Oreille de Rat et Valérie traversaient les vieux couloirs délabrés et, contrairement à l'adolescent Fae qui marchait habilement et avec assurance car il connaissait bien les itinéraires, Valérie avait du mal avec ses pas, dégoûté par l'endroit en ruine. Comment quelqu'un pouvait-il même vivre ici ? Cela n'aidait pas que ce soit l'hiver, ce qui signifiait que les routes étaient mouillées, boueuses et sales.
Valérie marmonna son désapprobation, si cela avait été sa saison, cette terre serait sèche et moins répugnante. Contrairement aux fées des cour d'Automne et de printemps qui souffraient le plus pendant l'hiver, Valérie régulait la température de son corps avec sa chaleur. Il avait hâte que l'hiver d'Aldric se termine.