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Chapter 3 - Les secours ? Vraiment ?

Le temps passa, de très longues minutes silencieuse à attendre au sein de cette église.

Dehors il n'y avait plus un bruit. Une jeune femme tenant son enfant sanglotant dans ses bras demanda à Arthus : "Vous croyez qu'ils sont partis ? Je veux dire... ces choses..."

Arthus lui répondit : "À vrai dire je ne sais pas, mais mieux vaut attendre ici un moment, enfin quelque temps. Les secours vont bien finir par arriver..."

Arthus consulta sa montre. Il était maintenant 20h30. Quand tout à coup on entendit les sirènes de la police, enfin de la gendarmerie dans ce cas précis. De nombreuses sirènes. D'après Arthus et les gens dans l'église, tout Chatillon sur Chalaronne devait maintenant être bouclé.

Ils attendirent jusqu'à 20h45 et décidèrent pour les rescapés restants dans l'église qu'il était temps de sortir, on entendait à travers la porte de l'église que les gendarmes avaient bouclés le périmètre et avaient investis la petite place.

Arthus et les rescapés sortirent, tous furent surpris à la vue du spectacle. Les gendarmes étaient arrivés en fourgons blindés, des chars légers partout dans les rues. Même ce qui devait être des gendarmes en uniformes et armés, ceux-ci étaient évidemment armés mais de drôles d'armes, des sortes de fusils d'assauts mais luminécents d'une couleur bleu qui tirait sur le cyan.

Il portaient aussi de gros exosquelettes qui décuplaient leurs forces. À en voir dont la façon dont un gendarmes avait soulevé la carcasse d'une voiture d'une seule main avec une aisance très étonnante.

Les rescapés furent pris en charge par ces sortes de super flics. Arthus en retrait, regarda autour de lui. Sur la petite place devant l'église, sur le parking et dans les rues adjacentes, les victimes et les créatures avaient disparus. C'était étrange. Aucun mort à l'horizon et aucune créature démoniaque se manifesta.

Pourtant l'on pouvait voir les restes de ce qui avait été un carnage aux vitrines de magasins explosés et vides de toute âme humaine.

Mais aucun corps ni traces de sang aux alentours.

Arthus qui était plongé dans ce spectacle d'une certaine façon un peu onirique se vit interpellé par l'un de ces super flics qui lui dit : "Par ici monsieur. Ne restez pas là !"

Arthus lui demanda : "Mais enfin... qu'est-ce qu'il se passe enfin ?"

Le flic lui répondit : "Monsieur veillez me suivre s'il vous plaît."

Arthus commençait à perdre patience et s'exclama auprès de l'agent : "Excusez-moi monsieur l'agent, mais je dois me rendre à Mionnay pour voir si ma famille va bien !"

Le gendarme qui avec don exosquelette noir ébène avec un écusson d'une unité spéciale au niveau des épaules mrsurait bien trois têtes de plus sue lui soupira et lui dit calmement : "C'est impossible monsieur, tout le secteur a été bouclé..."

"Vous voulez dire tout Chatillon ?" Répondit Arthus.

"Non monsieur, toute la région de la Dombes et une partie de la Bresse, je suis désolé mais Chatillon sur Chalaronne est placé sous quarantaine, tout comme toute la région que je vous ai décrite !"