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Chapter 7 - Ch 7 : Œil pour Œil

Le dojo des Quatre Flammes se distinguait des autres par son architecture imposante.

Contrairement aux vastes cours ouvertes des autres dojos, il s'élevait en une seule structure massive de dix étages, en faisant le troisième plus grand bâtiment de la ville.

Au dernier étage, une réunion tendue se tenait.

Zhao Tianxu se trouvait face à plusieurs figures influentes du dojo.

Parmi elles, un homme en particulier attirait l'attention.

Huo Liang, le maître du dojo, était vêtu d'une tunique rouge brodée de motifs enflammés.

Il inspira profondément avant de briser le silence.

"Tout ça est difficile à croire."

Zhao Tianxu serra les poings, sa frustration éclatant dans sa voix.

"On n'a aucune raison de mentir ! Je ne sais pas ce que c'est, mais ce n'est pas quelque chose qu'un artiste martial ou même un humain peut accomplir !"

Il balaya la salle du regard avant de poursuivre d'un ton grave.

"Si une personne capable de faire ça est dans la ville et tue avec une telle facilité, alors nous sommes tous en danger."

Un frisson parcourut les spectateurs de la réunion.

Des chuchotements nerveux s'élevèrent tandis que les hommes échangeaient des regards troublés.

Huo Liang, impassible, croisa les bras.

Ses yeux se plissèrent légèrement, trahissant une réflexion intense.

Zhao Tianxu sentit sa patience s'effriter.

Ils ne comprenaient pas encore la gravité de la situation.

Même Zhao Tianxu avait du mal à comprendre comment quelqu'un pouvait créer une peinture sans même être présent.

Cette idée le dépassait totalement.

Plongé dans ses pensées, il n'entendit presque pas le soupir de Huo Liang.

"Bien, nous serons présents demain pour la réunion."

Soulagé, Zhao Tianxu hocha la tête et se leva pour partir.

En traversant les couloirs du dojo, il réfléchissait encore à cette menace inconnue.

Mais soudain, un frisson glacé parcourut son échine.

Instinctivement, il s'arrêta et se retourna.

Un jeune homme vêtu d'une robe noire avançait calmement dans la direction opposée, en direction de la salle qu'il venait de quitter.

"Hm ? D'où vient ce froid ?"

Il fronça les sourcils, mais chassa rapidement cette sensation étrange avant de poursuivre son chemin, disparaissant dans les escaliers.

Derrière lui, Xiao Yan tourna légèrement la tête, observant le dos de Zhao Tianxu avec un regard indéchiffrable.

"Une âme brisée… mais encore utile."

Puis, reportant son attention sur la porte devant lui, un sourire effleura ses lèvres.

"Heureusement, d'autres âmes délicieuses m'attendent."

D'un geste calme, il frappa à la porte.

Quelques secondes plus tard, un homme d'âge moyen ouvrit, l'air légèrement agacé.

"Nous sommes en pleine réuni…"

Sa voix s'interrompit brusquement lorsqu'il posa les yeux sur Xiao Yan.

Il ne connaissait pas ce jeune homme.

Et pourtant, en un instant, il sentit un malaise inexplicable l'envahir.

L'homme fronça les sourcils, son regard se durcissant.

"Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vu ici !"

Sa voix, légèrement plus forte qu'il ne l'aurait voulu, attira l'attention des autres occupants de la salle.

Plusieurs têtes se tournèrent vers la porte, curieuses et méfiantes.

Xiao Yan, quant à lui, conserva son sourire, un éclat indéchiffrable brillant dans ses yeux gris.

"Oh, ça, je le sais bien. Mais moi… je vous ai déjà vus. Je vous ai tous déjà vus."

Il fit un pas en avant, son ton toujours léger, presque amusé.

"Quelle pauvre torture vous avez infligée à ce jeune homme…"

Un silence tendu s'abattit sur la pièce.

Certains se raidirent instinctivement, d'autre se sentirent mal à l'aise.

Certains se raidirent, d'autres échangèrent des regards nerveux.

Une tension palpable s'installa dans la pièce.

L'homme qui avait ouvert la porte, paniqué par les paroles de Xiao Yan, afficha soudain un regard féroce.

Il allongea la main, déterminé à maîtriser ce jeune insolent.

"Tu veux jouer au dur, hein ? Je vais te briser les mains et ensuite, on verra si tu fais encore le malin !"

Mais alors qu'il s'apprêtait à l'attraper, une douleur fulgurante lui transperça la main droite.

Confus, il baissa les yeux… et ce qu'il vit lui arracha un hurlement déchirant.

Sa main était fendue en deux, une coupure nette et parfaite la séparant en son milieu.

La réalisation le frappa comme un éclair.

"Aaaahhh !! Comment… !!"

Son cri résonna comme celui d'un animal égorgé.

Xiao Yan, toujours souriant, entra tranquillement dans la salle et referma la porte derrière lui.

Il ne prêta pas la moindre attention à la main tranchée qui gisait à ses pieds, ni aux regards horrifiés qui le fixaient.

Huo Liang, le maître du dojo, se leva brusquement.

En tant qu'expert ayant atteint le stade de la projection de l'énergie interne, il possédait une perception accrue des flux de l'énergie…

Et ce qui le glaça, ce ne fut pas seulement la rapidité de Xiao Yan, mais le fait qu'il n'avait même pas vu comment il avait attaqué.

Un frisson lui parcourut l'échine.

Il venait de comprendre une chose essentielle.

Cet homme…

Ce jeune homme était quelqu'un qu'il ne fallait surtout pas offenser.

L'homme, dont le bras gisait au sol, sentit une rage brûlante envahir son être, consumant sa douleur et même sa logique.

L'humiliation était insupportable.

Il fixa le dos de Xiao Yan, sa haine bouillonnant dans ses veines.

D'un geste désespéré, il concentra toute son énergie interne dans sa paume, libérant l'intégralité de sa force en un seul coup.

Il n'avait plus qu'une idée en tête.

Réduire ce démon en poussière.

Son attaque fusa, sa main prête à s'abattre sur la nuque de Xiao Yan…

Mais avant même qu'il ne comprenne ce qui se passait, une douleur fulgurante lui transperça le cou.

Le monde bascula soudainement à l'envers.

Un instant d'incompréhension, puis l'horreur.

Le dernier paysage qu'il aperçut fut son propre corps… sans tête.

"Bruyant…" murmura Xiao Yan, visiblement ennuyé.

Il s'avança nonchalamment vers une chaise, s'installa avec élégance et lissa sa robe pour éviter qu'elle ne se froisse.

Derrière lui, le corps décapité s'effondra lourdement sur le sol, dans un bruit sourd et écœurant.

Les visages autour de lui pâlirent instantanément.

Ce qu'ils venaient de voir dépassait l'entendement.

Non seulement Xiao Yan avait tué sans même esquisser un véritable mouvement, mais il le faisait avec une désinvolture terrifiante…

Un silence de mort s'abattit sur la pièce.

Xiao Yan sourit en balayant la pièce du regard.

"Ne soyez pas si silencieux... À voir vos visages, on dirait presque que vous avez vu un monstre."

Son sourire s'élargit, teinté d'amusement.

"Ne vous inquiétez pas… Je lui ai fait preuve de miséricorde."

Les visages autour de lui se crispèrent.

De la miséricorde ?

Ils avaient vu cet homme être décapité en un instant, et ce gamin osait parler de clémence ?

Un frisson d'horreur parcourut la salle, mais Huo Liang, lui, fit un effort pour cacher sa nervosité.

Il prit une profonde inspiration et s'inclina légèrement, sa voix adoptant un ton respectueux.

"Je suis désolé pour le comportement de notre membre. Puis-je vous demander en quoi nous pouvons vous être utiles ? Si quelqu'un vous a offensé, dites un mot et je rendrai sa vie pire que l'enfer."

Il pesait chaque mot avec précaution.

En vérité, il n'avait aucun doute.

Ce jeune homme était un être qu'il ne pouvait pas se permettre de contrarier.

Mais Xiao Yan secoua la tête, son sourire toujours en place.

"Oh, ne t'inquiète pas. Si quelqu'un m'offense, je n'ai pas besoin des mains d'un autre pour m'en occuper."

Huo Liang hésita.

"Alors…"

Mais Xiao Yan ne lui laissa pas finir.

"Dites-moi… Que vous ont fait ces deux hommes que vous avez pendus et humiliés ?"

Le silence tomba brutalement.

Les pupilles de chacun se dilatèrent sous le choc.

Ils comprirent alors.

Ce jeune homme savait.

Il savait tout.

Xiao Yan caressa distraitement ses cheveux avant d'ajouter avec amusement.

".. Et inutile de mentir… Je peux sentir le mensonge .."

Huo Liang hésita longuement.

Il pesa ses options.

Si ce jeune homme était réellement un grand maître de haut rang…

Cela signifiait simplement qu'il avait un soutien encore plus puissant derrière lui.

Après quelques instants de réflexion, il décida qu'il valait mieux ne pas tenter de cacher la vérité.

".. Ces hommes étaient liés à la maison du Duc. L'un d'eux était un traître infiltré dans notre dojo, les deux autres mettaient des obstacles sur notre route .."

Xiao Yan hocha lentement la tête.

".. Alors, vous avez décidé de les pendre pour maquiller le tout en crime d'un tueur en série, histoire que personne ne vous soupçonne… à part la famille du Duc, bien sûr. Mais eux, ils préfèrent se taire, car si l'information fuitait qu'un de leurs espions s'était infiltré chez vous, cela pourrait se retourner contre eux et pousser les autres dojos à leur faire front .."

Il sourit légèrement et poursuivit.

".. Je vois… La première victime pendue devant le dojo, celle que vous avez crié haut et fort comme une humiliation publique, c'était l'espion. Vous avez profité de cette opportunité pour éliminer deux autres nuisances, sachant pertinemment que cette fois, le Duc ne réagirait pas, de peur que vous ne révéliez l'identité de son agent. J'ai raison ? .."

Un silence de plomb s'abattit sur la pièce.

Les visages se figèrent.

Certains hommes déglutirent difficilement.

Huo Liang sentit un frisson lui parcourir l'échine.

Il acquiesça lentement, incapable de cacher son étonnement.

Ce jeune homme… avec si peu d'informations, il avait réussi à reconstituer toute l'affaire ?

Terrifiant.

Xiao Yan, toujours aussi nonchalant, se gratta le menton, comme perdu dans une réflexion anodine.

".. Donc, tout ça a commencé avec cet espion qui a mal fait son travail .."

Huo Liang hésita avant de répondre.

".. Il s'était épris d'une femme du dojo et voulait s'enfuir avec elle. Mais lorsqu'elle a découvert son identité, elle l'a dénoncé .."

Xiao Yan secoua la tête avec un sourire amusé.

".. Quelle pitié… mais malgré tout, vous avez pris un plaisir particulier à l'humilier, non ? Franchement, qui a eu l'idée de lui mettre ses propres parties génitales dans les orbites ? C'est… créatif .."

Le silence fut écrasant.

Personne n'osa répondre.

Les regards se croisèrent avec nervosité.

Voyant cela, Xiao Yan tourna lentement la tête vers un homme légèrement plus petit, qui tentait de se dissimuler derrière les autres.

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

".. C'est toi, non ? Je la sens… cette soif .."

L'homme tressaillit.

Les autres membres du dojo eurent un mouvement de recul.

Certains commencèrent à se demander si un traître se cachait parmi eux.

Mais ce qui les terrifiait le plus…

C'était comment cet étranger pouvait deviner tout cela avec une précision inhumaine.

Xiao Yan, ne recevant aucune réponse, resta impassible.

Il pencha légèrement la tête, son regard perçant braqué sur l'homme visé, avant de souffler d'un ton désinvolte.

"Viens ici"

Ces mots, pourtant légers, résonnèrent dans la pièce comme une injonction absolue.

L'homme en question sentit un frisson glacial lui parcourir l'échine.

Il n'avait aucune raison d'obéir… et pourtant, un instinct primal lui hurlait que désobéir serait une erreur.

Comme si ignorer cet ordre relevait d'un crime impardonnable.

Son corps bougea presque de lui-même, poussé par une force invisible, chacun de ses pas résonnant dans le silence pesant de la salle.

Xiao Yan observa ce spectacle avec un sourire amusé, puis, lorsqu'il fut assez proche, il déclara d'un ton nonchalant.

"Te voilà. Dis-moi, quel est ton nom ?"

L'homme, un petit individu d'environ un mètre soixante, déglutit avec difficulté, la gorge sèche sous la pression.

Sa voix trembla légèrement lorsqu'il répondit.

"Je… je m'appelle Wei Rong. "

Xiao Yan plissa légèrement les yeux, son sourire s'élargissant, comme s'il savourait une douce gourmandise invisible aux yeux des autres.

"Wei Rong… hmm… joli nom."

Son regard perçant glissa lentement sur lui, l'évaluant avec une intensité presque oppressante.

"T'aimes torturer les gens, Wei Rong ?"

Wei Rong voulut de toutes ses forces répondre non, mais sa langue refusa de lui obéir.

Comme si elle possédait sa propre volonté, trahissant ses véritables instincts.

"Oui .."

Un silence de mort s'abattit sur la pièce.

Les regards se tournèrent vers lui, incrédules, horrifiés.

Quel homme sain d'esprit oserait admettre une telle chose ?

En vérité, personne ici n'était surpris.

Tous savaient que Wei Rong prenait un plaisir malsain à briser les autres.

Mais tant qu'il ne nuisait pas à leurs propres intérêts, ils avaient préféré détourner les yeux.

Xiao Yan plissa légèrement les yeux avant d'hocher lentement la tête, comme s'il validait une évidence.

Puis, se tournant vers Huo Liang, il déclara d'un ton calme et détaché.

"Faites-lui la même chose."

Huo Liang resta figé, incapable de comprendre immédiatement.

Voyant son hésitation, Xiao Yan précisa, toujours aussi nonchalant.

"Ce qu'il a fait à ses victimes, vous lui faites exactement la même chose. Maintenant. Je me salirais les mains en touchant un porc pareil."

Les visages autour d'eux pâlirent.

Wei Rong, lui, sentit son cœur exploser dans sa poitrine.

La panique s'empara de lui. Il tenta de parler, d'implorer la clémence, de supplier.

Mais aucun son ne franchit ses lèvres.

Il voulut courir, fuir, disparaître.

Mais son corps, figé comme une marionnette dont on aurait tranché les fils, refusait de lui obéir.

Ses yeux exorbités, les veines gonflées sur son cou, la sueur dégoulinant sur son front… tout trahissait l'horreur absolue qui l'engloutissait.

Huo Liang, lui, comprit qu'il venait peut-être de trouver une issue pour sauver sa propre peau.

Sans la moindre hésitation, il aboya un ordre à ses hommes, sa voix résonnant dans la pièce comme un couperet.

"Attachez-le ! Maintenant !"

Ce cri les tira de leur léthargie.

Sans plus réfléchir, plusieurs hommes se jetèrent sur Wei Rong, le plaquant violemment au sol. Il se débattit comme un animal pris au piège, ses ongles griffant le sol dans une tentative désespérée d'échapper à son sort. Mais ils étaient trop nombreux, trop forts.

Ils lui lièrent les bras dans le dos, ses épaules craquant sous la torsion brutale. Son souffle s'accéléra, des râles étouffés s'échappant de sa gorge. La panique déformait ses traits, mais aucun mot ne parvenait à franchir ses lèvres.

Alors que Huo Liang allait donner l'ordre d'aller chercher les outils, une voix retentit, calme et détachée :

".. Tiens .."

Huo Liang tourna la tête et se figea.

Xiao Yan tendait les mains devant lui. Dans l'une, une corde épaisse. Dans l'autre, une machette.

Le cœur de Huo Liang rata un battement.

".. Comment ?"

Il était certain que ce jeune homme n'avait rien sur lui il y a un instant.

Sa robe noire tombait droit sur son corps, sans la moindre poche, sans le moindre pli où cacher quoi que ce soit.

Pourtant, ces objets étaient bien là, tangibles, indiscutables.

Mais il n'osa pas poser la question.

Il déglutit difficilement et prit les objets avec une extrême précaution, comme si toucher ces choses pouvait le condamner lui aussi.

Xiao Yan ne réagit pas.

Il se contenta de garder son sourire nonchalant, observant la scène avec une curiosité distante, comme un spectateur profitant d'un spectacle divertissant.

Les hommes se mirent aussitôt au travail.

Ils arrachèrent les vêtements de Wei Rong sans ménagement, exposant son corps tremblant à la lueur vacillante des lanternes.

La sueur coulait le long de son dos, se mêlant à la crasse accumulée sur sa peau.

Des murmures nerveux s'élevèrent, mais personne ne s'arrêta.

L'un des hommes s'empara de la corde et l'enroula solidement autour des chevilles de Wei Rong, l'immobilisant totalement.

Deux autres lui maintinrent les bras écartés, tandis qu'un quatrième le forçait à garder la tête levée en agrippant ses cheveux.

Son regard terrifié balayait la pièce, cherchant un visage compatissant, une issue, une once d'espoir.

Il ne trouva rien.

Seulement des yeux froids.

Et au fond, assis tranquillement sur sa chaise, Xiao Yan, souriant toujours.

Puis la machette s'abattit.

Un hurlement déchira l'air.

Le premier coup trancha net, un flot de sang jaillissant aussitôt.

Wei Rong se cambra sous la douleur, mais les mains qui le maintenaient l'empêchèrent de bouger.

Un second cri, plus rauque, étranglé.

Sa gorge tenta de former des mots, des supplications, mais seule une plainte animale en sortit.

Les gouttes de sang éclaboussèrent les dalles, formant de petites flaques sombres sous son corps tordu.

Un silence pesant s'abattit sur la pièce, uniquement troublé par les râles et les convulsions de Wei Rong.

Mais ce n'était pas fini.

Les mains tremblantes, l'un des hommes prit une dague effilée et la porta aux yeux du condamné.

Wei Rong secoua violemment la tête, le peu de contrôle qu'il lui restait utilisé dans une dernière tentative de résistance.

Deux hommes durent lui maintenir le crâne immobile.

Puis, avec une précision méthodique, la lame s'enfonça sous l'orbite.

Un bruit visqueux résonna, accompagné d'un spasme violent du corps de Wei Rong.

Un premier œil roula sur sa joue avant de tomber mollement sur le sol.

Un autre hurlement, plus horrible encore que les précédents.

Le deuxième suivit peu après, arrachant à Wei Rong un gémissement étranglé, comme si son corps n'avait plus la force de crier.

Le sang dégoulina sur ses joues creusées, traçant des sillons écarlates sur sa peau livide.

Un homme recula et vomit.

Les autres restèrent pétrifiés, le souffle court, l'horreur gravée dans leurs traits.

Mais Xiao Yan, lui, était toujours là.

Le sourire inchangé.

Le regard brillant d'une lueur indéchiffrable.

Il dégustait clairement chaque instant de ce spectacle.