Dès qu'il eut fini de parler, des applaudissements étouffés se firent entendre depuis la salle de classe et à l'extérieur.
Quelle bonne nouvelle !
Tout le monde était occupé à applaudir et à célébrer !
Lucille ne regarda même pas la lettre. Les coins de ses lèvres se courbèrent dans un sourire moqueur alors qu'elle demandait : "Quelle est la raison ?"
"D'abord, vos notes ne correspondaient pas aux critères, vous n'êtes pas faite pour l'école de médecine ! Ensuite, vous avez calomnié vos camarades, et maintenant vous avez causé la détention de huit d'entre eux au poste de police !" dit le directeur d'une voix forte, "Vous avez créé un désordre dans cette université, et voilà les conséquences !"
Lucille sourit.
"J'ai des preuves, et quel mal à les dénoncer si cela signifie me protéger ? De plus, ces huit-là ont commis un crime, confirmé par la police elle-même ! Monsieur, vous continuez à m'accuser de calomnier l'université, mais je crois que c'est vous qui me calomniez là !"
