Alors, Lin Che vit le mouvement des reporters.
"Les reporters arrivent. Non, je dois partir maintenant. J'étais encerclée par eux tout à l'heure," Lin Che avait peu d'expérience avec les journalistes. Elle ne savait toujours pas comment les gérer. Elle ne savait pas quoi dire et avait peur de dire de mauvaises choses qui pourraient affecter sa carrière.
Gu Jingze regarda et dit, "On peut se cacher à l'intérieur. Allons-y."
En disant cela, il jeta un coup d'œil à ses hommes pour aller voir.
Sous la protection discrète de ses gardes, tous deux s'enfoncèrent plus profondément.
Lin Che était soulagée que aucun reporter ne les ait suivis, "Heureusement, on les a semés. Je ne saurais pas quoi faire sinon."
Gu Jingze la regarda silencieusement et pensa que si l'hôtel n'avait pas été sous le nom de la famille Gu et entouré par ses gens, elle n'aurait jamais pu échapper. Ce n'était pas que les reporters ne l'avaient pas suivie. Ils avaient été arrêtés.
Bientôt, ils trouvèrent une chambre dans l'hôtel pour se reposer.
Gu Jingze dit, "J'ai demandé au personnel d'apporter à manger. Tu devrais prendre quelque chose."
"C'est super, Gu Jingze. Tu es trop bien," elle leva la tête vers Gu Jingze, son visage rempli de gratitude.
Gu Jingze savait qu'elle jouait la comédie, mais il était secrètement satisfait.
"Puisque tu sais comme je suis bon, alors traite-moi mieux," répondit-il et poussa une assiette devant elle.
C'était gênant dans un fauteuil roulant. Lorsque Gu Jingze poussa l'assiette devant elle, elle le regarda avec encore plus de bonheur.
Elle ne détestait pas cet homme tout le temps.
Lin Che mangea quelques morceaux de nourriture alors que le téléphone de Gu Jingze sonna. Il alla décrocher.
Au bout du fil, le garde de sécurité dit, "Monsieur, Lin Youcai voulait vous chercher tout à l'heure. Nous l'avons arrêté."
Sans expression, Gu Jingze jeta un coup d'œil à Lin Che, "Hm."
Quand il raccrocha, il vit Lin Che gigotant et semblant tirer sur ses vêtements. Gu Jingze demanda, "Qu'est-ce qui ne va pas ?"
Lin Che luttait pour défaire le ruban à l'arrière. Vaincue, elle grommela, "Je pense que mon dos est tout emmêlé."
Gu Jingze secoua la tête et s'approcha d'elle, "Ok, vu que tu es bête et maladroite, laisse-moi t'aider."
Lin Che céda, "D'accord, tu es le plus intelligent."
Il dit, "Regarde comme tu es sotte."
Il examina de plus près et constata que le ruban était coincé dans le fauteuil roulant. Pas étonnant que ce fut difficile pour elle.
Il sortit le ruban et dit, "Personne ne t'a demandé de porter une robe si difficile à porter."
Lin Che sentit ses mains bouger, touchant occasionnellement son dos et rendant difficile le contrôle d'elle-même.
Faisant semblant de ne rien ressentir, elle renifla, "C'est une fiançailles. Je ne peux pas ne pas porter quelque chose de formel. De plus, je suis ta femme maintenant. Sûrement, je dois te donner de la face. Tu vois cette robe ? Mon entreprise me l'a prêtée. C'est de marque."
Le visage de Gu Jingze s'assombrit, "Si tu n'as pas de vêtements, j'aurais pu les acheter pour toi. Pourquoi emprunter à ton entreprise ?"
"Ça aurait été compliqué."
"C'est compliqué ? Ou est-ce parce que tu ne voulais pas me dire que tu allais à la soirée de fiançailles du type que tu aimes ?" Gu Jingze dit en serrant les poings. Plus il pensait à son détermination à assister à la fête, plus il se sentait mal à l'aise.
Lin Che ressentit une douleur dans son dos. Elle se retourna en colère contre lui et dit, "Hé, si tu ne veux pas m'aider, ne le fais pas. Tu me fais mal."
"Je suis désolé. Je n'avais pas réalisé," Lui aussi était confus par ses propres pensées. Il baissa la tête et continua à défaire le ruban avec plus de soin.
Lin Che dit avec hésitation, "Hé, pourquoi tu baisses la tête ? Ta maladie agit encore ?"
Elle se souvenait qu'il lui avait dit que s'il se rapprochait trop des femmes, il développerait plusieurs réactions allergiques dont des vomissements et des éruptions cutanées.
Gu Jingze dit, "Comment cela pourrait-il être ?"
"Je n'ai pas peur de te toucher et de tomber malade."
"Je ne m'humilierais jamais devant toi," continua Gu Jingze, "En parlant d'humiliation, j'en ai vu beaucoup de ton côté."
Lin Che lança un regard à Gu Jingze, "Le plaisir est pour moi !"
Elle avait été droguée, discréditée et enivrée par lui.
Il avait vraiment tout vu.
Lin Che pensait que Mo Huiling était décidément toute autre.
Pas étonnant qu'il aime Mo Huiling et pas elle. Les femmes devraient rester à distance des hommes. Après tout, les femmes doivent préserver leur image. Sinon, quel homme les aimerait ?
Surtout Gu Jingze. Étant donné son statut, il devait avoir rencontré de nombreuses dames élégantes.
Gu Jingze regarda sérieusement sa fermeture éclair. Elle était si emmêlée que ça allait être dur à dézipper.
Tandis qu'il s'acharnait sur la fermeture éclair, il ne pouvait s'empêcher de remarquer avec la tête baissée qu'il était face à son cou juste et tendre. Le tissu en dessous bougeait tandis que la lumière scintillait doucement sur le devant.
Il se souvenait qu'elle lui avait dit que sa poitrine avait la forme de deux pêches.
En regardant, en effet c'était le cas.
Bien que le tissu bleu couvrait la plupart, la moitié supérieure de sa poitrine était toujours évidente et bougeait légèrement.
De cet angle, il pouvait voir une grande partie de son dos nu. Sa peau était douce et lisse. Elle semblait être sans pores à l'exception d'une couche de poils extrêmement fins à la surface comme la peau d'un bébé.
Sa gorge se sentait étrangement chaude. Il détourna les yeux mais ne put s'empêcher de se sentir troublé.
Cependant, il semblait devenir plus anxieux alors que ses mains bataillaient davantage.
Frustré, il ne put défaire et cria, "MERDE ! Ça ne bouge pas !"
D'un geste brusque, la robe se déchira.
Elle était déchirée.
Lin Che ne pouvait pas croire ce qui venait de se passer. Elle tenait sa robe et leva silencieusement les yeux vers Gu Jingze. Agacée, elle cria. Elle sentait l'air conditionné souffler sur sa peau nue. Cela la rendait inconfortable, "Qu'est-ce que tu as fait, Gu Jingze ? Comment c'est de l'aide ça ?"
Gu Jingze était également contrarié. Ses oreilles devinrent rouges alors qu'il ne savait pas quoi faire.
Une grande partie de la robe tomba, révélant des parties de son corps. Cependant, cela la rendait encore plus attirante. Son corps semblait briller à travers la lumière, montrant ses fins poils de bébé. Personne ne pouvait lui résister.
Son cœur sursauta comme si quelque chose le manipulait.
Elle tourna la tête vers lui, les yeux le fixant tels des poignards, "La robe est ruinée. Tu as une idée de combien ça coûte ?"
Gu Jingze répondit avec colère, "Je te rembourserai."
"Hmph, tu ferais mieux !"
Gu Jingze la foudroya du regard et prit son téléphone.
"Donnez-moi une robe de soirée pour femme, avec les mesures de ma femme," Gu Jingze dit en regardant Lin Che qui le regardait avec rancune avec ses grands yeux et tenant ses vêtements. Sa poitrine était déjà grande, mais avec ses mains contre elle, elle semblait encore plus grande.
Les yeux de Gu Jingze semblaient perdus alors qu'il la regardait. Elle fronça les sourcils et se détourna.
Cet idiot.
Lin Che n'avait d'autre choix que de se diriger en fauteuil roulant vers la salle de bain.
Elle trouva une robe de chambre et la mit.