LE rideau de la salle à la longueur du sol fut ouvert, et Maurene, qui avait vu les deux profondément endormis sur le grand canapé, s'empressa de sortir, fermant doucement la porte derrière elle.
Quelques minutes plus tard, Stella, dans les bras de l'homme, s'étira et baille avec contentement, ayant bien dormi. Elle ouvrit les yeux et tourna la tête, pour se retrouver face à face avec Valéric, qui venait juste de les ouvrir.
Ils se regardèrent, immobiles, et elle sentit qu'elle avalait sa salive si fort qu'elle était certaine qu'il l'avait entendue. Si elle bougeait la première, cela ne rendrait-il pas la situation embarrassante ? Pas de doute, c'est lui le nonchalant, c'est à lui de bouger en premier. Qu'est-ce qu'il attend ?