Le pouvoir latent était quelque chose de magique. Chez une race comme les Saiyens, la différence se révélait clairement dans le sang. Un guerrier de haute classe avait naturellement un meilleur pouvoir latent, et sous la même méthode d'entraînement, il avait plus de chances de faire une percée.
Pour dire la vérité, s'ils n'avaient pas utilisé la machine de gravité, ou si la méthode d'entraînement de Xiaya ne leur avait pas été présentée, qui sait si Adri et les autres auraient un jour atteint un niveau de puissance de 10 000.
Même avec leurs capacités latentes, ils n'avaient jamais pensé qu'ils réussiraient à atteindre ce seuil de puissance aussi tôt.
Sous ce point de vue, même si les Saiyens évacués étaient des guerriers de basse classe, la puissance qu'ils pourraient déployer ne sera pas inférieure à celle des Saiyens originaux. Mais les futures percées seraient probablement une lacune. Après tout, les guerriers de haute classe étaient rares et trouver quelqu'un avec de bonnes capacités parmi les nombreux guerriers de basse classe allait prendre beaucoup de temps.
"C'est vrai. Même si on ne comprend pas ta théorie du « ki », ses effets sont évidents. Si cette méthode d'entraînement est popularisée, les Saiyens entreront à un âge d'or !" Beluk, habituellement taciturne, hocha la tête, légèrement excité.
Depuis qu'il a découvert que la puissance de Xiaya et de Xiling avaient respectivement atteint 120 000 et 90 000, Beluk était impressionné et était devenu particulièrement intéressé à l'entraînement du ki, le voyant presque comme un trésor sacré à l'ascension vers la gloire des Saiyens.
Bien sûr, une telle méthode d'entraînement magique ne pouvait pas être popularisée instantanément. Ils devaient soigneusement choisir les personnes capables de l'apprendre.
Voyant Adri et les autres entrer dans une discussion animée, Xiaya et Xiling se regardèrent l'un l'autre, chacun voyait quelque chose de différent.
L'entraînement du ki était capable d'améliorer la puissance intérieure des Saiyens, mais nul ne saurait dire jusqu'où elle pouvait s'élever. Xiaya estima qu'un Saiyen ordinaire ayant atteint un niveau de puissance de 100 000 était ce qu'il pouvait faire de mieux. Les améliorations au-delà de ce niveau dépendaient du potentiel du Saiyen.
Cela dit, pour les Saiyens, atteindre ce niveau de puissance était déjà une chance indescriptible.
Les êtres capables d'atteindre un niveau de puissance de 100 000 étaient extrêmement rares dans l'univers. Si tous les Saiyens atteignaient une puissance de 100 000, cela serait vu comme une course vers le sommet.
Bien entendu, l'objectif de Xiaya ne pouvait pas être limité à un niveau de puissance aussi faible. Ce qu'il voulait, c'était devenir un Super Saiyen le plus vite possible. Et cela ne pouvait pas être accompli rien qu'en entraînant le ki, il avait besoin de toutes sortes de tests et d'opportunités,
Dans l'œuvre originale, Son Goku et Végéta n'avaient pu se transformer en Super Saiyens qu'après avoir traversé d'innombrables épreuves. Bien entendu, cela n'incluait pas Son Goten et Trunks qui avaient clairement hérité de bons gênes, faisant qu'ils n'avaient pas besoin de faire d'efforts pour se transformer en Super Saiyens.
Xiaya savait qu'il lui serait très difficile de devenir un Super Saiyen, mais il avait confiance.
Et depuis son arrivée dans le monde de Dragon Ball, l'objectif de Xiaya n'était pas limité au Super Saiyen, il voulait atteindre un niveau encore plus haut, comme celui du Dieu de la Destruction Beerus.
"Oncle Adri, je pense qu'après quelques petits changements, la planète Hongshan sera vite habitable pour les Saiyens, alors on pourrait peut-être y envoyer un premier groupe de gens ?", dit Xiaya avec un air sérieux.
Adri hocha la tête et dit : "Oui, il vaut mieux faire cette migration le plus tôt possible. La situation sur la planète Végéta se complique de plus en plus, en ce moment. J'ai l'impression que le roi Végéta s'impatiente et pourrait lancer sa rébellion à tout moment. Mieux vaut qu'on évacue rapidement !
Je les contacterai dès qu'on sera rentrés, et j'arrangerai des lots que nous ferons migrer un par un."
Par la suite, Beluk, Rebecca, Alice et les autres exprimèrent à leur tour leurs opinions et suggérèrent que l'évacuation commence le plus tôt possible.
"Très bien, je vais dire aux Feidayens de construire des maisons le plus vite possible pour que les Saiyens puissent vivre dès leur arrivée ici", dit Xiaya, puis il ajouta : "Ah, au passage, j'avais prévu que les Saiyens vivent sur la planète Hongshan, et les Feidayens sur la planète voisine, Meishan."
"Aucun problème, la planète Hongshan est en très bon état, c'est déjà le meilleur choix", acquiesça Adri.
"Et encore une chose. Les Saiyens ont beau être une race qui privilégie le combat, j'espère que tout le monde saura faire preuve de retenue, pas question d'abîmer notre nouvelle maison." Xiaya ne put s'empêcher de les avertir.
Adri et Beluk froncèrent les sourcils face à ces mots. Cela était un gros problème. Au vu du caractère des Saiyens, ils craignaient que ne pas causer de problèmes s'avère être trop difficile.
"On peut seulement les restreindre du mieux que nous pouvons !" Telle fut leur réponse.
Xiaya hocha légèrement la tête, il savait que les restreindre n'était qu'une solution temporaire, mais il n'avait pas d'autre idée en tête pour le moment, alors il ne pouvait que faire cela et réfléchir à une solution plus tard.
Suite à cela, tous retournèrent sur la planète Végéta.
Puis Xiaya se rendit de nouveau chez les Feidayens et leur ordonna de se rendre sur la planète Hongshan.
Cependant, au vu du niveau de la technologie des Feidayens, il leur faudrait au moins deux ans pour traverser la galaxie du Nord et se rendre à la galaxie de l'Est. Cela prendrait beaucoup trop de temps, alors Xiaya fut contraint d'utiliser son Déplacement Instantané pour transporter un groupe de scientifiques Feidayens et leurs équipements sur la planète Hongshan afin qu'ils fassent les premières constructions.
Voyant qu'il n'avait suffi que de quelques téléportations pour que Xiaya les emmène sur la lointaine planète Hongshan, ces scientifiques regardèrent Xiaya avec des yeux remplis d'adoration, ils le voyaient comme un dieu omnipotent.
"Airo, vous allez d'abord construire des maisons le long de la partie continentale de l'île, assez pour 3 000 personnes. Ah, et faites surtout un bon système d'approvisionnement de nourriture !", demanda Xiaya à un petit scientifique Feidayen. L'appétit des Saiyens était immense, s'ils ne se préparaient pas au préalable, cela ne serait pas bon du tout.
Le scientifique nommé Airo était le député de Dokela. Étant donné que Dokela devait diriger les Feidayens, il ne pouvait qu'envoyer son assistant sur la planète Hongshan.
"À vos ordres, seigneur Xiaya !" Le petit Feidayen, Airo, se redressa et répondit d'une voix claire tandis que sa peau cyan se tendit.
Xiaya fut très satisfait de son attitude. Après cela, il vit plusieurs centaines de Feidayens piloter d'immenses machines. Montagnes rasées, ponts construits au-dessus des eaux, la construction était violente. Un moment plus tard, un chantier de construction lisse et large avait été construit, et des machines plus grandes et plus précises furent déployées.
Sous un grondement et des sons explosifs, les immenses machines agitèrent leurs bras d'acier épais et martelèrent le sol, la terre tremblait à chacun de leurs mouvements.
Ces Feidayens méritaient d'être appelés des scientifiques-nés. Bien qu'ils étaient de petite taille et manquaient de force physique, ils convenaient parfaitement à ces opérations mécanisées. Le fait qu'ils avaient pu construire deux magnifiques corridors spatiaux autour de leur planète d'origine n'avait rien d'étonnant.
Quelques heures plus tard, le ciel s'assombrit progressivement et les bases d'une petite colonie capable d'accueillir plus de 3 000 personnes avaient été construites.
Xiaya l'inspecta pour vérifier qu'il n'y avait pas de problème, puis il se servit du Déplacement Instantané pour quitter la planète Hongshan. Il avait remis la responsabilité de la construction à Airo et lui faisait confiance pour accomplir cette tâche.
De retour sur la planète Végéta.
Il constata qu'Adri et les autres n'étaient pas à la maison. La seule personne présente était Xiling qui faisait des exercices de base dans la salle d'entraînement. Il semble qu'elle avait écouté les paroles de Xiaya et qu'elles n'insistait plus à utiliser la salle de gravité.
"Papa et les autres sont partis contacter les gens !" Xiling essuya la sueur sur son visage, son visage délicat était légèrement rougi à cause de ses exercices.
Xiaya lui passa une serviette mouillée, et lui dit : "T'as plus besoin de t'entraîner aussi intensément, tu peux te détendre !"
"Mais je veux pas être plus faible que toi..." Xiling plissa les yeux et sourit.
Xiaya sourit et pointa la tête de Xiling, puis il la traîna pour qu'elle s'assoie sur le canapé et posa doucement ses mains sur les articulations du cou de la jeune fille et dit : "Tu as les nerfs beaucoup trop tendus, petite fille ! Allez, on va détendre ça !"
Un massage était une bonne méthode pour détendre le corps. Durant son ancienne vie, il avait été influencé par un voisin qui pratiquait les anciennes médecines chinoises, alors ses mains étaient plutôt habiles. Sous le massage de Xiaya, Xiling plissa confortablement les yeux tandis que ses articulations faisaient des bruits de craquements partout. Au bout d'un moment, elle finit par s'endormir.
"Cette gamine est beaucoup trop compétitive !"
Il la prit doucement dans ses bras et se dirigea vers la salle de bain, le corps doux de la fille se collant naturellement à sa poitrine. Une fois à l'intérieur, il retira ses vêtements jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'en sous-vêtements. Xiaya prit une serviette imbibée d'eau propre et se prépara à essuyer son corps, mais avant qu'il n'ait commencé, il remarqua les courbes du corps mince de Xiling...
"La petite Xiling a déjà commencé à se développer !"
Xiaya se figea un instant. Il avait l'habitude de traiter Xiling comme une enfant, alors il ne ressentait rien même lorsqu'il devait la laver, mais maintenant, il réalisa soudainement qu'elle était déjà devenue une fille. Pendant un moment, il se demanda s'il devait continuer de la frotter, c'est un corps de fille, ça ne risque pas d'être grossier si c'est moi qui le fais ?
En voyant que la petite fille qui, autrefois, le suivait comme une ombre avait grandi sans qu'il ne le remarque, une autre émotion surgit dans son cœur.
"Peu importe, c'est pas comme si je n'avais pas déjà vu son corps..." Xiaya secoua la tête, ramassa la serviette et se remit à essuyer gentiment la douce peau de la fille. Après l'avoir lavée, il la conduisit dans sa chambre, la mit délicatement sous les draps, ferma la porte et sortit.
Xiaya ignora que lorsqu'il était sorti de la chambre, les yeux fermés de Xiling s'étaient soudainement ouverts et avaient regardé la porte se fermer. Elle gémit, tira la couverture et couvrit son visage blanc.
Seuls ses yeux, qui clignaient continuellement, étaient encore visibles.