Les jours se confondaient alors que nous poursuivions notre marche de retour vers Ville D. Nous nous réveillions, levions le camp, marchions pendant quelques heures avant de nous arrêter pour un repas, rangions à nouveau et marchions encore quelques heures avant de nous arrêter pour la nuit.
Tandis que les fourmis grouillaient toujours le long de mes bras, je me suis vite rendu compte qu'il n'y avait rien que je puisse faire. Chaque fois que j'essayais de découvrir ce qui les causait, rien ne se passait. Selon mes pouvoirs et les gars, rien ne nous suivait, et j'avais abandonné l'idée de penser différemment.
Si je devenais fou, soit. Mais la routine m'avait définitivement plongé dans un sentiment d'apathie. Je ne me souciais absolument de rien.
Nous n'avions pas encore rencontré un seul zombie, encore moins une horde entière. Tous les zombies de la Côte Est avaient probablement rejoint cette marée, et maintenant, il ne restait plus rien.
