Rosalie descendait les escaliers avec un empressement semblable à celui d'une personne retrouvant un cher et ancien compagnon. Un mélange d'excitation et de fascination la traversait, dissipant sans effort toute trace de négativité ou de malaise.
Au milieu de ce tourbillon d'émotions, une voix faible mais persistante dans son esprit chuchotait, l'encourageant à hâter ses pas, la poussant à réparer la rupture avec un ami précieux du passé qui était devenu étranger.
Princesse Angelica restait fascinante comme toujours. Ses longs cheveux blonds rayonnaient à l'image des rayons resplendissants du soleil, une brillance inébranlable même dans l'étreinte sombre des jours automnaux. Ses yeux, teintés d'azur, scintillaient d'un optimisme toujours présent. Cependant, un paradoxe régnait dans son apparence - sa pâleur, presque fragile, semblait manquer de vitalité attribuée à l'atmosphère saine de Rische, un contraste saisissant souligné par sa silhouette imposante mais maladivement svelte.