Chapter 17 - Je veux un baiser

Yang Meiyi fixait avec étonnement tandis que Fu Mingze conduisait à l'intérieur d'un domaine, elle le regarda et demanda "C'est pas le Domaine de Jiachen ?"

Fu Mingze la regarda surpris et demanda "Tu connais ?"

"J'en ai lu."

"Lu ?"

Entendant la question de Fu Mingze, Yang Meiyi réalisa qu'elle avait répondu sans réfléchir.

"J'ai lu dessus sur internet." Meiyi répondit immédiatement.

On dit que le Domaine de Jiachen est le plus grand domaine du pays M et dans le livre, le domaine est devenu la résidence permanente de Fu Mingze et la seule femme qu'il y a amenée était Yang Jia. À cette époque, Fu Mingze était malade et en raison de la nature bienveillante de Yang Jia, elle s'est proposée de prendre soin de lui. Dans le livre Yang Jia passa la nuit à s'occuper de lui et quand ils partagèrent un baiser, Yang Jia lui dit qu'elle le regrettait et qu'elle aurait souhaité que cela ne se soit jamais produit. Bien que Fu Mingze était blessé, il ne l'a jamais montré et lui a simplement demandé de partir. Depuis lors, aucune femme n'avait mis les pieds dans ce domaine.

Fu Mingze arrêta sa voiture devant une immense demeure et dit "Allons-y."

Yang Meiyi sortit de la voiture avec son sac contenant ses livres et suivit Fu Mingze à l'intérieur de la maison.

"C'est magnifique." dit Yang Meiyi avec un sourire rêveur. C'était encore plus beau que la façon dont l'auteur le décrivait dans le roman.

"Viens changer de chaussures." dit Fu Mingze et sortit des pantoufles roses pour elle.

Yang Meiyi sourit et changea immédiatement de chaussures tandis que Fu Mingze enfilait des pantoufles noires.

"Tu aimes ?" demanda Fu Mingze.

Yang Meiyi acquiesça et demanda "Mais n'est-ce pas trop grand juste pour toi ? Que faire si tu te sens seul ?"

"Je ne l'ai pas acheté que pour moi. Un jour, j'aimerais avoir une famille et nous vivrons tous ici ensemble." dit Fu Mingze avec un sourire.

Yang Meiyi le regarda et il y avait une lueur de tristesse dans ses yeux qui disparut rapidement avant que quiconque ne le remarque. Cela devait être aussi sa pensée avant qu'il ne meure, avant qu'il ne perde tout, y compris sa volonté de vivre.

Yang Meiyi sourit soudainement et lui prit la main en disant "Ça ne me dérange pas qu'on se marie une fois que j'aurai dix-huit ans mais pour les enfants, ma maman me tuerait littéralement si je tombais enceinte à dix-huit ans, donc tu devras attendre que je termine mes études pour ça."

Fu Mingze regarda Yang Meiyi puis leurs mains entrelacées, il ignora la façon dont son cœur s'emballait et utilisa ses doigts pour lui tapoter doucement le front "Tu es folle ? Qui te fait croire que je me marierais avec toi ?"

"Aïe !" Yang Meiyi le fixa en faisant la moue tout en touchant son front.

"Sors tes livres et commence à étudier. Tu devrais penser à tes examens à venir plutôt qu'à de telles sottises."

Yang Meiyi s'assit sur le canapé, sortit ses livres de son sac et commença à réviser.

De son côté, Fu Mingze prit une profonde inspiration pour calmer son cœur palpitant et ne put s'empêcher de sourire.

.....

"J'ai fini !" Yang Meiyi s'écria soudainement.

Fu Mingze qui travaillait sur son ordinateur portable regarda sa montre et dit "Ça t'a pris une heure, incroyable."

Yang Meiyi sourit, la première fois qu'elle avait essayé de résoudre les questions des années passées, cela lui avait pris deux heures trente minutes pour finir et maintenant, après plusieurs tentatives, ça ne lui prenait plus qu'une heure et c'était la première fois que Fu Mingze la félicitait en ce qui concerne ses études, avant il l'appelait toujours idiote pour avoir pris autant de temps pour résoudre de telles questions faciles et puis lui demandait de recommencer. Elle adorait la façon dont il ne renonçait jamais à elle et était toujours prêt à l'aider dans ses études.

Fu Mingze sortit un chocolat de sa poche et le lui tendit "Tu as bien travaillé. L'examen d'entrée dure une heure et trente minutes, si tu prends une heure pour répondre aux questions, tu auras encore trente minutes pour vérifier ton travail."

Yang Meiyi mangea le chocolat et dit "Je ne veux pas seulement réussir l'examen d'entrée mais je veux avoir la meilleure note."

"Si tu continues comme ça, je suis sûr que tu réussiras, mais tu dois travailler davantage sur tes maths."

Alors que Fu Mingze parlait, Yang Meiyi était tout simplement fascinée par son apparence, elle avait l'impression qu'il la séduisait par la façon dont ses cheveux ordonnés étaient maintenant légèrement ébouriffés et deux des boutons de sa chemise étaient défaits. Elle se racla la gorge et dit soudainement "Puisque j'ai bien fait, je n'ai pas droit à une récompense ?"

"Je crois que je t'ai donné un chocolat, mais dis-moi, que veux-tu ?"

Yang Meiyi sourit et dit sans honte "Je veux un baiser."

Fu Mingze ricana et demanda "En tant que fille, ne devrais-tu pas être plus réservée ?"

Yang Meiyi haussa les épaules et dit "J'ai été réservée pendant longtemps. Je n'ai même pas eu mon premier baiser, c'est dire à quel point je suis réservée. Et tu n'as pas à te soucier de mon âge, je suis plus vieille que tu ne le crois."

Quelle sottise disait-elle, mais le fait de penser qu'elle n'avait embrassé personne le rendait curieusement excité, à cet instant, il réalisa qu'il voulait être son premier. Voyant que ses pensées dérivaient là où elles ne devaient pas, Fu Mingze soupira et dit "Tu es encore mineure."

Yang Meiyi roula des yeux et dit "J'aurai dix-huit ans dans moins de quelques mois et puis personne ne saura."

"Je suis un homme de principes Meiyi et je ne t'embrasserai pas ni ne te toucherai avant tes dix-huit ans." dit fermement Fu Mingze.

Plutôt que de se sentir abattue, Yang Meiyi sourit radieusement et dit "Je pense que je viens de tomber encore plus amoureuse de toi mais ça veut dire qu'une fois que j'aurai dix-huit ans, toi et moi pourrons avoir notre premier baiser ?"

Fu Mingze regarda Yang Meiyi sans voix et allait dire quelque chose quand son téléphone sonna, il fronça les sourcils en voyant l'identifiant de l'appelant et voyant la moue sur son visage Yang Meiyi demanda "C'est qui ?"

"Ta mère."