L'été doit être à nos portes.
Cette pensée fugace traversa l'esprit de Yan Zheyun avant de se dissipater comme des volutes de fumée lorsqu'il tenta de s'y accrocher. Il faisait trop chaud, la sueur glissait le long de la courbe de son épine dorsale pour se rassembler dans le creux de son dos. Malgré la chaleur collante qui adhérait à sa peau, il frissonna lorsqu'un baiser ouvert fut apposé sur la nuque, ses doigts tressautant par réflexe et heurtant la mauvaise corde au mauvais moment.
Une note discordante résonna dans l'air, la tension ambiguë de l'atmosphère ne faisant que s'intensifier au lieu de se dissiper lorsqu'il sentit le rire de Liu Yao caresser les mèches de cheveux égarées derrière son oreille.