Abraham faisait partie des soldats Warrant qui étaient venus avec Landon à Baymard.
En écoutant le discours de guerre de Landon, son sang s'échauffait.
Quand il se trouvait dans la Capitale, il se faisait humilier chaque jour par des chevaliers plus forts... il avait toujours pensé qu'il était inférieur à tout le monde.
Mais venir à Baymard lui avait fait sentir qu'il avait tort... Il n'était pas inférieur, il lui manquait simplement les bonnes directives pour devenir l'un des meilleurs.
Depuis qu'il était ici, il était devenu beaucoup plus fort et d'une certaine manière plus intelligent. Bien qu'il n'ait jamais fait l'expérience de la guerre auparavant, il comprenait maintenant les tactiques de guerre et plusieurs techniques de combat.
Il avait aussi réalisé que son roi n'était pas comme les autres nobles.
Depuis qu'ils étaient venus à Baymard, les gens avaient beaucoup de nourriture, et étaient désormais indépendants par eux-mêmes.
Il pouvait facilement voir la joie dans tous leurs cœurs.
Il se souvenait clairement qu'à son arrivée, les gens ne différaient pas des mendiants des rues de la Capitale. Ils paraissaient hagards et exténués.
Quand il repensait à cette scène, quelque chose le remuait au fond du cœur, car il ne voulait pas que Baymard retourne à ce qu'elle avait été.
Abraham était venu avec sa sœur et son père dans son voyage à Baymard.
Son père était autrefois ramoneur dans la Capitale, mais travaillait maintenant dans l'industrie alimentaire et gagnait beaucoup plus que ce qu'il recevait dans la Capitale.
Sa sœur qui restait à la maison toute la journée à faire le ménage et la cuisine, travaillait maintenant comme gardienne d'enfants. Elle aussi était heureuse de son travail et de ses revenus.
Avec tout le monde satisfait, comment Abraham pouvait-il ne pas être en colère contre cette prétendue menace ?
Baymard était leur paradis, leur maison et leur bonheur.
Mais maintenant, un noble machiavélique voulait tout leur prendre par cupidité.
Abraham savait qu'une fois que ce noble aurait pris le pouvoir, tout ce pour quoi ils avaient travaillé serait perdu.
Il n'y avait aucune chance que ces nobles se soucient des gens ou des soldats.
C'est pourquoi Abraham avait décidé de combattre... de combattre pour son Roi, sa sœur, son père, ses amis, lui-même, le peuple et la terre, Baymard.
En effet, pas seulement Abraham, tous les soldats se sentaient ainsi. Certains étaient venus avec leur famille, tandis que d'autres avaient trouvé des amis et leur bonheur au sein de la ville.
Il n'était pas question qu'ils abandonnent.
Alors qu'Abraham regardait le messager s'éloigner de Baymard pour la deuxième fois, il savait que le spectacle allait commencer.
Il pouvait sentir ses mains devenir de plus en plus moites alors qu'il tenait fermement le gros canon.
Il commença à se sentir agité, et honnêtement, il avait l'impression que son cœur allait s'envoler de sa poitrine à tout instant.
Cette sensation..... était-ce cela que la guerre ressentait ?
C'était effrayant, angoissant.... mais en même temps excitant... On dirait qu'il portait tout le poids de Baymard sur ses épaules. C'était cela, la responsabilité.
Une fois que leurs ennemis étaient à 900 mètres dans les champs, Landon commença à donner ses ordres.
"Stable... stable... feu !!"
'Boom!!! Boom!!'
Plusieurs canons furent tirés et maintenant les hommes se remirent à recharger pour les tirs suivants.
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Sur le champ de bataille, l'ennemi était complètement confus.
"N'était-ce pas le son du tonnerre ? Comment le ciel pouvait-il faire ce bruit par une chaude journée ensoleillée ? Et pourquoi le ciel s'illuminait-il ?"
Ils virent plusieurs éclairs de flammes se déclencher, et ils ne comprenaient pas ce que les dieux de leurs ancêtres pensaient.
Le Seigneur de la ville Shannon fronça les sourcils devant la scène devant lui, qu'est-ce qui se passait ?
En règle générale, les combattants devaient d'abord charger avant les archers.
Alors le Seigneur de la ville Shannon avait laissé les guerriers courir en avant avec leurs chevaux.
Mais avant qu'ils ne puissent comprendre ce qu'il se passait, les chevaux commencèrent à paniquer et à courir frénétiquement.
Ils doublaient leur vitesse comme s'ils couraient pour leur vie... étaient-ils eux aussi excités par la guerre ?
Tout à coup, quelque chose passa devant certains chevaux et heurta instantanément le sol.
'Boom !'
Le sol se dispersa et la prochaine chose que les chevaliers surent, c'était que le sol tremblait violemment.
'Rumbe ! Rumble !'
Puis, terre et pierres volaient sans but autour de l'endroit.
Ceux de devant tournaient la tête pour regarder la situation, tandis que ceux derrière étaient en choc constant.
Il n'y avait pas moins de 100 hommes allongés au sol avec leurs chevaux. Certains hommes avaient du sang sortant de leurs oreilles et de leurs narines, d'autres perdirent des membres, certains tombèrent de leurs chevaux et furent piétinés gravement..... tandis que d'autres restaient là, sans signes de réveil.
Instantanément, la panique se répandit sur le champ de bataille.
Bien que ces hommes aient l'expérience des batailles, les êtres humains auront toujours peur de ce qu'ils ne comprennent pas.
Certains pensèrent même que les dieux de leurs ancêtres leur étaient vraiment en colère.
Ils n'avaient jamais entendu ou vu de telles attaques de leur vie.
Les cieux leur étaient-ils vraiment en colère ? Qu'est-ce qui se passait ici ?
Mais avant qu'ils ne puissent supplier leurs ancêtres de leur accorder merci, ils furent bombardés à nouveau de pluies de boulets de canon.
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Bien que Lucius et les soldats Warrant aient vu les effets des boulets de canon pendant les entraînements, les voir fonctionner sur des êtres humains était complètement effrayant.
Quant aux nouvelles recrues sur les remparts de la ville, elles étaient sidérées de ce qu'elles témoignaient.
C'était donc cela, l'impact destructeur d'un canon ?
Beri avait les yeux et la bouche grands ouverts. Ça... ça... comment était-il supposé se battre contre cela ?
La scène était en effet atroce.
Dans certains cas, les boulets de canon frappaient directement les pattes des animaux, coupant instantanément les 4 membres à la fois. Ne parlons même pas du cavalier... ses parties du corps étaient instantanément ouvertes comme s'il était une fleur.
Était-ce l'effet de l'onde de choc qu'ils avaient appris en classe ? Le boulet de canon n'avait clairement pas touché tous les hommes, mais ils avaient quand même des blessures, tandis que d'autres perdaient la vie.
Dans certains cas, les organes internes des cavaliers étaient éparpillés autour... rendant la scène réellement horrifiante.
C'était donc cela que leur roi voulait dire lorsqu'il disait qu'il ne savait pas si l'ennemi était courageux ou simplement stupide.
Ils devaient admettre que ce que leur roi avait dit était vrai.
Mais ils savaient que cela était nécessaire pour que Baymard reste en sécurisée... N'étaient-ce pas ces gens qui parlaient de les assassiner et de prendre les femmes et les enfants comme esclaves ?
Bien qu'ils éprouvassent de la pitié pour ces hommes, ils savaient que si la situation était inversée, ils perdraient la vie et les membres de leur famille également.... Telle est la guerre.
Tout le monde à Baymard avait travaillé dur pour la paix et le bonheur. Personne ne voulait voir cette paix ruinée.
Pour garder Baymard en sécurité, ils devaient tout donner.
De plus, Baymard était vraiment unique en son genre.
Quand ils étaient dans l'armée, ils se sentaient vraiment accomplis et leur façon de penser a commencé à changer.
Ils avaient également vu des choses nouvelles et excitantes qui leur donnaient envie de passer le reste de leur vie ici.
Leur salaire était généreux, les gens étaient bons et le mode de vie confortable. Et maintenant, quelqu'un voulait tout leur prendre ?
Comme leur roi le dit toujours :
'Hasta la Vista'.
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Le Seigneur de la ville Shannon, d'autre part, avait des idées différentes.
N'était-ce pas le genre d'arme dont il avait besoin pour conquérir les territoires occidentaux, et peut-être même toute Arcadine ?
Il n'avait jamais rien vu de tel avant.
Plus il réfléchissait, plus la cupidité remplissait son cœur.
Quoi qu'il arrive, il devait mettre la main sur ces armes.
Il se tourna vers ses hommes qui battaient déjà en retraite et fronça les sourcils.
"Je tuerai les familles de ceux qui désertent cette guerre... C'est soit vous combattez, soit votre famille meurt."
Il regarda Baymard et une lumière aiguë scintilla dans ses yeux.
Bientôt, tout sera à moi.