconscient, il tendit une petite main vers elle.
Elle fixa le bébé, son regard sombre rencontrant ces grands yeux innocents.
La petite main tendue vers elle semblait chercher un contact, une présence réconfortante.
Un frisson parcourut son corps.
Son souffle trembla, et ses doigts griffus frôlèrent la joue douce de l'enfant.
Un murmure s'échappa de ses lèvres.
"Je suis désolée…"
Sa voix rauque était presque un souffle, comme si ces mots lui brûlaient la gorge.
Puis, sans un bruit, elle recula, détournant les yeux.
Son ombre glissa hors de la chambre, disparaissant dans l'obscurité du couloir.
Elle continua alors son massacre, l'odeur du sang grandissant dans le manoir, jusqu'à ce qu'elle atteigne la salle du Duc.
Derrière la porte, elle pouvait entendre des voix étouffées, des murmures d'hommes discutant à voix basse.
Sans hésiter, elle leva le pied et donna un coup violent.
La porte explosa sous l'impact, projetée avec une telle force qu'elle traversa la pièce et heurta violemment les jambes du majordome, qui était en train d'écrire quelque chose.
"Aahhhhh !" Son hurlement de douleur déchira le silence alors qu'il s'effondrait, ses pieds brisés sous le choc.
Il roula au sol, le visage tordu par la souffrance, tentant vainement de ramper en arrière.
Le Duc, qui était assis derrière son bureau, sursauta brusquement.
Ses yeux s'agrandirent sous l'effet du choc en voyant l'intruse.
Son cœur se serra tandis qu'il détaillait la silhouette cauchemardesque qui se tenait devant lui, le corps encore couvert du sang de ses victimes.
"Qui… Qui es-tu ?" demanda-t-il, sa voix trahissant un mélange d'incrédulité et de tension.
L'être s'avança lentement, ses griffes dégoulinantes de sang laissant des traînées écarlates sur le sol.
Un sourire tordu apparut sur son visage ravagé.
"Je suis celle que tu as torturée."
Le Duc sentit un frisson glacial parcourir son dos.
"Et ta femme… Je l'ai tuée."
Un silence de mort s'abattit sur la pièce.
Le regard du Duc se chargea instantanément d'une rage froide.
Il serra les poings, mais au lieu de s'élancer sur elle, il demanda d'une voix tendue.
"Ma fille... Elle est en vie ?"
Elle acquiesça doucement.
Le Duc soupira et se mit debout, son regard fixé sur la silhouette de la créature.
Il savait que ce combat serait différent de tous ceux qu'il avait menés auparavant.
Il n'avait pas sous-estimé sa force, mais il savait aussi qu'il avait l'avantage de l'expérience et de son énergie interne.
"Bien." murmura-t-il.
Ignorant les cris de douleur du majordome, ils s'élancèrent.
Le Duc, bien que légèrement plus âgé, se montra plus rapide qu'on ne l'aurait cru, son corps enveloppé d'une lueur dorée qui trahissait l'usage de son énergie interne.
Il frappa d'abord de manière précise, visant les points vulnérables de son adversaire.
Mais la créature, ses griffes aiguisées et sa rapidité déconcertante, parvint à esquiver chaque coup avec une agilité qu'il n'avait pas anticipée.
Il tenta alors une feinte, feignant un coup bas pour tromper la créature.
Mais elle réagit instantanément, sa main saisissant son poignet avant de le pousser violemment en arrière.
Le Duc sentit une douleur sourde dans son bras, mais il ne perdit pas le contrôle.
D'un coup de pied vif, il la repoussa, prenant un moment pour reprendre sa position.
Elle se tenait là, son regard de glace fixant le Duc avec une haine palpable.
Ils se lancèrent à travers les couloirs du manoir, leurs pas résonnant sur les pierres froides, alors que le combat prenait une tournure de plus en plus chaotique.
Le Duc esquivait habilement les griffes de la créature, ses mouvements précis mais mesurés, comme s'il anticipait chacune de ses attaques.
La créature, cependant, était implacable.
À chaque coup de griffes, elle laissait des déchirures profondes dans les murs, éclatant des pierres sous la puissance de ses attaques.
Les deux adversaires se battaient dans l'étroite galerie, envoyant des morceaux de bois, de verre et de métal voler autour d'eux.
Le Duc, utilisant son énergie interne, frappa avec une rapidité surnaturelle, visant des points vitaux, mais la créature parait et contre-attaquait avec une violence inouïe.
Un coup puissant fit vibrer le sol sous leurs pieds, renversant une statue imposante, mais la créature l'esquiva et se lança de nouveau à l'assaut.
Ils passaient d'une pièce à l'autre, laissant derrière eux une traînée de dévastation.
Les portraits sur les murs se déchiraient sous les griffes du monstre, et les meubles étaient pulvérisés sous les coups.
Un chandelier se décrocha du plafond, tombant en éclats à côté du Duc, mais il ne ralentit pas.
Il tourna brusquement sur lui-même, utilisant un mouvement qu'il avait perfectionné au fil des années.
La créature, cependant, réagit instantanément, bondissant avec une telle vélocité qu'elle disparut de son champ de vision, l'atteignant en un éclair.
Un cri de douleur échappa au Duc alors qu'il sentit une griffe percer sa peau, mais il répliqua en un éclair, libérant une décharge d'énergie interne qui envoya la créature plusieurs mètres en arrière.
Cependant, cette dernière n'était pas du genre à rester à terre longtemps.
Elle se redressa, prête à en découdre, ses yeux pleins de rage.
Les deux poursuivirent leur danse meurtrière à travers le domaine, dévastant tout sur leur passage, ne laissant que des débris et des destructions derrière eux.
Mais à chaque échange, la créature semblait se renforcer, alimentée par sa rage et son désir de vengeance, tandis que le Duc, bien qu'en contrôle, ressentait déjà la fatigue se faire sentir.