Le lendemain matin, Layla composa le numéro de son beau-père, le cœur battant tandis qu'elle attendait qu'il décroche. Après quelques sonneries, sa voix familière se fit entendre, chaude et posée.
"Bonjour Layla," Alekis la salua, avec une pointe de curiosité dans le ton. "À quoi dois-je le plaisir de cet appel matinal de la part de ma belle-fille ?"
"Bonjour Père," répondit Layla, gardant une voix maîtrisée. "J'espérais que nous pourrions nous rencontrer aujourd'hui."
Alekis rit doucement. "Layla, tu es toujours la bienvenue à la maison. Il n'y a pas besoin de formalités ni de prévenir à l'avance."
Layla hésita un instant avant de parler à nouveau, sur un ton plus grave. "Je l'apprécie, Père, mais ce n'est pas une visite de courtoisie. Il y a quelque chose d'important que je dois discuter avec toi—en privé."