*Lauren*
Le lendemain matin, alors que les premières lueurs de l'aube filtraient à travers les arbres, j'ouvris avec hésitation ma porte d'entrée et sortis sur le porche. La fraîche brise océanique caressait mon visage, apportant avec elle l'odeur salée des vagues se brisant contre le rivage tout proche. Je fermai les yeux et pris une profonde inspiration, laissant l'air frais du matin remplir mes poumons.
Appuyée contre la rambarde en bois, je contemplais la station balnéaire privée de notre famille, paisible durant les premières heures précédant le début des activités trépidantes de la journée. Les oiseaux chantaient des mélodies émanant des palmiers luxuriants ondulant doucement dans la brise. Le soleil levant projetait une tiède lueur ambrée sur le sable blanc, scintillant sur les eaux calmes et turquoise de l'anse.