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Chapter 4 - Chapitre 4

Dans un salon chic et sombre qu'elle avait baptisé Le Café de Morgana, on pouvait apercevoir Léo, un petit chaton au pelage noir lustré, qui faisait soigneusement sa toilette à côté de Morgana. Celle-ci, installée confortablement dans un fauteuil, sirotait un thé parfumé tout en caressant distraitement le museau du chat.

"Alors… ma petite Mary a décidé d'essayer de m'abandonner", murmura Morgana avec un sourire sarcastique.

Sa voix, douce et mielleuse, débordait d'ironie. Elle ne comptait pas laisser passer cet affront. Pas de la part de Mary.

"Je ne comprends pas pourquoi Mary ferait ça, meowmy", miaula Léo innocemment.

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Note :

Meowmy = mot hybride de "meow" (miaulement) et "mommy" (maman), signifiant "maman chat".

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Léo bondit soudainement sur les genoux de Morgana, s'aventurant maladroitement jusqu'à son abdomen dans une tentative de grimper sur son épaule. Mais son équilibre précaire lui joua des tours, et il atterrit en boule sur les cuisses de sa maîtresse.

Morgana éclata de rire, incapable de cacher son adoration pour lui. Ce chaton espiègle et maladroit la rendait complètement folle d'amour.

"Mowww, tu es siiii mignon !!!" s'écria-t-elle en l'attrapant pour le câliner.

Mais dans son enthousiasme débordant, elle se pencha un peu trop fort sur lui, le serrant contre elle. Malheureusement pour Léo, ce n'était pas sa masse corporelle qui l'écrasait, mais plutôt la pression imposante de sa poitrine.

"Meow... Meowmy-y... tu... m-m'étouffes... !" parvint-il à miauler entre deux respirations étouffées.

"Oh ! Oups !" s'exclama Morgana en relâchant son étreinte. "Désolée, mon petit loulou !"

Elle déposa Léo sur la table basse et tapota affectueusement sa tête. Le chat, toujours grognon mais heureux de retrouver son espace vital, la regarda d'un air boudeur, avant de se remettre à faire sa toilette.

"Mais bon... Quand même ! Mary qui décide de me trahir ? Faut croire qu'elle grandit vite." La moquerie dans sa voix résonna dans la pièce vide. Morgana posa délicatement sa tasse de thé, mais son regard brûlait d'une lueur glaciale.

Elle se leva, prenant son chaton dans les bras, et éclata d'un rire sinistre qui résonna comme un écho de folie. Léo frissonna légèrement, enfoui dans ses bras.

"Très bien ! Elle l'aura voulu ! FAYE ! Viens ici tout de suite !" cria-t-elle, sa voix perçant le silence du café fermé.

Une lumière verte scintilla dans l'air, et deux petites filles identiques apparurent comme par magie devant Morgana. Leurs longs cheveux blonds cascadaient jusqu'à leurs hanches, et leurs yeux verts brillaient avec des teintes distinctes : l'une éclatante comme le péridot, l'autre sombre comme l'émeraude.

Elles s'inclinèrent simultanément, un sourire énigmatique sur leurs visages. Leurs robes lolita, l'une d'un vert clair et l'autre d'un vert profond, semblaient tissées de magie.

"Ouiii ? Qu'y a-t-il, la sorcière folle ?" chantèrent-elles d'une seule voix, un brin moqueuses.

"Je vous ordonne d'espionner Mary et Freya. Et si vous le pouvez, trouvez l'identité de cette 'personne'..." Morgana les fixait intensément, tout en câlinant un Léo qui se débattait doucement.

Les deux Faye échangèrent un regard complice, comme si elles se parlaient sans un mot. Puis, la première Faye déclara avec malice : "Très bien, allons-y moi !"

"Et toi !" ajouta la deuxième en riant doucement. Elles joignirent leurs mains et, dans un mouvement fluide, invoquèrent un balai recouvert de runes brillantes. Elles sautèrent dessus, prêtes à partir.

Mais au lieu d'utiliser la porte, elles foncèrent droit vers une fenêtre et la traversèrent dans une pluie d'éclats de verre.

"MA FENÊTRE !" hurla Morgana, le visage rouge de colère. Elle tapait du pied avec frustration tandis que Léo observait la scène, secouant la tête.

"Peut-être que tu devrais leur apprendre à être plus délicates, meowmy..." murmura-t-il.

♤♡◇♧

Dans la ville de Saintes, un jeune garçon aux longs cheveux noirs ébène et aux yeux rouges inquiétants dégageait une aura mystérieuse et captivante. Autour de lui, un groupe de filles riait et gloussait, attirées par lui comme des papillons par une flamme. Mais l'attitude froide du garçon tranchait avec leur engouement. Avec un geste brusque, il les repoussa sans ménagement.

"Allez-vous-en ! Laissez-moi tranquille," grogna-t-il, l'agacement marquant chaque syllabe.

Sans un regard en arrière, il s'éloigna rapidement, s'enfonçant dans une ruelle sombre qui menait à un vieil immeuble abandonné. L'air humide et oppressant contrastait avec la vivacité du centre-ville qu'il venait de quitter.

Seul dans la pénombre, il serrait fermement dans sa main une clé rouge sang. Elle émettait une étrange lueur, vacillante et hypnotisante, comme si elle avait une volonté propre. La lumière qu'elle projetait dansait sur les murs délabrés, ajoutant une atmosphère presque surnaturelle à l'endroit.

"Toutes ces idiotes… toujours à me coller, espérant séduire un garçon riche. Elles ne comprennent rien," murmura-t-il, agacé, en soupirant lourdement.

Son mépris était palpable, mais une pointe de lassitude transparaissait dans sa voix. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans cette situation, et cela ne faisait qu'ajouter à son exaspération.

Alors qu'il s'apprêtait à avancer plus loin dans la pièce, une voix résonna dans l'obscurité, froide et tranchante comme une lame.

"Léon ? C'est toi ?"

Le garçon s'arrêta net, ses muscles se tendant instinctivement. La voix avait percé le silence avec une précision glaçante, et il savait qu'elle ne venait pas de nulle part. Ses yeux rouges s'illuminèrent légèrement dans l'obscurité, balayant la pièce à la recherche de la source de ce ton familier et dérangeant.

Il aperçut une silhouette féminine au fond de la pièce, à peine éclairée par la faible lumière rougeoyante de sa clé. Intrigué, il s'avança prudemment, ses pas résonnant sur le sol froid et dégradé. Quelque chose clochait chez cette personne, mais sa curiosité l'emporta.

Lorsque la lumière vacillante révéla davantage l'apparence de l'inconnue, il resta figé. Elle lui ressemblait étrangement. Ses traits étaient presque les siens, mais il y avait des différences troublantes : ses cheveux noirs descendaient jusqu'à ses chevilles, flottant légèrement comme sous l'effet d'un vent invisible. Elle portait une combinaison rouge ornée de motifs de pétales de roses, et ses yeux brillaient d'une lueur étrange, presque irréelle.

"Qui es-tu ?" demanda Léon, méfiant, son ton sec masquant mal l'inquiétude qui montait en lui.

La fille ne répondit pas tout de suite. Un sourire étira lentement ses lèvres, un sourire qui avait quelque chose de malsain, presque sadique, comme si elle savourait le malaise qu'elle provoquait. Ses yeux fixaient Léon avec une intensité dérangeante, et avant qu'il ne puisse reculer, elle avança d'un pas fluide et silencieux, tendant ses bras vers lui.

À sa grande surprise, elle posa ses mains autour de son torse, l'attirant brusquement contre elle dans une étreinte oppressante.

"Léa," murmura-t-elle, sa voix douce mais instable, comme si deux tonalités se superposaient. "Je m'appelle Léa. Je suis ta grande sœuuuurr."

La fin du mot glissa dans un ton guttural et monstrueux, comme si un abîme s'était ouvert au cœur de sa voix. Pris de panique, Léon repoussa violemment la fille, son souffle se coupant sous l'effet de la peur.

"Qu'est-ce que… qui es-tu vraiment ?!" cria-t-il, reculant instinctivement.

Léa recula légèrement, un éclat amusé dans ses yeux. Elle n'avait pas l'air offensée par son rejet. Au contraire, son sourire s'élargit encore, prenant une expression presque démente.

Une minute plus tôt, elle avait semblé humaine. Maintenant, quelque chose en elle semblait brisé, comme si une autre présence prenait lentement le contrôle.

"Dégage ! Tu ne seras jamais ma grande sœur ! Et tu ne l'es pas !"cria-t-il, furieux il l'a gifle.

Léa arrête de sourire mais son regard est toujours sur Léon. Elle n'était ni furieuse ni triste.

On dirait qu'elle était redevenue humaine.

"Je vois... Tu oses défier notre déesse ? Quel idiot.. Mais bon, tu es encore un enfant.. Bon j'y vais notre maîtresse m'attend !"après avoir dit sa dernière phrase Léa disparaît telle un fantôme, laissant Léon seul.

"Notre déesse ? Jamais ce monstre décidera de ma vie... Je le refuse ! Il faut que je trouve un moyen... un moyen de sauver grande sœur de cette foutue Morgana..!"

♤♡◇♧

Devant l'internat des filles de Kuwadorian on pouvait apercevoir les deux Faye se tenant la main tout en souriant de manière sadique.

La brise du soir était douce comme le vent sauf que pour ces deux jumelles intrépides c'était leur moment de briller comme des lumières dans le cosmos.

La Faye au couleur clair regarde l'autre Faye avec un sourire carnassier.

"Aujourd'hui nous allons nous régaler de ces magnifiques petits rêves ♡" ses yeux illuminé d'une lumière dangereuse, pour la première fois l'autre Faye regardait la Faye au couleur clair d'un mauvais œil. Elle l'a prise par le col en la soulevant.

"Enlève moi ce regard pathétique ! Je te rappelle que nous sommes pas des meurtrières !"

"M-Mais enfin ?! Faylinn tu n'as aucu-" quand Faye allait rétorquer Faylinn lui mit une gifle.

"Dépêche toi de faire apparaître la bulle des rêves ! Et n'oublie pas que si tu oses tuer quelqu'un comme Morgana je t'en fous une !"

Et sur ces mots, Faye fit apparaître tout autour de l'internat une gigantesque bulle de crystal où la magie réside à l'intérieur.