NBC : Je vous remercie d'avoir choisi de vous plonger dans cette histoire. Si vous êtes arrivé jusqu'ici, vous avez déjà une idée de ce qui vous attend. J'espère que vous apprécierez ce voyage !
Ykc : Merci également d'avoir fait de The Hero's Son is a Monster une masterclass, comme on en trouve à chaque coin de rue – à la fois bonne et relaxante !
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Quelle est la nature des divinités par rapport au bien et au mal ? Cette dualité éternelle existe depuis l'aube de toute chose.
Peut-on quantifier le mal, en le comparant à un autre pour déterminer lequel est le plus acceptable ? Est-il juste de subir un mal pour en éradiquer un autre ? Si oui, qui décide ? Le héros, les dieux, ou quelque chose qui dépasse l'entendement des mortels ?
Le héros est le gardien de l'équilibre, choisi par la déesse Araneas pour mener l'humanité à la victoire. Mais à notre époque, le héros n'est pas celui qu'on pourrait croire. Il est le plus puissant, mais aussi le plus vil.
Son nom est Iróas, Chreíos Ischyrós , le dernier humain de la lignée du héros.
Une histoire comme celles que l'on trouve dans les anciens tomes recommence.
« J'espère que vous me suivrez attentivement. Je vous prête mes yeux pour observer ce monde, et je déverse mon esprit sur vous pour écrire et diffuser cette histoire à travers les royaumes. »
C'est la naissance d'une existence aberrante, le péché des êtres doués d'intelligence.
« Ah, j'ai presque oublié de me présenter. Vous pouvez m'appeler par le pseudonyme : Narrateur derrière le rideau. »
« Pourquoi ? Parce que c'est cool, bien sûr ! »
Tout comme ces nuits autour d'un feu où la voix d'un conteur tissait des histoires au gré du vent.
« Une bonne histoire pourrait commencer par « Il était une fois » ; après tout, c'est une histoire. »
"Il était une fois…"
Notification :
Le Fort de Carmin est attaqué par une vague de monstres. Aidez-nous à les repousser.
Niveau de menace : C.
Récompense :
1 pouvoir de l'Égrégore. Bonus supplémentaires.
L'un des plus grands problèmes du monde médiéval était certainement la circulation de l'information.
Malgré l'existence de magie et de nombreux éléments fantastiques, la latence dans la transmission des informations était en grande partie responsable de nombreux problèmes qui auraient pu être résolus si les informations étaient arrivées à temps.
En ce sens, le héros possédait quelque chose de très utile.
« Ô grand héros Iroas, le roi te convoque au palais pour une affaire urgente. »
Le héros était dans son bureau, contemplant la fenêtre d'état que lui seul pouvait voir, lorsqu'il fut interrompu par son clerc, responsable de la missive royale.
Un sourire sadique éclaira son visage ; il s'attendait déjà à la convocation après avoir vu la fenêtre d'état.
Le système était indéniablement utile, car la plupart des informations importantes relatives à la progression de la quête mondiale étaient mises à jour instantanément.
« Cette quête arrive à point nommé. »
Tout en marmonnant, il observa silencieusement la personne qui avait transmis le message ; cette personne était un fervent partisan du héros.
« Allons-y. »
« Oui. »
Dans ce monde, le héros n'avait absolument aucun sens des priorités.
Il se prépara lentement, revêtit une armure légère et prit une calèche pour le château.
Il parcourut le domaine qu'il administrait, du moins sur le papier ; ce domaine ressemblait à ceux de l'Angleterre des années 90, mais en beaucoup moins développé. Quoi qu'il en soit, on pouvait dire que c'était le début d'une ère moderne.
Après avoir quitté le domaine, il pénétra dans un nouveau monde, et la transition fut assez surprenante. On avait vraiment l'impression d'avoir voyagé dans le temps.
« Nous y sommes, Sire Chreíos. »
Après avoir quitté le domaine du héros, la calèche arriva enfin au palais royal.
« Bien. »
Le château lui-même était un spectacle à contempler ; après tout, ce genre de structure symbolisait la grandeur d'un royaume, et les apparences étaient importantes.
Le héros descendit du véhicule pour entrer dans le palais. Après avoir traversé un long couloir, il atteignit enfin une porte gardée par deux chevaliers.
Une fois à l'intérieur du château, le héros et l'homme qui l'accompagnait atteignirent la salle d'audience.
Statut : Anxieux, Admiratif
Statut : Inquiet, anxieux
Grâce au système, le héros disposait des informations de base sur les personnes en face de lui, et surtout, de leurs niveaux, que le système classait sur une échelle de E à A pour les plus courants.
Il y avait une énorme différence entre chaque classe.
Les deux gardes virent Chreíos. Son caractère n'était peut-être pas très connu en interne, mais c'était une personnalité importante, à tel point que sa simple présence rendait nerveux quiconque n'y était pas habitué. Il avait également l'habitude de ne pas désactiver l'une de ses compétences intrinsèques de héros.
Ils évitèrent soigneusement son regard et annoncèrent son arrivée.
"Le héros Chreíos Ischyrós Iroas est arrivé !"
Les portes s'ouvrirent et deux rangées de chevaliers s'alignèrent dans la salle d'audience. Des chevaliers en armure complète, d'un noir de jais, le visage dissimulé par des casques, les yeux même cachés, leur donnant un air imposant.
Le héros n'éprouva pas le besoin de vérifier le statut de ces chevaliers en armure noire ; après tout, ils connaissaient le contexte.
Il marcha sur le tapis rougeâtre, ignorant tout ce qui l'entourait, jusqu'à s'arrêter devant le trône du roi.
Des ministres se tenaient de chaque côté, sous le trône royal.
Le clerc du héros s'agenouilla devant le roi, ce qui n'était pas le cas de ce dernier.
« Alors, on m'a dit que vous vouliez me voir ? »
Sans aucune formalité, le héros alla droit au but.
« … »
En tant que héros, il jouissait d'un statut particulier ; il était traité sur un pied d'égalité avec la royauté, voire plus. Son statut d'invocation venue d'un autre monde signifiait que l'étiquette de ce monde ne s'appliquait pas à lui. Cependant, à ce stade, il ne fit aucun effort pour se conformer, ce qui constituait un manque de respect flagrant aux yeux de tous.
« Grand héros, c'est vrai que je vous ai appelé. Nous avons une urgence à laquelle nous aimerions que vous accordiez la priorité. »
Le roi, qui avait autorisé le rituel d'invocation du héros, dut tolérer quelques excentricités de sa part, pour le bien commun.
Les ministres, offensés par le comportement du héros, ne tentèrent pas de le corriger. Il était devenu bien trop puissant.
« Pardon !? »
Chreíos garda son ton condescendant, sûr de sa supériorité. En tant qu'atout politique, il était devenu indispensable et comptait bien tirer pleinement parti de la situation.
Statut : Prudent, Anxieux.
Le roi possédait un niveau correct, même si cela ne jouait pas en sa faveur ; le héros évitait de faire trop de vagues.
« Le Fort de Carmin est assiégé par une vague de monstres. Nous avons besoin de votre présence sur place. Après tout, c'est l'un des points stratégiques de notre royaume, et nous ne pouvons pas nous permettre de le perdre, pas dans cette situation. »
« Pourquoi agissez
-vous ainsi, Majesté !? »
« …Pardon ? » Le roi fut surpris par la remarque de Chreíos, ne comprenant pas où il voulait en venir, mais il reprit rapidement son calme et son changement d'expression passa inaperçu.
« Ne suis-je pas le héros censé protéger le peuple ? » Le héros fit des gestes exagérés, comme s'il jouait un rôle ; tout se déroulait comme il le souhaitait.
« Alors, vous n'aviez pas besoin de me convoquer si la situation est si urgente. »
L'une des plus grandes forces d'un héros est son image, et Chreíos s'appliqua à la préserver. Le roi comprit parfaitement le sens de ces mots.
« Voici la procédure. Nous ne pouvons pas vous envoyer au front sans information ni escorte. Seigneur héros, je comprends votre désir d'aider le peuple. »Pour chacune de vos actions, vous serez récompensé en conséquence.
« Vous êtes trop gentil, Majesté. »
« Très bien, nous allons préparer une unité de chevaliers pour cette mission. »