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En tant que personne ayant eu une carrière extrêmement réussie en anthropologie sur ma planète natale, j'étais bien conscient de la présence du dimorphisme sexuel au sein des espèces. Cela pouvait aller de femelles moins colorées que leurs mâles, comme chez la plupart des espèces d'oiseaux, à des femelles nettement plus menues que leurs homologues masculins, comme chez certaines espèces de primates.
Cependant, la seule fois où je me souviens avoir vu des femelles plus grandes que les mâles, c'était chez certaines espèces de poissons, comme les requins. Pour la plupart des scientifiques, c'était le résultat évolutif du besoin qu'avait le mâle de s'accrocher à la femelle pendant la copulation avec leurs dents. C'était aussi la raison pour laquelle la peau des femelles était plus épaisse autour de leurs branchies.
Mais pas une seule fois je n'avais vu une femelle dépasser les mâles d'au moins un pied.
