Chapitre 5 : Le Cauchemar
Adèle décida de parler à son beau-père, malgré la peur qui l'envahissait. Elle voulait savoir pourquoi il lui faisait cela, pourquoi il l'avait jetée dans cet enfer.
Elle le rencontra dans le salon, où il lisait un livre. Il leva les yeux et la regarda avec un sourire.
"Bonjour, Adèle. Qu'est-ce qui t'amène ?" demanda-t-il, d'un ton aimable.
Adèle prit une profonde inspiration. "Je voulais parler avec vous. Je sais que vous êtes derrière tout cela. Les rêves, les couches de nuit... Je sais que c'est vous."
Le beau-père rit. "Je ne sais pas de quoi tu parles, Adèle. Tu es fatiguée, c'est tout."
Mais Adèle vit quelque chose dans ses yeux, quelque chose qui la fit frissonner. Un éclair de cruauté, de méchanceté.
"Non, je sais que c'est vous," répéta-t-elle, les dents serrées.
Le beau-père haussa les épaules. "Je ne peux rien faire pour toi, Adèle. Tu es la femme de mon fils. Tu dois respecter notre famille."
Adèle se leva, les jambes tremblantes. "Je vais parler à Samuel. Je vais lui dire tout."
Le beau-père sourit à nouveau. "Je ne pense pas que cela soit nécessaire, Adèle. Tu es juste une femme fragile, qui a besoin de protection."
Adèle quitta le salon, les larmes dans les yeux. Elle se sentait impuissante, prisonnière de cette situation.
Cette nuit-là, Adèle eut un rêve qui semblait réel. Elle était dans sa chambre, avec Samuel endormi à côté d'elle. Mais soudain, la porte s'ouvrit et le beau-père entra.
Il s'approcha d'elle, les yeux brillants de désir. Adèle voulut crier, mais elle était incapable de bouger. Le beau-père la viola, tandis que Samuel dormait à côté d'elle, inconscient.
Adèle se réveilla en sursaut, les larmes dans les yeux. Elle était trempée de sueur, le cœur battant la chamade. Elle regarda Samuel, qui dormait toujours, et elle se sentit seule, abandonnée.
Elle savait que ce rêve était un signe, un avertissement. Elle devait faire quelque chose, avant que cela ne soit trop tard.