"La vérité ?" murmurai-je. C'est ce que j'avais demandé, alors quel était le problème ? Était-ce parce que je ne voulais pas entendre la vérité, ou parce que je n'étais pas prête à lui pardonner ?
"Tu peux me dire toute la vérité après que j'aie fini de manger," lui dis-je alors que la nourriture arrivait. Christian regarda avec horreur tandis que j'acceptais le sac plein de nourriture et le déchirais. "Tu n'es pas prêt à le dire ?" le taquinais-je.
C'était une habitude chez lui de me dire de ne rien salir, que ce soit sa voiture, la cuisine, la pièce qui nous appartenait, ou la grosse tache que j'avais laissée sur le canapé.
"Tu peux faire tout ce que tu veux. Je veux juste te parler." Christian parlait à travers la douleur. Il était prêt à aller jusqu'à me laisser salir la voiture—juste pour qu'il puisse me parler. J'haussais les épaules et mangeais ma nourriture tandis que Christian me fixait. Il n'arrêtait jamais de me fixer.