« On récupère mes affaires et on se tire de là », dis-je à Luca. C'était la première fois que je revenais à la propriété, et j'éprouvais des sentiments mitigés.
Les mots de Christian m'avaient beaucoup blessée, et je ne pouvais pas cesser d'y penser. Il ne nous avait pas seulement traités de sales Alfonzo, mais il avait aussi osé dire que Siena n'était pas des nôtres.
« Je comprends », parla Luca. Pour une raison quelconque, il était retenu, ce qui ne faisait qu'aggraver ma nervosité. « Je pensais qu'il ne serait pas à la maison, mais je pense qu'il y est. » Il soupira.
« Honnêtement, cela m'est égal. Je n'ai rien à lui dire. » Je haussai les épaules. Même Luca avait été surpris en entendant les mots de Christian et ne parvint pas à trouver en son cœur de le défendre. « Je suis de ton côté. N'oublie pas ça, je te prie. » Il me le rappela pour la dixième fois. « Parfait, allons-y, je suis prête. »
