Les rayons du soleil filtrent doucement à travers les rideaux, m'éveillant peu à peu. Je tourne la tête et aperçois Kyllian en train de boutonner sa chemise devant le miroir. Je l'observe, encore à moitié endormie, admirant la manière dont chaque geste, même le plus simple, semble naturel chez lui.
— Tu pars déjà ? demandé-je d'une voix encore ensommeillée.
Il se retourne légèrement et me sourit.
— Oui, les congés commencent aujourd'hui. Je dois passer au club de basket pour faire l'inventaire. Et le semestre prochain, ce sont les stages, alors je vais déposer ma convention dès maintenant.
Je hoche la tête en me redressant un peu dans le lit, le drap couvrant encore mon corps.
— Ah oui, c'est vrai. D'ailleurs, mon père viendra me chercher ce soir. Il faudra que je prépare toutes mes affaires avant.
Il s'approche du lit, s'asseyant sur le bord pour m'embrasser sur le front.
— Tu vas me manquer, mon chéri, murmuré-je, mon regard s'adoucissant. Puis, espiègle, je le fixe avec un sourire aguicheur.
— Mais... il y a moyen que tu viennes ici vers 16h ?
Kyllian arque un sourcil, intrigué.
— 16h ? Bien sûr, mais pourquoi... ?
Puis, en voyant mon regard malicieux, un sourire amusé se dessine sur ses lèvres.
— Ah, j'ai compris. Je serai là. Je ne veux pas rater notre dernier moment avant les congés.
Il se penche pour m'embrasser tendrement, et je glisse mes doigts dans ses cheveux, retenant un soupir satisfait.
— Hmm... Kyllian... murmuré-je doucement, comme pour le retenir un peu plus.
Il s'écarte légèrement, mais reste assez proche pour que je puisse sentir son souffle sur ma peau.
— Tu sais où tu vas faire ton stage, mon amour ? me demanda-t-il.
— Hmm... Je n'ai pas encore décidé, mais j'ai déjà quelques idées de boîtes en tête.
— Et toi ? ajoute-t-il, posant i.
— Alors, moi, mon père veut absolument que ce soit dans la boîte familiale.
Mais ne t'inquiète pas, on pourra quand même se voir.
Je souris timidement, légèrement soulagée par ses mots. Puis il se lève, prêt à partir, mais avant de franchir la porte, il se retourne avec un sourire malicieux.
— Allez, je file.
Avant que je ne puisse répondre, il se penche à nouveau et me chatouille légèrement, m'arrachant un petit cri de surprise mêlé à un rire.
— Tu es insupportable, dis-je en riant, alors qu'il quitte enfin la chambre.
Je reste un instant dans le lit, me demandant comment ces congés vont se dérouler. Une part de moi appréhende de me retrouver loin de lui, mais une autre est confiante. Notre lien semble plus fort que jamais, malgré tout ce que nous avons traversé.
Je regarde l'heure. Il me reste quelques heures avant son retour. Une idée me traverse l'esprit, et un sourire espiègle éclaire mon visage. Ce soir, avant de partir, je veux m'assurer que Kyllian n'oublie pas à quel point je l'aime.