L'histoire que je vais vous compter commence avec un homme, plutôt grand, musclé, la trentaine. Cet homme plutôt banal en somme, est en vérité un héros ! Grâce à lui et son groupe d'aventuriers, il tua Nasor le roi des monstres et libéra le monde de son emprise ! Respecté par les puissants, détesté de ces ennemis et bien sûr, admiré par le peuple. Enfin...pas vraiment, la vérité est plus délicate... Mais vous le découvrirez bien vite ! Bref; cet homme, il s'appelle Blaiz et c'est un héro. Mais aujourd'hui il a raccroché son équipement d'aventuriers pour une vie de paisible forgeron d'une petite ville des montagnes. Et c'est ici que débute cette aventure ! Un homme en capuche entre dans l'échoppe de Blaiz et dit:

-Bonjour ou peut-être Bonsoir. Cela faisait longtemps mon cher.

Cette expression, cette façon de saluer les autres, cette élocution, Blaiz la connais fort bien.

-Metzo ? C'est bien toi ?

L'homme retire sa capuche, laissant apparaître ses longs cheveux blancs, sa petite barbe grise et son visage ridé, usé par l'âge.

-En effet c'est bien de moi dont il s'agit. Salutations mon vieil ami. Dit il d'une voix calme mais emplie d'un ton sec et mélancolique

-Que me vaut ce plaisir ? Tu ne t'éloigne pas si loin de chez toi d'habitude? Tu as l'air grave...ça ne sent pas bon...

-Et bien j'ai une nouvelle a t'annoncer, malheureusement elle n'est pas très bonne...

-Dit m'en plus...

-Et bien voilà, Lero est décédé il y a peu, étant donné que nous étions ses compagnons, nous sommes conviés à son enterrement.

-Je vois...Je suis navré de l'apprendre. C'est triste a quelle point la vie d'un humain est courte.

-En effet, tout comme moi Lero était un vieil homme...ce n'est pas si étonnant mais ça reste triste...

-J'y serai c'est promis.

-Bien, pour y être au plus vite je suggère de prendre le portail de voyage rapide, c'est d'ailleurs de la que je suis arrivé.

-Bonne idée. Je prendrai quelques vacances à l'occasion.

(quelque temps plus tard la cérémonie eut lieu. Compte tenu des exploits accomplis par Lero de son vivant, les honneurs nationaux lui fut donné, et une statue a son effigie trône maintenant au cimetière. Suite a cela metzo et Blaiz se balade ensemble, le long d'une rivière et parle du bon vieux temps [leurs relations est tout à fait amicale !])

-Tu sais Blaiz, ma maison n'est pas si loin d'ici

-Vraiment? Tu vas me proposer d'y aller je suppose, j'apprécie l'invitation

-Eh bien oui pourquoi pas, tu t'invites un peu mais souat, seulement tu risques d'être surpris une fois la bas

- Pourquoi ça ? T'as des tableaux chelou dans ton salon ? Je peux te laisser du temps pour nettoyer si tu veux *clin d'œil clin d'œil*

-Je ne parle pas de ces choses la Blaiz enfin !

-oh ça va on rigole ! T'es chatouilleux sur ce genre de sujet !

-Tu es toujours aussi peu sérieux même après tant d'années. Il est temps que tu grandisses. *hum hum* Je disais donc, depuis quelques années j'accueille des orphelins dans ma maison et-

-Oh nan pitié pas des gamins... Et puis depuis quand t'es devenu généreux toi ?! Avant t'étais le mec le plus radin et avard que je connaisse, qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

-Il faut croire que l'âge m'a rendu plus sage hé hé

-Eh bah...Qui lu cru ? J'ai du mal a en revenir

-Suit moi il n'y en a pas pour longtemps.

(La maison se dresse à présent devant eux. Elle est un peu enfoncée dans la forêt, c'est une grande maison en bois et en pierre. La végétation est assez présente sur le toit et de belles fleurs poussent sur les murs. Un peu plus loin on aperçoit un potager rempli de toutes sortes de légumes et de plantes médicinales en tout genre.)

-La voilà donc, ma demeure et aussi, l'orphelinat du village

-Jolie maison, je t'aurais plus vu dans un manoir ou un château mais ça c'est pas mal non plus

(Un jeune garçon s'approche d'eux)

-Bonjour monsieur Metzo ! Bonjour monsieur !

-Bonjour mon petit Klarck, tu peux aller dire aux autres que nous avons de la visite ce soir ?

-bien sur monsieur !

-Ah et demande leurs de préparer le dîner tu seras gentil

-oui ! J'y cours ! *dit il en levant la main en l'air et en souriant  *

-C'est l'un de tes petits protégés ?

-Exactement, Klarck est un garçon enthousiaste et plein d'énergie comme tu as pu le constater. Ah ! A propos...

(d'autres enfants viennent saluer Metzo et Blaiz qui est assez mal à l'aise et dégoûté devant tant de petites créatures frêles et à la voix aiguë)

-Si tu veux bien nous pourrions aller dans ma salle d'étude pour parler un peu

-Oui oui oui allons ailleurs !

(Metzo et Blaiz montent les escaliers et s'asseyent l'un en face de l'autre)

-Bien a présent, c'est de choses sérieuses dont je veux te parler...

(l'ambiance devient subitement lourde et un peu tendue. Metzo a l'air grave et fixe Blaiz droit dans les yeux, comme pour lui annoncer un grand événement.)

-J'ai un peu peur de ce qui va sortir de ta bouche mais je suppose que j'ai pas d'autres choix que de t'écouter

-Ici vit une jeune fille, elle est arrivée depuis 1 an environ. Son potentiel magique est très grand et ses compétences en alchimie sont très avancées pour son jeune âge.

-Et donc qu'es ce que j'ai a voir dans tous ça ? C'est bien beau mais j'ai du mal à te suivre... Après elle est sans doute très douée hein je ne remets pas ta parole en doute...

-Et bien je pense que tu serais le parfait professeur pour elle. Qui plus est, elle t'apprécie beaucoup, tu es en quelque sorte son idole.

(Blaiz marque un temps de pause et se gratte le menton)

-Je refuse. Tu sais bien que les enfants et moi c'est pas possible.

-Il va vraiment falloir que tu m'expliques cette aversion pour les enfants, t'as été traumatisé dans ton enfance peut-être ?

-Commence pas à jouer les psy. C'est comme ça c'est tout. Et en plus je n'ai aucune envie de former un ou une disciple. Quel que soit son talent, je préfère que des gens plus compétents que moi s'en charge.

-Blaiz...je t'en prie... considère ça comme ma dernière demande, la toute dernière

-...je...*soupir*...je veux la voir d'abord.

-Alors c'est oui ? C'était plus simple que prévu !

-Absolument pas. Juste un peut être. Mais tu m'as quand même bien eu vieux roublard !

(Metzo souris, satisfait de l'avoir fait céder à son caprice)

-Le dîner est prêt monsieur Metzo !

-Ah nous allons pouvoir redescendre

-En effet ! Je meurs de faim j'espère qu'ils ont fait les choses bien !

(Les deux compères, s'installent à table entouré d'une douzaine d'enfants, Metzo discute tranquillement avec eux. Quant à Blaiz toujours aussi mal à l'aise, regarde de droite à gauche et finit par remarqué une jeune fille d'environ 10 ans qui ne le lâche pas du regard)

[qu'es ce qu'elle me veut celle-là ? bref c'est pas important, la proposition de Metzo m'a un peu déstabiliser, je ne sais pas quoi en penser...BAH ! j'aurais cas refusé poliment et partir. Ouais ! c'est la meilleure solution, j'suis en vacances après tout !]

(Metzo regarde la jeune fille et souris avec sa tête de renard fourbe et rusé. Il va tranquillement orienter les choses pour qu'elles aillent dans le sens qu'il souhaite.)

-Eh bien Féra, tu ne te présente pas à notre ôte ?

-Oh euh bah... comment je fais ? je- je- je sais p-pas !

-Vas-y comme tu le sens

/Blaiz/-Après c'est pas obligé !

-B-Bonjour monsieur Blaiz, j-je m'appelle F-Féra, j'ai on-onze ans et je suis l'une de vos plus grandes fans

[pas par la taille en tout cas, c'est vraiment cette gamine ?]

-Je vois, alors c'est toi la petite prodige ? Je vois...

-hein vous avez entendu parler de moi et vous dites que je suis une prodige ?! moi ?!

(la jeune fille devient instantanément rouge pivoine et manque de tomber dans les pommes)

-*a voix basse* bah sa promet... Metzo ? je peux te parler une minute ? En privé.

(ils sortent de la maison)

-C'est quoi cette fraude ?! Tu m'as vendu monts et merveilles ! C'est quoi cette gamine qui tient à peine sur ses jambes ?! Tu m'as promis une génie !

-Je te l'ai dit, tu es son idole, je te demanderai de ne pas lui en tenir rigueur d'accord ? Elle a été un peu impressionnée rien de plus

-mouais, je suis vraiment pas convaincu...

-Tu lui as fait forte impression en tout cas ! Aller il est tant de rentrer, les nuits sont fraiches *il sourit de son aire habituelle, le fourbe sais se qu'il fait*

(Les deux hommes rentrent à l'intérieur de la maison, salut les enfants et partent se coucher, mais Blaiz ne trouve pas le sommeil, comme d'habitude. Il décide alors de triller son sac de voyage, dedans il y a son bouclier, ses grandes dagues, son épée magique transformable en hache, pratique non ? Il y a aussi quelques bricoles, du métal, une pierre a affûté, une grande gourde et d'autres trucs qu'on s'attend a trouvé dans le sac d'un aventurier. Il les range, les ressorts puis les ranges à nouveau. Il finit par s'asseoir sur la fenêtre et s'allume une cigarette. Il contemple le ciel un moment puis trouve finalement le sommeil. A son réveil aux alentours de 9h, le soleil printanier entre par les fenêtres, la rosé du matin est encore présente et la température est plutôt fraîche pour cette saison. Blaiz se lève tranquillement et descend les escaliers. En bas les enfants s'activent pour préparer au mieux la journée et bien sûr le petit déjeuner ! Blaiz chip 2-3 trucs dans la cuisine et en sortant de celle-ci il tombe nez à nez avec Féra. La jeune elfes a les yeux remplis d'étoiles. Ce sont de grands yeux jaunes et vert, semblables au couleur du printemps Bien qu'un soupçon de violet profond rappel la nuit étoilée.)

-B-Bonjour monsieur euh... E-E-Excusez moi p-pour hier s-soir...

-Salut petite, euhm... Metzo et moi devons parler de choses sérieuses, tu pourrais aller me le chercher ? [et hop ni vu ni connu je m'en débarrasse]

-Bien sur *dit elle d'une voix timide*

(un peu plus tard)

-Alors Blaiz ? Qu'en penses-tu ? Je suis sur que si tu l'a forme correctement, elle pourrait devenir l'une des plus grande mage de son temps !

-Que veux tu que j'en pense ? Je ne sais rien d'elle.

-Et bien discute avec elle, c'est le seul moyen

-bof... j'suis pas chaud...

-Je sais je sais ; mais s'il te plaît, je t'en supplie ! Va lui parler ! test ses capacités au moins !!

-Bon... c'est vraiment...mais alors vraiment... parce que tu me le demandes sur ton lit de mort

-Mais je ne vais pas mour-

(Blaiz lui met un doigt sur la bouche)

-Chuuuuuuut ! ça commence toujours par le déni...ha ! Pauvre de toi ! Humain miséricordieux ! Vous qui êtes si éphémères !

-C'est bon t'as fini ?

-Oui *rire*

-[il a beau être plus âgé que moi il n'a aucune maturité...]

-Je vais me préparer un peu et j'irai lui parler c'est promis, et après le repas du midi je la testerai. Seulement; si je ne la trouve pas à la hauteur...

-Je n'insisterai pas davantage [j'ai peut être parler un peu vite finalement, il sait être mature quand il faut, cependant elle doit et elle va être à la hauteur ! J'ai confiance en ses capacités]

(la matinée passe et l'heure du déjeuner approche, Blaiz trouve finalement Féra, toujours aussi émerveillé et effrayant à la fois. Il lui explique la situation et lui dit, pour ne pas lui mettre la pression, que si elle n'est pas à la hauteur alors il refusera de l'entraîner.)

Fin du premier chapitre !